Il y a vingt-cinq ans, alors que le terme même de Science Chrétienne m'était totalement inconnu et que j'étais infirmière dans l'hôpital d'un quartier défavorisé, il s'est produit un incident qui a représenté pour moi un grand mystère. Les policiers ont amené un patient avec lequel, de toute évidence, ils avaient eu une altercation. L'homme était anxieux, furieux et violent. Accroché au système électrique au-dessus de son lit, il cherchait à se libérer de leur emprise à coups de pieds. C'est à ce moment-là que je l'ai regardé vraiment. Je n'ai lu aucune méchanceté sur son visage, seulement une profonde terreur. Il était urgent de l'empêcher de se faire encore plus de mal.
Ayant toujours eu l'habitude de prier, je me suis tournée vers Dieu en disant «Père, on ne peut pas laisser cela se produire.» Soudain, le le calme a régné dans la pièce, les gens qui entouraient le lit se sont écartés et j'ai pu m'approcher. Personne ne m'a arrêtée, et je n'avais pas peur. L'homme s'est effondré en larmes dans mes bras. Il était lucide et coopératif. Bien des années après, je m'interrogeais encore sur ce qui avait bien pu se produire ce soir-là. Cela semblait être un miracle.
En 1993, j'ai traversé des épreuves très pénibles. Je faisais une dépression, j'étais aux prises avec une relation difficile, j'était très malade et suivais de nombreux traitements. Infirmière, avec vingt ans d'expérience dans les urgences, trois dans les soins intensifs et cinq comme infirmière-chef, j'ai eu recours à la seule chose qui, à ma connaissance, pouvait m'aider: des médicaments et toujours plus de médicaments.
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