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Ne t'arrête pas. Continue de prier!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2000


Récemment, une amie m'a fait parvenir une belle histoire qui m'a fait réfléchir sur la prière et la persévérance. Un soir, une mère a emmené son fils écouter un récital donné par le grand pianiste polonais, Paderewski. Avant que le concert commence, le petit garçon a décidé d'aller explorer la salle et il a fini par se retrouver sur la scène.

Quand le rideau s'est levé, il était assis devant le piano, en train de jouer « A vous dirais-je maman ». Sans se laisser démonter, Paderewski s'est approché du piano et a murmuré: « Ne t'arrête pas, continue de jouer. » Bientôt il a entouré de ses bras les épaules de l'enfant pour improviser un accompagnement et, pendant quelques instants, le virtuose de renommée mondiale et le jeune garçon ont captivé leur auditoire.

Cette histoire présentait une métaphore évidente: le Père-Mère éternel entourant Son enfant innocent et le fortifiant afin qu'il persévère, qu'il progresse. On peut facilement remplacer « Ne t'arrête pas, continue de jouer » par « Ne t'arrête pas. Continue de prier ! »

« Est-ce que la prière nous fait du bien ? », demande Mary Baker Eddy dans le livre d'étude de la Christian Science, Science et Santé. « Oui, répond-elle, le désir qui s'élance, affamé de justice, est béni de notre Père et ne revient pas à nous sans effet. » (p. 2) Que se passe-t-il quand nous prions ? Il est certain que nous espérons souvent gagner quelque chose, mais il nous faut aussi renoncer à quelque chose. Lorsque nous pénétrons dans cette « chambre » de la prière dont parle Jésus-Christ (voir Matth. 6:6), nous acceptons de mettre de côté notre intérêt personnel pour renoncer avec douceur et humilité à notre volonté humaine, nous soumettre à la volonté divine et chercher activement à être guidés par l'Amour. Mary Baker Eddy assure le lecteur que Dieu l'aidera dans ses efforts. Elle écrit: « Quand un cœur affamé implore le divin Père-Mère Dieu de lui donner du pain, il ne lui est pas donné une pierre, mais plus de grâce, d'obéissance et d'amour. Si ce cœur, humble et confiant, demande fidèlement à l'Amour divin de le nourrir du pain du ciel, de la santé, de la sainteté, il sera rendu apte à recevoir la réponse à son désir... (Écrits divers, p. 127)

On rencontre dans la Bible beaucoup de penseurs spirituels et actifs qui refusèrent d'abandonner alors même qu'ils traversaient les pires épreuves. Trahi par ses frères jaloux qui le vendirent comme esclave, Joseph surmonta la tentation dans la maison de Potiphar, aida Pharaon à préparer le pays en prévision d'une terrible famine et finalement pardonna à ses frères. Jetés dans une fournaise ardente par le roi Nebucadnetsar furieux parce qu'ils avaient refusé d'adorer la statue d'or à son effigie, Schadrac, Méschac et Abed-Nego furent sauvés par Dieu qui « a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui (Dan. 3:28). En outre, le roi fut guéri de sa dureté de cœur. Paul et Silas, battus et emprisonnés au cours de l'un de leurs voyages, « priaient et chantaient les louanges de Dieu » (Actes 16:25). Leur confiance dans le pouvoir qu'avait le Tout-Puissant de les délivrer entraîna un tremblement de terre qui secoua la prison, en ouvrit les portes, libéra les prisonniers et convertit leur geôlier.

Donc, en priant Dieu avec confiance, nous faisons de plus en plus preuve d'humilité, de pureté, d'obéissance, nous acquérons de la force, une plus grande clarté d'esprit et nous nous sentons guidés, alors que nous nous sentons de la force, de l'incertitude, de l'orgueil et de la timidité. Cela nous permet d'aller de l'avant avec une plus grande confiance en nous et de croître en grâce.

Quand j'étais jeune, il m'était facile de jeter l'éponge, d'abandonner. Élève médiocre, je n'étais pas très doué pour les sports, ne parvenais pas à terminer des tâches importantes et j'étais douloureusement conscient du fait que j'étais souvent dépassé par les difficultés de la vie. Vers l'âge de dix-sept ans, j'avais atteint un point critique ans, je savais que pour mieux démontrer les capacités dont Dieu m'avait doué, je devais entreprendre une étude spirituelle sérieuse par moi-même au lieu d'attendre que les autres m'y incitent. Membre d'une famille chaleureuse qui se rendait à l'église régulièrement, j'aimais beaucoup aller à l'école du dimanche. Cependant, même si j'avais été guéri de petites choses, j'avais de la peine à comprendre les concepts spirituels. En conséquence, j'ai pris un tournant qui a transformé mon existence et je me suis mis à faire des Leçons bibliques hebdomadaires du Livret trimestriel de la Christian Science la fondation spirituelle de mes activités quotidiennes. Je priais aussi pour acquérir une plus grande confiance en moi afin d'affronter les situations intimidantes avec assurance.

Peu à peu, au cours des deux années qui ont suivi, j'ai reçu de bien meilleures notes, j'ai gagné un concours sportif, j'ai été le président de la chorale de mon école et j'ai été admis à l'université. Au lieu d'abandonner, j'ai appris à persévérer dans mon engagement à atteindre des buts spirituels plus élevés, à affronter l'adversité avec courage et à être reconnaissant des preuves de progrès et des guérisons qui en ont résulté. Me sentant entouré des bras d'un Dieu aimant, j'ai continué à progresser à l'université. A la fin de mes études, j'ai eu de nombreuses occasions dans l'armée de me servir de la prière pour surmonter des difficultés sous le poids desquelles, quelques années plus tôt, je me serais senti écrasé.

Je prie chaque jour en me réveillant, et je me prépare ainsi à prier souvent au cours de la journée. C'est d'une valeur inestimable lorsque des situations se présentent qui tentent de me persuader de revenir à des moyens limités de résoudre les problèmes ou d'accepter l'échec. Une telle prière m'engage à œuvrer pour le bien-être de l'humanité, à être bon et à bien agir, à secourir et à guérir.

Au bout du compte, abandonner ne nous avance à rien. Lorsque nous continuons à rechercher les directives divines, à prendre conscience de Sa présence dans notre vie, nous comprenons Dieu de mieux en mieux et nous démontrons davantage le pouvoir de la prière sincère et fervente. Comme le dit l'un de mes cantiques préférés:

Dieu donne Sa clarté
A la sincérité:
Au cœur fervent qui sait prier,
Répond la Vérité. (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 70)

Finalement, cette injonction « Ne t'arrête pas. Continue de prier ! » devient une base pour la guérison dans la vie quotidienne.

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