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L’homosexualité, comment y répondre ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1998


L’homosexualité est une question qui divise. Si l’on en croit les médias aux opinions partagées, on en concluera peut-être que ce problème ne sera jamais résolu. Les deux côtés défendent fermement leurs points de vue souvent fondés sur l’incompréhension ou la peur.

Est-ce une raison pour se décourager ?

Malgré le caractère peu concluant des différentes opinions, nous disposons d’une source d’intelligence infinie qui nous fournit les réponses et les directives nécessaires à la résolution de tout dilemme, et nous aide à prendre une décision. Cette source, c’est Dieu. Il est l’Entendement; et cet Entendement nous connaît parfaitement. Dieu est toujours présent et nous aime tous, Ses enfants bien-aimés, en nous donnant une raison d’être et en nous guidant. Chacun de nous est l’idée parfaite de l’unique Entendement.

Dieu communique avec tous Ses enfants. Et nous sommes directement liés à Lui. Ce lien est constant et indestructible – rien n’a le pouvoir de le mettre en péril. Et il est impossible que deux personnes se trouvent exactement au même point, et apprennent exactement la même chose, au même moment. Par conséquent, personne n’est en mesure de savoir ce que nous devons apprendre et de définir la façon dont nous devons l’apprendre. Cependant, Jésus-Christ nous montre comment trouver notre voie et progresser spirituellement; les leçons que chacun de nous a besoin de tirer de ce qu'il enseigne deviennent claires, quand nous écoutons Dieu et que nous Lui obéissons avec humilité et persévérance.

L'un de mes meilleurs amis est homosexuel, et il s'inquiétait d'entendre de nombreuses opinions formulées au sujet de l'homosexualité qui sous-entendaient qu'il avait besoin d'être guéri. Il se demandait si quelqu'un avait le droit de lui dire une chose pareille.

En réfléchissant à sa question, il m'a semblé que Jésus y répond de façon très précise quand Pierre, inquiet de la situation d'un autre homme, l'a interrogé: « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Le Maître a déclaré: « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi. » Jean 21:21, 22.

Dans Non et oui, Mary Baker Eddy confirme: « Je recommande que les Scientistes Chrétiens ne fassent aucune distinction entre les personnes, mais pensent, parlent, enseignent et écrivent la vérité de la Science Chrétienne sans tenir compte de la personnalité bonne ou mauvais dans ce champ d'activité. Laissez au Père, dont la sagesse est infaillible et l'amour universel, le soin de distinguer entre les caractères individuels, de les séparer et de les guider. » Non et oui, p. 7.

Alors, qu'est-ce qui a besoin d'être guéri ? Pour certains, c'est peut-être la haine. Pour d'autres, l'intolérance, l'incompréhension. Pour d'autres encore, c'est peut-être la sensualité, l'immoralité ou l'adultère. Et nous avons part à l'élimination de ces défauts quand nous refusons de les attribuer à quelqu'un. Nous pouvons tous prier afin de corriger la vision que nous avons de l'homme comme étant autre chose que l'idée divine parfaite. Cela implique de dénoncer le mensonge prétendant que l'homme créé par Dieu est capable de se montrer critique ou d'être un pécheur. Quand nous nous efforçons de voir seulement l'homme réel. l'image et la ressemblance de Dieu, nous avons la preuve de l'existence de cette vérité autour de nous, et nous sommes en mesure d'apporter notre aide à notre prochain. Si c'est vraiment ce que nous faisons, nous aidons l'humanité, de façon significative, à percevoir ce qui est juste au sujet de cette question comme pour d'autres.

Cette vision spiritualisée procure la guérison et la paix. Je parle par expérience. A un moment donné de mon existence, la sensualité occupait une grande partie de mes pensées. Je la considérais comme une part indéniable de mon identité, définissant qui j'étais. La moindre allusion à la nécessité d'abandonner cet état d'esprit m'aurait paru ridicule. En me voyant ainsi, je me sentais belle et intéressante, et je nourrissais donc ce sentiment.

Bien que je ne sois pas homosexuelle, mon attitude était familière à l'ami dont j'ai parlé qui, lui, l'était. Nous avions de nombreux points communs dans la façon dont nous menions notre existence. Néanmoins, à mesure que le temps passait, nous aspirions aussi à nous appuyer sur une base plus spirituelle. Mon ami est devenu membre d'une église qui n'accordait aucune importance à ses pratiques sexuelles. J'ai choisi de devenir membre de l'église de la Christian Science que je fréquentais. (Il n'y avait personne dans ma vie à ce moment-là.)

Nous pouvons tous prier afin de corriger notre vision de l'homme comme étant autre chose que l'idée divine parfaite.

En travaillant au sein de différents comités, je me suis peu à peu aperçue qu'il existait une norme morale qui n'était pas très claire dans mon esprit. Je pensais que je devais simplement obéir à la lettre de la loi morale, mais à présent, je découvrais que se libérer de la sensualité allait bien plus loin. Je n'étais pas sûre de pouvoir respecter cette norme, et j'avais de plus en plus l'impression d'être une hypocrite. J'avais peur de nuire à l'église en continuant de participer à ses comités, même si j'aimais cette église de tout mon cœur.

Finalement, ne sachant plus quoi faire, j'ai expliqué ma situation à un membre, sans détour. Je lui ai demandé franchement de me dire si elle considérait que j'étais qualifiée pour continuer mon travail de membre. Je n'oublierai jamais sa réaction. Les larmes aux yeux, elle m'a simplement prise dans ses bras en me disant: « Dieu te guidera. » J'étais stupéfaite. Elle n'a pas cherché à me juger ni à juger ce que je lui avais dit, mais elle avait compris que j'étais entre les mains de Dieu.

Profondément impressionnée par l'amour et la tolérance que cette merveilleuse amie et les membres de mon église m'ont témoignés, je me suis éloignée d'eux pour réfléchir honnêtement à ce que je faisais et à mes mobiles. Très vite, j'ai acquis la sagesse et la force spirituelle nécessaires pour abandonner une vision sensuelle de moi-même et le fardeau qui l'accompagnait. J'ai commencé à me voir spirituelle, joyeuse et parfaite. Les bienfaits que cette nouvelle vision de moi-même m'ont apportés, ainsi qu'à ma famille et à mon église, sont innombrables.

Cette guérison m'est très précieuse parce qu'elle m'a montré non seulement la possibilité de rédemption indéniable, mais aussi le besoin de se libérer de la tendance à juger et à blâmer certaines personnes. C'est l'amour véritable, et non le blâme, qui m'a aidée à mes propres conclusions. En ce qui concerne mon ami homosexuel, je pense qu'il progresse aussi, car je suis sûre que Dieu lui communique la vérité à propos de son identité spirituelle, tout comme Il me la communique.

L'Amour est plus puissant que toute autre chose pour triompher de la résistance aux progrès et élever la pensée. L'expérience m'a convaincue que, en dehors du mariage légal, la chasteté est le seul style de vie qui favorise la croissance et la stabilité spirituelles. Cependant, même dans le mariage, je sais que nous devons encore nous débarrasser de la croyance que nous sommes des mortels sensuels. Je suis parvenue à cette conclusion, non pas parce qu'on m'en a persuadée, mais par expérience et grâce à l'Amour divin exprimé par ce membre de mon église.

Nous pouvons toujours faire confiance au gouvernement de l'Amour divin et laisser le soin à Dieu de modeler la pensée.

Aujourd'hui, à chaque fois que je fais la connaissance de quelqu'un qui « fait ce que je ne ferais jamais » ou lorsque j'en entends parler, je me rappelle la réaction du membre de mon église, et je m'arrête. Mon rôle consiste à me montrer aimante, patiente et humble. Je me dis que c'est le rôle de Dieu, non le mien, de guider Ses enfants bienaimés. Parfois, tout ce qu'une personne a besoin d'apprendre, c'est qu'elle est aimée – aimée avec pureté. Nous pouvons toujours faire confiance au gouvernement de l'Amour divin et laisser le soin à Dieu de modeler la pensée. Science et Santé affirme: « En obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amour l'erreur adamantine – la volonté personnelle, la propre justification et l'amour de soi – qui fait la guerre à la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 242.

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