Il y a quatre ans, juste avant Noël, j’ai commencé à avoir mal à un œil, puis aux deux yeux. Je me suis dit que je m’étais fatiguée la vue, et j’ai pris rendez-vous avec un oculiste afin qu’il change les verres de mes lunettes. En raison de la douleur, j’ai aussi appelé une praticienne de la Christian Science pour qu’elle me donne un traitement. La douleur a disparu, mais je voyais très mal.
Après avoir examiné longuement mes yeux, l’oculiste n’a trouvé aucune trace de la maladie. En outre, ma vue s’était améliorée.
Chez l’oculiste, j’étais incapable de lire même les plus grosses lettres. Le test de vision a été interrompu, et on est allé chercher un docteur pour qu’il m’examine. Il a déclaré que je souffrais d’iritis et que les cristallins étaient touchés. Il m’a recommandé de suivre un traitement médical, sinon mon état deviendrait désastreux.
J’ai signé une décharge avant de quitter son cabinet. Il m’a fallu du courage pour dire au médecin que j’étais Scientiste Chrétienne, car il se montrait inflexible. Mon mari a été une source inépuisable de force et de réconfort pendant toute cette période. j’étais si reconnaissante de cela, car, sans lui, je me serais sentie très seule.
Je me suis de nouveau entretenue avec la praticienne qui m’a assuré que je ne pouvais pas perdre la vue, parce que c’est une faculté spirituelle. Sa prise de position calme et inébranlable en faveur de la Vérité m’a immédiatement rendu l’espoir.
L’amour et la sollicitude dont Dieu m’entourait se manifestaient chaque jour. Mon mari travaillait à la maison et s’est chargé d’un grand nombre de tâches que j’étais incapable d’accomplir. Il m’a écrit quelques passages de Science et Santé en grosses lettres. Quand il ne m’a plus été possible de les lire, il m’a installée dans un coin avec des enregistrements sur cassettes du chapitre de Science et Santé intitulé « Pratique de la Science Chrétienne ». Cela m’a beaucoup aidée. Nos deux fils, rentrés pour les vacances de Noël, ont fourni deux paires de bras supplémentaires. C’était déjà un signe de guérison que d’avoir l’humilité d’accepter toute cette aide, quand on préfère faire les choses soi-même.
Au début, j’étais seulement capable d’écouter pour savoir ce que Dieu voulait que je pense et accomplisse. Je me voyais comme l’auditoire très attentif de Dieu. C’était merveilleux. J’ai remis mon existence entre Ses mains.
La praticienne priait chaque jour; je priais avec les vérités que j’avais entendues sur les cassettes ainsi qu’avec des passages de la Bible et de Science et Santé que j’avais mémorisés. Je n’avais pas pour but, cependant, de guérir une maladie ni de changer un état physique, mais je cherchais à mieux comprendre Dieu et le lien qui m’unissait à Lui. Tandis que j’y parvenais de mieux en mieux, le problème a diminué peu à peu.
Un cantique (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 64) sur l’une des cassettes a permis un tournant décisif. Il décrit la nature du Christ qui guérit, qui m’était révélée petit à petit. En fait, il décrit la guérison que j’étais en train de vivre ! Voici la première strophe:
Ma route va de l’ombre à la lumière,
Des sens à l’Ame, à la réalité ;
Le jour se lève et sa gloire m’éclaire,
Je chante: J’ai trouvé la Vérité !
Au bout de six semaines environ, j’ai remarqué que mes lunettes de lecture étaient trop fortes. Après avoir examiné longuement mes yeux, l’oculiste – celui qui m’avait examinée auparavant – n’a trouvé aucune trace de la maladie. En outre, ma vue s’était améliorée. Je suis infiniment reconnaissante de cette guérison.
Danville (Californie), U.S.A.
Ce ne sera plus le soleil
qui te servira de lumière pendant le jour,
ni la lune qui t’éclairera de sa lueur ;
mais l’Éternel sera ta lumière à toujours,
ton Dieu sera ta gloire.
Ésaïe 60:19
