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Toujours employé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1997


J'enseignais depuis treize ans et avais une maîtrise en pédagogie, mais j'appris qu'en raison de nouvelles conditions requises, j'allais devoir «retourner à l'école» pour suivre une année de formation complémentaire avant d'être de nouveau autorisée à enseigner.

Il me fallait absolument travailler pour subvenir aux besoins de ma famille, et pendant de nombreux mois, je fus remplie de rancœur, de colère et de peur. Le sentiment d'être inutile me submergea à mesure que j'essayais, par tous les moyens possibles, d'obtenir une autorisation d'enseigner et un travail.

Alors que j'étais sur le point de craquer, accablée sous le poids du sentiment d'être incompétente et personnellement responsable du bien-être de ma famille, je me tournai vers Dieu de tout mon cœur. L'inactivité et le chômage disparurent de mon existence et je trouvai un emploi qui me combla.

Que s'était-il passé? Il me fut révélé que j'étais toujours employée et toujours à ma place, puisque j'étais l'enfant de Dieu.

En priant, il devint de plus en plus clair qu'il me fallait abandonner tous les moyens sur lesquels je m'étais appuyée au cours des derniers mois: Je lisais régulièrement les petites annonces, consultais les offres d'emploi sur les tableaux d'affichage, appelais les services du personnel et remplissais des formulaires dans les agences pour l'emploi. Bien entendu, il n'y a rien de répréhensible dans tout cela si nous sommes guidés par l'Entendement divin. Or, je m'aperçus que je cherchais d'abord à obtenir un résultat humain — ce que Jésus-Christ appelait les choses données «par-dessus» — au lieu de chercher «premièrement le royaume des cieux», comme nous y enjoint le Maître dans le Sermon sur la montagne Matth. 6:33.. Je dus renverser l'ordre de mes priorités. Il me fallait être mentalement calme, me tourner sans réserve vers Dieu et bien comprendre qui j'étais réellement, c'est-à-dire Son enfant complète et parfaite.

L'homme est complet, c'est un fait spirituel, la réalité divine. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy déclare: «L'homme est spirituel et parfait, et, parce qu'il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne. (...) Il est l'idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes...»Science et Santé, p. 475. Par conséquent, nous avons en nous l'idée juste du foyer, des ressources, de l'emploi, de la santé, de l'affection.

Le «royaume de Dieu est proche» Voir Marc 1:15. et «au milieu de vous» Voir Luc 17:21. disait Jésus. Nous sommes donc tous déjà parfaits. La Bible nous dit dans le livre de l'Ecclésiaste: «J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu'il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu'on le craigne.» Eccl. 3:14. Nous ne recevrons jamais autant de bienfaits que ce que nous recevons à l'instant même, parce que Dieu est le bien infini, et l'homme, Son image, reflète la nature divine sous tous ses aspects. La prière me permit de dévoiler la croyance erronée prétendant que j'avais pu me trouver hors d'atteinte de la sollicitude dont Dieu nous entoure constamment. Je compris que, dans son essence même, mon emploi était mental, que mon travail consistait à prendre conscience de ma perfection, de la loi divine du bien opérant à tout moment dans mon existence.

S'attacher aux vérités spirituelles puissantes concernant Dieu et l'homme libère du manque de confiance en soi, de la soumission à des lois injustes, de l'inertie et de tout autre problème. Désirer agir en accord avec les instructions divines, et non poursuivre avec opiniâtreté un but humain, révèle un concept de l'être nouveau et plus élevé. Nous nous attendons à recevoir des bienfaits, nous avons confiance dans la Vérité, nous laissons de moins en moins la volonté humaine nous gouverner et nous progressons spirituellement. Lorsque nous nous en remettons à Dieu et suivons Ses directives, nous progressons.

A mesure que j'abandonnais les plans et les projets personnels en cessant de croire que mes possibilités d'emploi étaient forcément limitées, le sentiment de blocage, ou d'obstruction, dû à un manque de formation, de cours de qualification ou à un système bureaucratique, disparut. Je savais que rien ne pouvait m'empêcher d'être à ma place et que Dieu me révélerait où se trouvait cette place.

Au sens le plus élevé du terme, l'emploi adéquat et la place légitime sont des idées spirituelles que nous incluons. Ils n'ont rien à voir avec des conditions matérielles, mais s'expriment dans notre existence en s'ajustant parfaitement à notre individualité.

Je vis que le fait d'aimer tout particulièrement enseigner aux enfants et les qualités que cette activité requiert sont l'expression de mon individualité en tant que reflet de Dieu. La créativité, l'ordre, la compassion, la patience et l'amour pouvaient tout aussi bien être utilisées à la maison, à l'église, avec mes enfants et dans n'importe quel travail. Ces qualités ne sauraient jamais être limitées à certaines circonstances ou à un lieu précis. Par conséquent, en réalité, je n'avais pas à me déplacer pour trouver l'emploi qui me conviendrait, mais j'incluais l'idée spirituelle de l'emploi, à l'instant même.

Nous avons en nous l'idée juste du foyer, des ressources, de l'emploi, de la santé, de l'affection.

Après avoir beaucoup lutté, je fus enfin prête à céder, à vouloir faire, en toute humilité, ce que Dieu voulait. Je pris la décision d'abandonner toute idée préconçue et tout plan personnel, même si cela voulait dire abandonner la carrière que j'avais choisie: l'enseignement. Je serais là où Dieu voulait que je sois; je me soumettrais sans condition à Sa volonté; je travaillerais seulement pour Le servir.

Je compris que, dans son essence même, mon emploi était mental, que mon travail consistait à prendre conscience de ma perfection, de la loi divine du bien opérant à tout moment dans mon existence.

Ces prières m'ont apporté un merveilleux sentiment de paix et de tranquillité. Je cessai de croire qu'une personne ou une situation puisse avoir une influence quelconque sur mon bonheur ou sur mon emploi, et je ne craignis plus l'avenir.

Plusieurs semaines plus tard, on m'offrit un poste d'enseignante dans une école privée qui ne requérait pas une autorisation d'enseigner de l'État, mais me procura une magnifique occasion de vivre ce que je comprenais de mieux en mieux sur l'emploi et la raison d'être spirituelle. Ce travail nous comble de bienfaits dans de nombreux domaines et nous fait progresser, mon mari, mes enfants et moi-même.

Sommes-nous inutiles ou sans emploi? Pas du tout. Sommes-nous à la merci de circonstances ou de conditions défavorables? Nous n'avons aucune raison de l'être. Nous lisons à la première ligne de la préface de Science et Santé: «Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits.» Science et Santé, p. vii. Notre rôle consiste donc à avoir une confiance totale en l'infini. Ainsi, les nombreux bienfaits qui se présentent chaque jour nous appartiennent.

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