Ma famille a obtenu tant de guérisons au cours des années ! Il est grand temps que j'exprime, par écrit, ma profonde gratitude envers Dieu pour Sa protection puissante et Sa tendre sollicitude.
Alors que j'attendais mon premier enfant, je prenais chaque jour le temps de prier spécifiquement pour moi-même et pour l'enfant. Un praticien de la Science Chrétienne a prié aussi avec moi pendant presque toute cette période. Je m'attachais à voir le bébé comme déjà complet, parfaitement formé et entièrement spirituel. Cette pensée me donnait un sentiment de sécurité et de paix.
L'obstétricien que nous avions choisi connaissait un peu la Science Chrétienne et respectait mon désir de confier à Dieu le déroulement de la grossesse. Le moment venu, nous sommes partis pour l'hôpital. Au bout de huit heures, le docteur s'est penché vers moi et m'a calmement avertie que le bébé se présentait bien la tête la première, mais tournée vers le haut, et avait de la peine à sortir.
Nous avons téléphoné au praticien, qui apporta immédiatement son aide. Il nous a dit plus tard qu'il avait été amené à étudier ce que Mary Baker Eddy écrit à propos du reflet dans Science et Santé, et notamment la phrase suivante: « Les arguments délusoires, le péché, la maladie et la mort résultent du faux témoignage du sens matériel, qui, d'un point de vue supposé, en dehors de la distance focale de l'Esprit infini, présente une image invertie de l'Entendement et de la substance où tout est renversé.» (p. 301) L'homme, le reflet même de Dieu, peut-il jamais se trouver dans une position dangereuse ou incorrecte (à l'envers) ? Non ! A notre grande joie, au bout de quelques minutes, le bébé se retourna et, peu après, Hannah fit une entrée normale, et bruyante, dans le monde !
Guérison de la varicelle
J'ai maintenant deux enfants et notre famille est solidement attachée à la Science Chrétienne. Peu après notre installation à l'étranger, je suis allée avec mon fils Sam, qui avait alors deux ans, dans un parc voisin où nous nous rendons souvent pour nourrir les canards et jouer. Tandis que je lançais les derniers morceaux de pain aux canards, Sam se mit à courir sur les pavés en direction du terrain de jeux. Quand je me suis retournée pour le suivre, j'ai entendu un craquement. Il était tombé et s'était cogné la tête sur les pavés. J'ai couru vers lui et l'ai pris dans mes bras, sachant que je devais confier l'enfant sans réserve à la sollicitude infaillible de son Père-Mère Dieu. Ce verset des Psaumes illustre bien ce que j'ai ressenti à ce moment-là: «Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi!» (Ps. 119:18)
La tête de Sam reposait sur mon épaule et je lui ai dit (et à moi aussi) qu'il ne s'était jamais trouvé un seul instant hors de la protection de l'Amour. Je le portais jusqu'à la berge pour qu'il puisse regarder les canards alors que je continuais de prier. J'ai prié jusqu'au moment où je me suis sentie complètement libérée du désir de regarder son visage et de tout sentiment de crainte ou d'inquiétude. Alors que je lui chantais des cantiques, il s'est arrêté de pleurer. Il s'est mis à parler des canards. Bientôt il était prêt à aller jouer.
Ce n'est que plus tard ce soir-là que j'ai regardé de près le visage de Sam en lui lavant les cheveux. Il n'y avait pas la moindre bosse, seulement une légère égratignure, et il n'avait pas mal du tout. Je l'ai dit à mon mari et nous nous sommes tous les deux réjouis de cette preuve de la sollicitude divine.
Un jour, l'année dernière, Sam a présenté tous les symptômes de la varicelle. Nous étions très occupés à cette époque, et je dois dire que cette maladie m'a consternée. J'ai contacté un praticien qui a accepté de traiter Sam par la prière. J'ai alors eu la profonde conviction que Sam était gouverné par la loi divine de l'amour et que, grâce à cette loi, il ne pouvait pas être privé de ce qui lui appartenait à juste titre. Les symptômes de la maladie ont disparu graduellement, l'enfant n'a pas souffert, et, au bout d'une semaine environ, il a rejoint ses camarades de classe.
Je remercie Dieu de ces belles guérisons, et pour beaucoup, beaucoup d'autres guérisons rapides qu'a eues notre famille. Quelle joie de savoir que nul n'a besoin de souffrir ni d'avoir du chagrin — le Christ nous montre toujours comment en sortir!
Kilchberg, Suisse
