Il est inévitable que les gens se rapprochent de leur véritable origine divine, le seul Dieu. Puisque l’homme est en réalité l’image de Dieu, l’Esprit, et qu’il est donc spirituel, il est normal que nous trouvions le monde matériel de plus en plus énigmatique et que nous recherchions le sens profond spirituel de l’être, la réalité de l’existence.
La réalité spirituelle est toujours présente pour être discernée et il est toujours possible de faire disparaître les croyances qui l’obscurcissent afin que sa beauté rayonne davantage. A propos de l’obscurcissent afin que sa beauté rayonne davantage. A propos de l'univers spirituel, Science et Santé nous dit: « Pour le sens matériel, cet univers divin est vague et lointain, estompé dans les teintes sombres du crépuscule; mais bientôt le voile se lève et la scène se trouve inondée de lumière. » Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 513.
Il y a des signes qui indiquent que la lumière inonde la pensée humaine dans certains domaines. Par exemple, dans la préface d’un livre qui examine les changements survenus dans l’ « histoire » fondamentale – la vision du monde qui est à la base des comportements de la société – un neurologue, Sir John Eccles, fait l’observation suivante: « Nous sommes coincés entre la vieille histoire et les douleurs de l’enfantement provoquées par la nouvelle histoire. » Robert M. Augros et George N. Stanciu, The New Story of Science: Mind and the Universe (Lake Bluff, Ill.: Regnery Gateway, Inc., 1984), p. VII.
Qu’est-ce qui est à l'origine de ce changement de point de vue? Une parabole de Jésus-Christ nous donne la réponse. Il compare le royaume des cieux au levain « qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée » Matth. 13:33.. En commentant cette parabole, Science et Santé affirme: « Dans leur signification spirituelle, la Science, la Théologie et la Médecine sont des modes de la pensée divine, qui embrassent des lois spirituelles émanant du pouvoir et de la grâce invisibles et infinis. La parabole peut signifier que ces lois spirituelles, altérées par un sens matériel perverti de ce qu’est la loi, sont représentées métaphysiquement par trois mesures de farine, c’est-à-dire trois modes de la pensée mortelle. Dans toutes les formes mortelles de la pensée, on fait à la poussière l’honneur de la considérer comme l’état naturel des hommes et des choses, et les modes de mouvement matériel sont honorés du nom de lois. Cela continuera jusqu’à ce que le levain de l’Esprit transforme entièrement la pensée mortelle, comme la levure transforme les propriétés chimiques de la farine. » Science et Santé, p. 118. On considére que le levain possède les caractéristiques d’attaque et de pénétration qui pourraient se manifester sur un champ de bataille. Voir The Abingdon Bible Commentary (New York/Nashville: Abingdon Press, 1929), p. 978. Il transforme.
Quels signes a-t-on de l’activité du levain de l’Esprit ? D’abord, il a réveillé la pensée humaine en la sortant du dogme et de la superstition du Moyen Age au point qu’elle a commencé à percevoir l’existence en termes de lois qui sont universelles. Dans un tel climat de pensée, il devient possible de constater que le christianisme est régi par des lois. Et à la suite de la découverte de la Christian Science, les lois formulées par les sciences naturelles se sont peu à peu écartées des explications techniques des années précédentes pour adopter de plus en plus la possibilité d’une intelligence supérieure qui gouverne.
• Au siècle dernier, on considérait le temps, l’espace, la matière et l’énergie comme absolus. Or, depuis la formulation d’une théorie générale sur la relativité, des signes indiquent qu’on voit dans ces éléments une structure dynamique où chacun devient un aspect des autres tout en obéissant à un ordre inhérent qui les unit. Voir Stephen Hawking, The Illustrated Brief History of Time (New York: Bantam Books, 1996). Cela met plus l’accent sur une loi dominante que sur des formes matérielles solides.
• Au siècle dernier, on considérait que la matière était substantielle et indépendante de tout facteur. Or, les recherches entreprises dans la physique quantique ont montré qu’il existerait toujours un élément d’incertitude quand on prédit l’état final d’un système en partant des circonstances initiales. A l'époque, on considérait que la matière était uniquement constituée de probabilités mathématiques, cependant il est apparu que cette théorie était contraire à la raison. Et aux yeux de certains physiciens, au niveau subatomique, la matière dépendait de la conscience, c'est-à-dire qu'elle semblait prendre une forme bien définie seulement quand elle était observée consciemment. Voir Nick Herbert, Quantum Reality: Beyond the New Physics (Garden City, N. Y.: Anchor Press/Doubleday, 1987). Cette théorie faisait ressortir la nature énigmatique de la matière et impliquait la supériorité de la conscience.
• Pendant des siècles, on a cru pouvoir mieux comprendre le monde en en examinant des éléments de plus en plus petits. Or, depuis quelques années, certains se penchent sur la façon dont fonctionnent des systèmes entiers (comment les nuages se forment, comment la fumée s'élève, comment l'eau fait des remous). On constate de plus en plus que des activités considérées autrefois comme aléatoires, erratiques et imprévisibles, suivent un ordre et un schéma déterminés. Voir James Gleick, Chaos: Making a New Science (New York: Penguin Books, 1987) et M. Mitchell Waldrop, Complexity: The Emerging Science at the Edge of Order and Chaos (New York: Simon & Schuster, 1992).
• Au siècle dernier, on pensait que l'évolution des êtres vivants subissaient des mutations imprévisibles auxquelles seuls les plus robustes survivaient. A présent, certains sont enclins à voir dans l'émergence des formes de la vie l'effet plus en plus diversifié et complexe d'un principe créateur. Voir Fritjof Capra, The Web of Life: A New Scientific Understanding of Living Systems (New York: Anchor Books, Doubleday, 1996).
• En outre, on considérait le corps comme une machine et la santé comme l'effet d'un mécanisme organique fonctionnant comme il faut. Aujourd'hui, on pense de plus en plus que le corps est un système dans lequel les facteurs physiques, mentaux et spirituels coopèrent afin de maintenir son bien-être. Voir Larry Dossey, Prayer is Good Medicine (San Francisco: Harper, 1996) et Herbert Benson, Timeless Healing (New York: Scribner, 1996). Cette théorie met l'accent davantage sur les éléments mentaux et spirituels.
• Auparavant, on considérait que l'esprit humain était un produit dérivé du cerveau. Or, un neurologue de notre siècle a observé que l'esprit est indépendant du cerveau. Et récemment, on a remarqué que l'esprit n'agissait pas à partir d'un endroit précis. Cette observation a incité certains à penser qu'il s'agissait peut-être d'une essence universelle, voire fondamentale. Voir Larry Dossey, “Lessons From Twins: Of Nature, Nurture, and Consciousness,” Alternative Therapies in Health and Medicine, mai 1997, Vol. 3, n° 3, p. 11.
Ces développements, pris dans leur ensemble, contribuent à une nouvelle vision des choses, une vision qui accorde moins d'importance à la prétendue matière en tant que substance pour en donner davantage à l'ordre, à l'évolution et aux progrès visibles sur la scène humaine. De plus en plus, on constate que les pensées, les relations et les systèmes humains sont réceptifs à une intelligence supérieure qui gouverne. Même si on n'admet pas ouvertement que la manifestation d'une intelligence suprême est Dieu, l'ordre et l'intelligence ont leur source en Dieu, dans le Principe et l'Entendement divins, qui sont synonymes de la Divinité. Ainsi, le créateur de la fondation John Templeton, une fondation qui s'efforce d'acquérir une connaissance spirituelle grâce à la recherche scientifique, commence une analyse d'un grand nombre de ces découvertes scientifiques en disant: « C'est un ouvrage sur les signaux de la transcendance, sur les signaux indicateurs pointés vers l'Infini qui ne nous sont pas révélés par le mysticisme, mais par les découvertes scientifiques les plus récentes. » John M. Templeton et Robert L. Herrmann, The God Who Would Be Known: Revelations of the Divine in Contemporary Science (San Francisco: Harper & Row, 1989), p. 1.
Une meilleure prise de conscience d'une intelligence suprême ne signifie pas, bien entendu, qu'on ne doit plus se préoccuper des prétentions de l'entendement charnel, qui est « inimitié contre Dieu », ainsi que le dit saint Paul. En fait, à mesure que la nature mentale de l'existence devient plus apparente, il est impératif de faire la distinction entre les véritables pensées venant de Dieu et les croyances mortelles erronées qui les contrefont. L'adoption actuelle de nouveaux modèles de pensée devrait permettre de détourner la pensée du matérialisme rigide vers une lumière spirituelle plus éclatante. Ce changement prouve la véracité de l'observation suivante faite par Mary Baker Eddy: « Nous sommes au sein d'une révolution; la physique cède lentement à la métaphysique; l'entendement mortel se révolte contre ses propres limites; las de la matière, il voudrait saisir la signification de l'Esprit. » La guérison chrétienne, p. 11.
De plus en plus, on constate que les pensées, les relations et les relations et les systèmes humains sont réceptifs à une intelligence supérieure qui gouverne.
Disciples modernes de Jésus-Christ, notre Sauveur, nous sommes en mesure de guider les progrès vers la lumière dans la conscience humaine. Nous pouvons aimer et lutter pour démontrer la vision purement spirituelle de l'existence que notre Maître a démontrée de façon magistrale. Jésus n'était pas limité par l'espace; il pouvait se déplacer instantanément. Le temps n'était pas un obstacle pour lui; au moment de la transfiguration, il s'est entretenu avec Moïse et Élie qui n'avaient pas foulé la terre depuis des siècles. Les forces et les lois matérielles ne le contraignaient pas; il a apaisé une tempête et a marché d'un pas assuré sur les flots. Un organisme physique gravement atteint ne lui cachait pas l'identité spirituelle dans sa perfection; il a guéri la déformation congénitale. Pour lui, la conscience n'était pas confinée dans un cerveau; il a prédit des événements à venir, il connaissait les pensées non formulées et a guéri des gens à distance. Grâce à l'étude, la prière, la purification de la pensée et la démonstration spirituelles, nous verrons s'illuminer l'univers divin et, par conséquent, nous soutiendrons et nous guiderons l'avancée inévitable du genre humain vers la lumière.
Cet article aborde un sujet semblable à ceux qui seront traités lors d’une conférence internationale qui se tiendra du 6 au 8 août 1998, à l’intention de la communauté universitaire.
Cette conférence aura pour thème « Pionniers du millénium spirituel ».
Pour de plus amples renseignements, veuillez vous reporter à la page 40.
