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Buuut !!!!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1998


Buuut de Platini ! Buuut de Ronaldo ! Buuut de Zidane ! Ce mois-ci, un grand nombre de gens vont encourager l'équipe de leur pays dans l'espoir de voir leurs joueurs de football favoris marquer de nombreux buts magnifiques.

Les athlètes, de leur côté, se préparent à faire de leur mieux pour ramener la coupe du monde dans leur pays.

Il y a des dizaines d'années, un jour mémorable, un jeune Brésilien, âgé d'environ douze ans, jouait au football sur le trottoir d'une rue de Zurich, en Suisse, où il a habité avec sa famille pendant quelques années. Il se sentait en pleine forme, il marquait des buts dans un match entre copains. Deux heures plus tôt, d'une façon très différente, il avait marqué le « but » le plus important de sa vie, et il a su que, désormais, il serait une personne nouvelle, complètement différente.

Depuis toujours, il était un enfant maladif, affligé de problèmes respiratoires. Il venait de passer la matinée au lit, s'efforçant à grand peine de respirer. Le médecin lui avait ordonné de ne pas aller à l'école pendant deux mois et avait dit à sa mère que même si l'enfant survivait à cette crise, il n'atteindrait peut-être pas l'âge adulte, parce qu'il était trop faible. La mère, désespérée, a raconté ses malheurs à une voisine. Ils vivaient dans un pays étranger à un moment où la guerre, la Première Guerre mondiale, faisait rage en Europe. Ses ressources diminuaient et l'un de ses enfants était très malade. La voisine lui a tendu une main secourable, avec beaucoup d'amour, en disant: « Pourquoi ne l'emmenez-vous pas voir un praticien de la Christian Science ? »

La mère a donc emmené son fils, si faible qu'il pouvait à peine marcher, chez une praticienne de la Christian Science qui lui a dit que Dieu est Amour, et que Dieu était avec lui, maintenant même. Puis la praticienne est demeurée silencieuse un long moment. Pendant ce silence, l'enfant a commencé à ressentir une douce chaleur dans son corps, un bien-être qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant. Il se sentait bien, il se sentait fort. Il pouvait respirer ! Il a su, tout de suite, avec une certitude qu'il n'a jamais oubliée, qu'il était guéri. Il s'est rendu compte de cela, pendant ces minutes de silence au cours desquelles la praticienne priait.

En arrivant à la maison, il a monté les escaliers en courant, ce qu'il n'avait jamais pu faire auparavant. A l'exemple de la plupart des petits Brésiliens, il a pris son ballon de football et est allé chercher quelques camarades pour qu'ils jouent avec lui. Je connais bien cette histoire, parce le garçon était mon père et la femme ma grand-mère.

Chaque fois que mon père faisait allusion à sa première guérison par la Christian Science, je pensais à la grande humilité dont avait fait preuve ma grand-mère en se tournant vers une méthode qui lui était totalement inconnue. La praticienne avait compris la vérité concernant l'homme, l'homme tel que Dieu l'a créé, à Son image et à Sa ressemblance. Elle leur avait parlé de la loi divine du bien, une loi qui était en vigueur à l'instant même. Avec humilité, l'enfant et sa mère avaient accepté ce fait. Ils avaient trouvé le pouvoir de guérison du Christ. Le Christ, le message rédempteur de Dieu, avait touché la conscience du garçon, et il avait été guéri. La mère et l'enfant avaient compris qu'il ne s'agissait pas d'un miracle; c'était le résultat d'une méthode chrétienne et scientifique de penser et de prier.

Après la guerre, mon père est retourné au Brésil. C'était un jeune sportif plein de vitalité. Il a mené une existence très active. A la suite de cette journée remarquable, il a passé près de soixante-quinze ans à étudier la Christian Science. Il a marqué de nombreux « buts » en s'efforçant de secourir les autres, car il avait conservé intacts son amour et sa gratitude pour la Science du christianisme qui lui avait sauvé la vie.

A la veille du coup d'envoi de la coupe du monde, les footballeurs de nombreux pays sont rassemblés dans des stages d'entraînement. Chaque équipe prépare ses meilleurs joueurs. Des milliers de personnes vont se rendre en France pour assister aux matches. Des millions resteront devant leur poste de télévision pour encourager leur pays. Dans l'antiquité aussi, les gens allaient au stade et dans les arènes pour voir leurs athlètes remporter des prix et pour admirer leurs performances. Bien entendu, l'apôtre Paul était au courant des compétitions sportives qui se déroulaient à son époque. Il savait exactement quel était le prix le plus important à remporter: « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. » I Cor. 9:24, 25.

ll existe un prix destiné à chacun... C'est un prix qu'on découvre à travers l'immense amour de Dieu qui s'exprime dans notre existence.

A maintes reprises, par le passé, je me suis assise devant ma télévision pour regarder un match de la coupe du monde. Bien sûr, j'encourageais mon équipe. Bien sûr, j'admirais les champions. Pourtant, je n'oubliais pas ce qui constitue un vrai champion: non pas l'esprit de compétition agressif qui cherche à détruire l'adversaire, mais le désir de faire de son mieux, de montrer force et domination, de vaincre les limites et de rester humble. Ces qualités ne sont-elles pas l'expression de la « couronne incorruptible » ?

Cette couronne incorruptible — le « but » que mon père a marqué à l'âge de douze ans — n'a anéanti personne. Au contraire, elle s'est révélée une bénédiction pour de nombreuses personnes. Or, il lui avait fallu de l'humilité pour accepter ces nouvelles idées. Ces idées l'ont rendu meilleur. Cette année encore, je me réjouis à l'avance d'encourager mon équipe en regardant les matches de la coupe du monde à la télévision. Et je me dirai que personne n'est éloigné de la présence de Dieu qui est l'Entendement toujours présent. Personne ne peut perdre ni échouer, personne ne peut être privé de Son amour. Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Christian Science, écrit dans son livre Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Les idées infinies de l'Entendement courent et s'ébattent. Elles gravissent en toute humilité les cimes de la sainteté. » Science et Santé, p. 514.

Il existe un prix destiné à chacun, qu'on pratique un sport, qu'on participe à un championnat ou non. C'est un prix qu'on découvre à travers l'immense amour de Dieu qui s'exprime dans notre existence. Tout le monde est capable de remporter ce prix en ayant confiance en Dieu, en ayant foi en quelque chose au-delà de ce que les yeux nous montrent. La confiance comprend l'humilité. Elle rend réceptif à la présence vivifiante du Christ, à cette nouvelle façon de penser qui apporte la paix, le bonheur et la guérison. Elle permet à tous de marquer des buts de compréhension spirituelle et de réalisation digne de respect.



Terrain de foot, terrain d'entente !

Dariush Mostafavi, président de la Fédération iranienne de football, s'exprimait ainsi lorsqu'il a appris que son équipe devrait rencontrer l'équipe américaine:

« Pour nous, ce sera un match comme un autre. Le foot, c'est la paix. Nous sommes amis avec tout le monde sur un terrain. Ce qui compte, c'est qu'après vingt ans d'absence nous retrouvions la grande famille du football. »

(Le Monde, 6 décembre 1997)

Le football sans violence

[Le football] a trop de fans pacifiques dans le monde pour que la violence puisse être considérée comme inhérente à ce sport. La fierté légitime qui unifie les supporters autour de leur équipe devrait les combler suffisamment pour ne pas se transformer en haine contre l'adversaire. [...]

(The Christian Science Monitor,8 février 1995)

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