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Les premiers à servir la Cause

A ses débuts, la Cause de la Science Chrétienne a attiré des pionniers venus de tous les coins du monde. Ceux-ci étaient mûs par un grand dynamisme et par la conviction que cette Cause était plus importante que toutes les autres; c'est pourquoi ils lui consacraient le meilleur d'eux-mêmes. Ce dernier article et les deux qui l'ont précédé donnent un aperçu de ce qui a amené ces personnes à s'engager pour la Cause.

Ils ont répondu à l'appel: William P. McKenzie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1997


Lorsque, le jour de Noël 1894, William McKenzie, âgé de trente-trois ans, rencontra pour la première fois le Leader de la Science Chrétienne, alors âgée de soixante-treize ans, il déclara que désormais, il la servirait, «comme le membre d'un clan ayant prêté serment d'allégeance» Lettre de McKenzie à Lyman Powell, 19 août 1932, Service historique et bibliothèque de L'Église Mère..

Cette description frappante du dévouement et de la fidélité d'un homme jeune à Mary Baker Eddy et à sa mission religieuse, description qu'il donnait lui-même avec tant d'ardeur quarante ans plus tard, révèle également le caractère de cet homme. Elle traduit bien son intégrité écossaise, son idéalisme chrétien, son éloquence poétique.

Fils aîné et petit-fils de pasteurs presbytériens écossais, William McKenzie, né au Canada, fut destiné par ses parents au pastorat. Sa recherche d'une compréhension satisfaisante de Dieu commença très tôt. «A quatorze ans», raconte-t-il, «j'ai passé de nombreuses nuits sans dormir à m'interroger sur l'énigme de l'expiation et à évoquer l'horreur que suggérait "l'enfer".» Lettre de McKenzie à Septimus J. Hanna, 22 septembre 1894, Service historique.

Se débattant avec ces points de doctrine, même après avoir accompli son ministère pendant déjà quatre ans, et souffrant d'une dépression nerveuse, le pasteur McKenzie en vint à ne pouvoir accepter qu'une seule chose: «Dieu est Amour», ainsi que le disent les Écritures. Sa santé rétablie, il retourna dans sa paroisse. Souvenirs de Daisette D. S. McKenzie, p. 16, Service historique.

Peu de temps après, grâce aux efforts de Miss Daisette Stocking (qu'il épousa plus tard), il saisit la véritable signification de la Science Chrétienne. Après s'être consacré à cette Science, il prit très rapidement la décision, en septembre 1894, de se retirer de l'Église presbytérienne, car, déclarat-il, «les affaires du Seigneur ne peuvent pas attendre» Lettre de McKenzie à Hanna, 21 septembre 1894, Service historique..

Avec la même hâte, et à l'étonnement de quelques Scientistes de longue date, Mary Baker Eddy fit de McKenzie un Premier Membre de L'Église Mère le mois suivant, avant même de l'avoir rencontré. On pourra peut-être en trouver la raison dans une lettre qu'elle lui avait adressée quelques jours auparavant: «Votre poème paru dans notre Journal est comme le chant du racheté, comme les rires et les larmes du nouveau-né qui a soif du lait de la Parole. Il m'a touchée jusqu'au fond du cœur.» Lettre de Mary Baker Eddy à McKenzie, 2 octobre 1894, Service historique (L04847). Voir Journal, Vol. 12, octobre 1894, p. 297. (Au cours des cinquante année qui suivirent, William McKenzie devait toucher bien des cœurs avec ses nombreux poèmes, dont sept se trouvent dans l'Hymnaire de la Science Chrétienne.)

Cependant, même le tendre poète chrétien doit éprouver les rigueurs du disciple chrétien. «Lorsque j'étais pasteur, écrivit McKenzie à Mary Baker Eddy, je passais pour un homme bon, mais lorsque la Science atteignit le moi moral "le péché reprit vie, et moi je mourus".» Lettre de McKenzie à Mary Baker Eddy, 9 janvier 1897, Service historique.

Ce bon chrétien, apprenant ce qu'il en coûte d'être un Scientiste Chrétien fidèle, écrit: «... ma volonté, dont j'étais jadis si fier, est en train de mourir et mon cœur orgueilleux s'adoucit, jusqu'à me rendre semblable à un petit enfant, ne désirant plus conduire mais être conduit.» Lettre de McKenzie à Hanna, 22 septembre 1894, Service historique. On peut voir, à travers tout ce qu'il accomplit pour la cause de la Science Chrétienne, à quel point il remporta le combat chrétien contre lui-même.

Vers la fin du siècle, et sur les directives de Mary Baker Eddy, McKenzie était tout à la fois membre du Comité des Leçons bibliques, premier Fidéicommissaire de la Société d'Édition de la Science Chrétienne, conférencier et Premier Lecteur à Première Église, Cambridge, Massachusetts. En outre, bien sûr, il était praticien et professeur de la Science Chrétienne (ayant été instruit par Mary Baker Eddy dans sa dernière classe de 1898).

Mary Baker Eddy fit appel aux talents littéraires de McKenzie pour travailler aux différentes éditions de son Manuel de L'Église Mère. Elle lui confia également, ainsi qu'à Edward Kimball, la correction des épreuves de sa révision de Science et Santé en 1901. (Cette année-là, McKenzie se fit naturaliser américain.)

L'infatigable Leader de la Science Chrétienne attendait bien évidemment de ses fidèles qu'ils soient tout aussi inlassables à vivre ce qu'elle enseignait. «Le chant de la Science Chrétienne est: "Travaille... travaille... travaille... veille et prie".»Message de 1900, p. 2.

En 1917, McKenzie se retira du Conseil des Fidéicommissaires pour devenir rédacteur en chef du Journal, du Sentinel et du Héraut. En 1922, McKenzie redevint Fidéicommissaire. Dix ans plus tard, il fit partie du Conseil des Directeurs de L'Église Mère.

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