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EXTRAITS D'UNE émission DU HÉRAUT DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Le jour où j'ai perdu mon portefeuille...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1997


Dans tous les coins du monde, les émissions sur ondes courtes du Héraut atteignent de nombreux auditeurs. Les interviews dont nous donnons ici des extraits ont eu lieu pour la plupart dans nos studios ou par téléphone. Lors de la préparation pour la publication, les propos des interlocuteurs ont été respectés au maximum.

Dans cet extrait d'une émission de radio du Héraut de la Science Chrétienne allemand, s'entretient avec

Rita Klintwort de Almeida: Aujourd'hui, lorsqu'il semble que je me trouve dans une situation très difficile ou que j'ai un problème presque impossible à résoudre, je repense souvent à un incident survenu quand j'avais seize ans. Je vivais avec mes parents, au Brésil, dans une petite ville portuaire qui s'appelle Itajai. Deux après-midi par semaine, je me rendais à un cours d'anglais, dans le centreville.

Un jour, mon père m'a confié une importante somme d'argent pour que je lui achète quelque chose dont il avait besoin. J'ai pris la précaution de placer l'argent dans mon portefeuille. A la fin du cours, je suis donc partie faire mon achat. N'ayant pas trouvé ce que je cherchais, je suis rentrée à la maison en flânant. Or, en arrivant, je me suis aperçue que j'avais perdu mon portefeuille.

Cornelia Schacht: Quelle a été votre réaction?

Plein d'idées me sont passées par la tête: Faire passer une annonce à la radio. Non, cela prendrait trop de temps. Revenir sur mes pas. Non, il commençait à faire sombre, et j'aurais eu un long chemin à parcourir. J'ai ensuite essayé de me rappeler s'il y avait des documents ou des tickets de caisse avec une adresse dans le portefeuille, mais je me suis souvenue qu'il n'y avait rien d'autre que l'argent.

Il y avait beaucoup de misère dans notre ville, et je ne pouvais m'empêcher de penser à la malhonnêteté. J'avais peur que quelqu'un ne trouve l'argent et le garde. Mais immédiatement, je me suis dit: «Je ne peux rien faire par moi-même. Père, j'ai besoin de Ton aide. A présent, c'est à Toi d'opérer.» Il me fallait abandonner tout plan humain pour me confier à Dieu.

Si l'homme est la ressemblance de Dieu, comme il est dit dans la Bible, il est donc honnête, pur, et il est impossible qu'il soit pauvre, car Dieu est riche. Après tout, le ciel et la terre Lui appartiennent. Et puisque chacun de nous est en réalité cet homme spirituel, nous reflétons l'abondance divine. Ces vérités m'ont soutenue et réconfortée, et mon cœur s'est rempli d'une joie profonde. Malgré tout, je me demandais bien comment Dieu allait S'y prendre.

J'ai alors pensé à un verset biblique que j'aime beaucoup. C'est dans Ésaïe: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. »(55:8, 9) La certitude de l'infaillibilité de la loi divine m'a remplie d'une joie et d'un calme indescriptibles.

Il s'est écoulé une demi-heure environ. Il faisait déjà noir, et les cloches de l'église ont sonné six heures. C'est alors qu'une femme s'est présentée à la grille d'entrée. «Vous êtes bien Rita?» Et elle a brandi mon portefeuille. J'étais stupéfaite. Je lui ai demandé: «Comment connaissez-vous mon nom? Et comment m'avez-vous trouvée? » Elle m'a répondu: «J'ai trouvé votre portefeuille par terre, dans la rue principale. Quand je l'ai ouvert et que j'ai vu tout cet argent, je me suis dit qu'il allait vraiment faire défaut à son propriétaire, tout comme il m'aurait fait défaut à moi. Je suis pauvre, vous voyez, mais Dieu m'a créée honnête.» En utilisant d'autres termes, elle était parvenue exactement à la même conclusion que moi: l'homme est honnête.

Elle a ensuite poursuivi: «J'ai cherché partout dans le portefeuille si je pouvais trouver qui était le propriétaire, et cachée tout au fond, dans la doublure, j'ai trouvé une petite photo. C'était une fille que je connaissais, Lelia.» Lelia est une amie ! Il y a à peu près 150 000 habitants à Itajai, et cette femme avait fait la lessive de mon amie qui m'avait donné cette photo !

Est-ce que ce n'est pas magnifique !

«Ce n'était pas mon chemin, m'a-t-elle dit, mais je suis allée tout de suite la voir pour lui demander à qui appartenait le portefeuille. Elle se souvenait vous avoir donné la photo. Elle m'a expliqué comment me rendre chez vous, et je voulais vous faire plaisir en vous le rapportant aujourd'hui.»

Quel merveilleux dénouement !

Oui ! J'étais ravie ! Mon cœur s'est mis à chanter une strophe de mon cantique préféré dans l'Hymnaire de la Science chrétienne (nº 64):

Voici ton seuil, divine intelligence ;
Qu'il est sublime ce lieu fortuné !
Paisible luit l'immortelle espérance,
Et de l'Amour rayonne la beauté.

Je l'ai remerciée je ne sais combien de fois et lui ai donné en récompense une grosse somme prise sur mon argent de poche. La joie d'avoir récupéré mon portefeuille n'était rien en comparaison de ma gratitude envers Dieu pour l'amour dont Il entoure Ses enfants et pour Sa sagesse infinie.

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