L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. (Ps. 23:2) Cette promesse biblique, on ne peut plus rassurante, a toujours été pour moi pleine d'inspiration.
Les idées spirituelles qu'elle suscite apportent des solutions satisfaisantes aux besoins immédiats, et ce dans la ligne directe de cette déclaration de Mary Baker Eddy: « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. Ne demandez jamais pour demain: il suffit que l'Amour divin soit un secours toujours présent; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez à chaque instant tout ce dont vous avez besoin. ( Écrits divers, p. 307) N'est-ce pas là une invitation à nous tourner vers Dieu ? Et ne pouvons-nous pas Lui demander de nous accorder plus de grâce et plus de compréhension spirituelle ? Chaque fois que je me réfère à la promesse biblique indiquée plus haut, il me vient à l'esprit l'image d'un berger à qui incombe chaque jour la tâche de paître le troupeau et de subvenir à ses besoins quotidiens. Ce berger conduit chaque matin son troupeau vers des pâturages toujours disponibles et abondants, quelle que soit la saison.
Les Écritures nous aident à prendre conscience de la disponibilité de l'aide divine en temps de pénurie et de troubles sociaux.
Ce berger en effet n'est autre que l'Amour divin, notre Père-Mère Dieu, à qui appartient « la terre et ce qu'elle renferme (Ps. 24:1) et qui veille jour et nuit sur ses brebis. L'étude approfondie de cette promesse biblique aide à comprendre que Dieu a la volonté et la continuellement aux besoins humains. Les Écritures nous aident à prendre conscience de la disponibilité de l'aide divine en temps de pénurie et de troubles sociaux. Les exemples abondent: la manne dans le désert, l'eau qui jaillit du rocher, la farine dans le pot de la veuve de Sarepta, et surtout les démonstrations de ressources et d'abondance accomplies par Jésus-Christ et ses disciples. L'Amour divin, le bon berger, ne cherche que le bien-être, la santé de son troupeau. Cette promesse est un réconfort pour ceux qui souffrent, qui sont dans le désespoir, la crainte, le doute et le manque.
Mais quelles qualités doit manifester le troupeau pour pouvoir être conscient de la bienveillance divine ? N'est-ce pas la réceptivité, la docilité, la douceur, la patience et l'obéissance ? Être toujours attentif, obéir docilement à l'appel du berger et le suivre partout où il le conduira.
Cette réceptivité et cette obéissance ont pour base la confiance. Les brebis se laissent guider par le berger, leur vie est ancrée dans une ferme confiance dans le bien, sans peur d'égarement et d'abandon.
Il faut y ajouter également l'humilité: les brebis savent que tout leur vient du berger, à l'exemple du roi David qui, reconnaissant Dieu comme la source de ses richesses, a dit: « C'est de toi que viennent la richesse et la gloire... c'est dans ta main que sont la force et la puissance, et c'est ta main qui a le pouvoir d'agrandir et d'affermir toutes choses. (I Chron. 29:12)
Dieu est donc la source de tout bien et cette source est intarissable. Le troupeau n'a vraiment aucune raison de s'inquiéter du manger, du boire et du logis. Obéir aux appels divins c'est se laisser conduire vers les richesses célestes, et alors les besoins humains ne manqueront pas d'être satisfaits. Mary Baker Eddy l'exprime clairement en ces termes: « L'Entendement divin, qui forme le bouton et la fleur, prendra soin du corps humain, de même qu'il revêt les lis; mais qu'aucun mortel ne se mêle du gouvernement de Dieu en y interposant les lois des faux concepts humains. (Science et Santé, p.62)
Les enseignements de la Christian Science donnent la signification spirituelle des promesses bibliques et facilitent leur application pratique aux besoins humains. Dans les situations critiques de la vie, ceux qui sont assaillis par la disette, la pauvreté, la crainte et d'autres conditions pénibles, peuvent se tourner vers Dieu, le berger plein de bonté qui n'oublie aucun de Ses enfants.
Obéir aux appels divins c'est se laisser conduire vers les richesses célestes, et alors les besoins humains ne manqueront pas d'être satisfaits.
C'est ce que firent plusieurs fonctionnaires, qui étudiaient la Christian à la suite de deux pillages qui, il y a quelques années, avaient non seulement paralysé toute activité économique productive, mais surtout avaient contribué au délabrement de toutes les infrastructures industrielles, routières, sanitaires et scolaires du pays. Le gouvernement, sans ressources, se trouva dans l'incapacité d'assurer les salaires des agents et fonctionnaires de l'État, lesquels décidèrent alors de déclencher une grève illimitée.
Depuis le début de leur carrière professionnelle, les fonctionnaires étaient habitués à ne compter que sur leurs salaires qu'ils touchaient régulièrement et mensuellement. Or, contre toute attente, l'État se trouvait dans l'impossibilité de garantir le versement régulier de ces salaires. Et au fur et à mesure que la période de transition se prolongeait l'imbroglio politique ayant élu domicile dans le pays ces fonctionnaires grévistes étaient carrément abandonnés à leur triste sort. Sans salaires pendant de nombreux mois, sans aucun autre moyen de subsistance, la plupart se trouvèrent confrontés, avec leur famille, à de graves problèmes.
Durant cette période, des étudiants de la Christian Science, lors de réunions du mercredi de l'église, ont expliqué qu'ils se sont attachés à l'idée que l'univers divin ne contient pas de limites et que personne n'est dépendant d'un salaire comme seul moyen sûr de survie. Ils ont également expliqué comment diverses activités qu'ils avaient entreprises se révélèrent plus productives que le salaire mensuel. Ils furent en mesure d'assurer la subsistance de leur famille en reconnaissant et en comprenant que Dieu est la seule source de nos ressources. Jésus n'affirma-t-il pas qu'il était « venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance (Jean 10:10). Dieu répand sur tous Ses enfants, sans exception, l'abondance du bien. L'homme en tant qu'image de Dieu, reflète cette abondance, c'est-à-dire qu'il peut se servir de toute idée juste qui lui vient de Dieu car l'homme, image de l'Esprit, ne saurait être séparé de ce que Dieu lui fournit. Voilà ce qui détruit la crainte de la pénurie parce que l'Esprit étant infini, cette source de bénédictions est infinie. On lit dans Science et Santé: « ... à toute heure l'Amour divin dispense tout bien à l'humanité entière. (p. 494)
La promesse biblique, « L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien est à mes yeux une invitation toujours pressante du Berger à détourner les regards des conditions matérielles illusoires et à les tourner vers les réalités spirituelles et impérissables. Cette nouvelle vision apporte guérisons et bénédictions.
    