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Pas de mauvais souvenirs dans l'atmosphère de l'Amour divin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2000


A la radio, à la télévision ou dans la presse, il y a une question qui est quelquefois posée au cours d'une interview: « Avez-vous de mauvais souvenirs ? » Et la personne interviewée se met à raconter, parfois cela remonte à son enfance, des choses qu'elle a de la peine à oublier. Mais en fait, il y a un remède. Il consiste à comprendre qui nous sommes et dans quel univers nous vivons réellement. Pour décrire cet univers, Mary Baker Eddy dans Science et Santé emploie le mot « ciel qu'elle définit ainsi: « Harmonie; le règne de l'Esprit; gouvernement par le Principe divin; spiritualité; félicité; l'atmosphère de l'Ame. » (p. 587) Dans le même livre elle écrit: « Tout ce qui est faux ou pécheur ne peut jamais pénétrer dans l'atmosphère de l'Esprti. » (p. 70)

Cette atmosphère est caractérisée par la félicité, et les malheurs et les souvenirs de malheurs ne peuvent y pénétrer. Les enfants de Dieu sont à l'abri dans Son omniprésence et Son omnipotence.

En comprenant que nous sommes les enfants de Dieu et que nous vivons dans l'atmosphère de l'Amour divin, où aucun des enfants de Dieu n'est mauvais ni n'a d'intentions nuisibles envers ses frères et sœurs, on est amené à en déduire que le mal ne vient jamais de Dieu ni de Sa création spirituelle et parfaite, et donc n'a pas de place dans l'univers que Dieu a créé.

L'exemple de l'apôtre Paul, dans la Bible, quand il a été mordu par un serpent, peut nous être utile. Ceux qui suivaient cette scène croyaient que Paul allait succomber à bref délai. Mais l'apôtre secoua sa main et le serpent tomba dans le feu. Paul resta en bonne santé. Voilà comment il nous est montré que le mal n'a pas le pouvoir de s'attacher à nous. Et la prière nous permet de nous élever au-dessus de difficultés de toutes sortes. Elle nous élève jusqu'à la compréhension spirituelle qui amène la guérison et la sécurité. Cette compréhension contribue à éliminer de notre vie les situations négatives et les mauvais souvenirs.

Un soir, quelques jours avant la fête de Noël, je rentrais à la maison. Arrivé à un carrefour, je me suis engagé dans une zone sombre. C'est alors que j'ai vu surgir devant moi deux hommes armés. Ils ont commencé à me menacer et m'ont pris de l'argent que j'avais sur moi et que je venais d'échanger à la banque contre de la monnaie étrangère. Rentré chez moi j'ai constaté qu'ils m'avaient dérobé une plus forte somme que je ne pensais. Du coup ma conscience fut envahie par un noir total et je ne pouvais plus me contrôler. Un seul mot brillait en moi: vengeance.

Je suis sorti de chez moi prêt à affronter ces hommes. Je ne sais comment je me suis retrouvé chez un ami Scientiste Chrétien qui habite dans les environs. Je lui ai expliqué ce qui venait de se passer. Quand je l'ai quitté il m'a dit: « Dieu est Amour. »

Je suis reparti et me suis rendu de nouveau sur les lieux de l'incident. J'ai aperçu dans l'obscurité quatre hommes qui se partageaient quelque chose. Je me suis avancé lentement vers eux pour les attaquer. C'est à ce moment-là que j'ai entendu une voix venant de loin qui me disait « Dieu est Amour ». Petit à petit cette voix a gagné tout mon être et s'est amplifiée à tel point que j'ai fini par dire « Dieu est Amour ». D'un seul coup ma conscience s'est éclaircie et j'ai décidé de rentrer à la maison.

Chez moi, l'idée m'est venue de prier et je me suis mis à lire la Prière du Seigneur avec son interprétation spirituelle tirée de Science et Santé (p. 16). Arrivé au passage où il est question du pardon, j'ai senti qu'il y avait un poids lourd en moi. J'ai demandé à Dieu de me donner la force de pardonner à mes agresseurs, mais c'était difficile. Toute la nuit je n'ai fait que revoir cette scène et me demander comment j'allais rembourser cette somme à la propriétaire qui était l'une de mes sœurs et qui en avait besoin pour préparer une fête de famille.

Le lendemain après une conversation avec ma mère, qui m'a dit de pardonner, et avec un ami, j'ai fini par comprendre que l'homme que Dieu a créé est spirituel, et non mortel, et que les ressources véritables que Dieu nous donne sont spirituelles et ne peuvent pas être dérobées. J'ai aussi perçu que l'identité véritable de mes adversaires était spirituelle et bonne. En fait, qu'ils étaient les enfants de Dieu.

Grâce à ces idées je suis arrivé à pardonner et à me débarrasser du poids lourd qui était en moi. Mais comme l'argent n'était pas à moi, je devais continuer à prier pour mieux comprendre que comme enfants de Dieu nous ne manquons de rien car notre Père-Mère ne cesse de pourvoir à nos besoins. La veille du jour de Noël, j'ai surpris une conversation entre mes sœurs – elles disaient qu'elles devaient avoir confiance en Dieu. Effectivement, le jour de Noël, la famille a eu tout ce qu'il fallait pour célébrer la fête et n'a manqué de rien.

La Science du christianisme a révélé l'éternelle union de l'homme spirituel avec son Principe divin, et dans cette union on ne trouve pas la moindre trace de mal. Comment alors l'homme qui vit dans l'atmosphère de l'Amour divin peut-il garder un mauvais souvenir de quelque chose que Dieu ne connaît pas ?

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