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La puissance et l'impact d'un sermon et d'une guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1999


Je suis actuellement aumônier dans un corps de l'armée des États-Unis cantonné à Heidelberg, en Allemagne.

J'ai eu la possibilité de voir l'Amour divin éliminer les barrières entre les nations et entre les religions.

Dans son Message de 1901 qu'elle adressa à L'Église Mère, Mary Baker Eddy déclare: « Le seul élément adverse que les sectes ou les diverses confessions peuvent rencontrer dans la Science Chrétienne, c'est la Vérité opposée à toute erreur, spécifique ou universelle. » (p. 31)

C'est sur le champ de bataille de l'un des pays d'Europe de l'Est les plus divisés sur le plan religieux, la Bosnie, que j'ai eu l'occasion, à Pâques, l'année dernière, de prêcher l'Évangile de cette Vérité qui guérit. L'aumônier militaire, un pasteur, de Tuzla, en Bosnie, m'avait invitée à prononcer une allocution lors du service de Pâques, célébré à l'aube dans une chapelle.

La veille du Vendredi saint, jour de mon départ pour Tuzla, un incident a orienté ma pensée, plus que toute autre chose, vers la mission de guérison de la Science du christianisme et le rôle que je jouais en faisant connaître au monde le message de cette mission de guérison qu'apportait Mary Baker Eddy.

Pendant que, dans la cuisine, mon mari ouvrait une boîte de conserve pour le chat, je tenais ce dernier dans mes bras. Au bruit de l'ouvre-boîte électrique, le chat s'est échappé; il a enfoncé profondément les griffes de ses pattes arrière dans la peau de mon visage en ouvrant deux larges plaies sur ma lèvre inférieure et en laissant des marques sur mon menton.

Lorsque je me suis regardée dans un miroir, je me suis dit que l'état de mon visage allait se remarquer et susciter de nombreux commentaires. Sachant que c'était le message, et non la messagère, qui devait attirer l'attention, j'ai demandé à Dieu de m'aider à voir sur quel point précis cet incident devait m'inciter à prier.

J'ai pensé à l'atmosphère dans laquelle j'allais donner mon sermon de Pâques, et j'ai vu qu'il fallait nier les événements ou les circonstances qui suggéraient l'inharmonie. J'ai compris l'importance d'être plus vigilante et d'affirmer la loi divine de l'harmonie et de l'Amour universels.

Le sectarisme matériel suggère que les gens doivent se quereller sur des questions telles que: Qui va obtenir les faveurs de Dieu par ses prières ? Qui est digne de recevoir l'héritage divin ? Qui sont les enfants qui seront les élus de Dieu ? Le sectarisme plane au-dessus des champs de bataille du Proche-Orient, du Kosovo, de l'Inde et du Pakistan. Des lieux pourvus d'armes de destruction. Mais en même temps, je sais, parce que je l'ai vu, que le levain est à l'œuvre sur ces champs de bataille, au nom du Christ.

J'ai réfléchi au passage d'Écrits divers que j'avais remarqué en pensant à ma propre situation: « Nous devrions donc aller de l'avant dans la vie [...] avec un caractère si bien veillant que les frictions du monde ne pourront porter atteinte à notre sensibilité; [...] avec un amour assez vaste pour couvrir le mal du monde entier, et assez doux pour neutraliser l'amertume que ce dernier recèle — décidés à ne pas être offensés lorsqu'il n'y a pas de mauvaise intention, ni même s'il y en a une, à moins que l'offense ne soit faite à Dieu. » (p. 224)

Le lendemain matin, dans l'avion nous emmenant à Tuzla, le rabbin qui voyageait avec nous pour célébrer les services de la Pâque juive a remarqué les blessures sur mon visage. Je lui ai expliqué ce qui s'était passé avec le chat, puis j'ai continué à prier et à me préparer pour le service de Pâques.

Quand je suis arrivée à Tuzla, j'ai eu la surprise d'apprendre qu'on me demandait de prononcer un sermon du Vendredi saint pour la brigade suédoise. Il m'est alors venu à l'esprit de leur faire part d'une guérison que j'avais eue, ce qui a été très apprécié des soldats suédois et a provoqué une conversation sur la guérison au cours de la soirée.

Le samedi, tandis que je priais en me servant des œuvres de Mary Baker Eddy, en particulier Science et Santé, l'idée m'est venue avec insistance de faire des deux symboles imprimés sur la couverture du livre d'étude, la croix et la couronne, le message central de mon sermon. Pour moi, la croix représentait la haine du monde pour la Vérité, haine qui se manifeste par les divisions, les séparations et les barrières religieuses. La couronne était le symbole de la résurrection, l'événement déterminant qui démontre l'Amour divin et le pouvoir spirituel, absolu.

J'ai centré le message sur les propres paroles de Mary Baker Eddy, que j'ai citées au cours du sermon en précisant qu'elles étaient tirées de son ouvrage principal, Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Revêtu de la panoplie de l'Amour vous êtes à l'abri de la haine humaine. » (p. 571) J'ai fait remarquer la pertinence de ce passage en le liant à la situation en Bosnie et dans d'autres régions du monde qui luttaient encore contre la croyance que la haine est un pouvoir; contre la croyance que les divisions sont inévitables à cause des sectes ou des credos.

Le reste du sermon portait sur les paroles de Mary Baker Eddy. J'ai lu la définition de « panoplie » dans le dictionnaire qui, en anglais, peut aussi être quelque chose qui « défend ou protège complètement ». Je leur ai assuré que rien d'extérieur — malgré l'environnement apparent dans lequel ils travaillaient pour préserver la paix — n'avait le pouvoir de les atteindre puisqu'ils étaient revêtus de la panoplie de l'amour de Dieu. Je les ai aussi engagés à considérer que le pouvoir de la panoplie était doublé d'une vigilance intérieure leur permettant de refuser la haine dans leurs propres pensées.

Après le sermon, qui, réellement, était un message du pasteur de L'Église Mère, les dignitaires invités, dont plusieurs généraux, se sont rendus dans la salle à manger pour prendre leur petit-déjeuner avec les soldats. Le général major Ellis, Commandant de Task Force Eagle, m'a fait venir pour m'expliquer que les officiers assis à sa table parlaient encore du sermon. Ils lui ont dit qu'ils en avaient entendus un grand nombre, mais qu'ils se souviendraient de celuilà. Plusieurs personnes ont commenté l'illustration ou l'idée qu'ils avaient préférée dans le sermon. Je n'oublierai jamais ce que m'a dit le président des chefs d'état-major des trois armées, qui était là avec sa femme. Il a trouvè que le sermon incitait à la réflexion et il a cité, tout particulièrement, l'exemple de la « panoplie » et « Ne pas se juger offensé ».

J'étais si reconnaissante envers Mary Baker Eddy pour le message de son livre qui s'adresse à tous, quelle que soit l'appartenance religieuse. Il nous prêche chaque jour, pourtant je commençais tout juste à comprendre ce qu'elle envisageait pour l'avenir de son livre dans I'Article XIV, section 1 du Manuel de L'Église Mère, où elle ordonne « la Bible et Science et Santé avec la Clef Des Écritures, Pasteur de L'Église Mère — La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Mass », puis elle ajoute qu' « ils continueront à prêcher pour cette Église et pour le monde ».

Dans l'avion qui nous ramenait à la maison cet après-midi là, j'ai eu la surprise de voir le rabbin qui pointait son doigt vers mon menton. Quand le bruit de l'avion a diminué, il m'a dit qu'il avait pris des pages de notes pendant le sermon. Il m'a expliqué qu'il avait souhaité l'entendre, parce qu'il n'avait jamais vu, de ses yeux, une guérison aussi complète de blessures graves se produire en quelques heures.

Lorsque nous sommes arrivés en Allemagne, l'officier responsable des affaires publiques, qui partait pour Washington afin de prendre le poste d'agent de presse du Secrétaire d'État aux armées, a remarqué qu'il n'y avait plus aucune trace des blessures qu'elle avait vues jeudi soir. Elle m'a dit qu'elle comprenait maintenant certaines choses qu'elle avait lues dans Science et Santé, que je lui avais donné, et qu'elle ne priait plus du tout de la même façon. Plus tard, dans une lettre, elle a parlé à quelqu'un de ma guérison: « Il n'y avait absolument aucune marque sur sa lèvre, pas même une petite ligne blanche. [...] Je lui ai simplement demandé si elle était parvenue à ce résultat juste en priant. » Lors de notre conversation, elle avait ajouté qu'elle commençait à saisir ce que cela signifie de déclarer que la matière n'est rien. En outre elle m'a dit qu'elle avait donné un exemplaire du livre à son adjoint, un major, qui s'intéressait à son message de guérison.

Il n'y avait pas beaucoup de miroirs en Bosnie, en tout cas très peu qui n'étaient pas brisés. Je n'étais donc pas réellement consciente du fait que les blessures étaient complètement guéries. Mais je savais que ce qui était arrivé à mon visage n'était que le reflet de ce qui se passait dans ma pensée, dans cette région du monde déchirée sur le plan ethnique, religieux et politique. Le levain de la présence curative du Christ — le levain du christianisme primitif — était à l'œuvre. Là même. Dans ce lieu même qu'on appelle la Bosnie. Les paroles de Science et Santé, exprimant les idées données par Dieu à son auteur, avaient inspiré, façonné et communiqué ce message de Pâques et, en même temps, m'avaient guérie — publiquement et totalement.

Voici ce qu'écrit notre Leader au sujet du christianisme: « N'oubliez jamais que le christianisme n'est pas seulement un don, mais qu'il est aussi une évolution progressive vers le Christ; ce n'est ni un credo ni un dogme — une chimère philosophique — ni l'opinion d'une secte qui s'efforce de subjuguer ses rivales et de persécuter celle qui la devance. Le christianisme est le commandement que l'Amour divin donne à l'homme d'être semblable au Christ — d'imiter les paroles et les œuvres de notre grand Maître. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 148.)

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