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Je suis particulièrement reconnaissant...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1997


Je suis particulièrement reconnaissant de connaître la Science Chrétienne. J'exprime aussi ma gratitude pour les nombreuses guérisons que j'ai eues grâce à la compréhension de cette Science du christianisme. Ces guérisons m'ont prouvé que la Science Chrétienne est démontrable.

Chaque fois que je repense à la guérison d'une articulation disloquée, dont j'ai souffert il y a quelque temps, et à la façon dont j'ai prié, je me dis toujours qu'il me faut me réjouir de cette guérison chrétienne et la faire connaître afin d'aider mon prochain.

Je travaillais à l'époque dans une entreprise réputée. Un expatrié qui y travaillait aussi, et qui était très apprécié de tous, souhaitait rentrer dans son pays à l'expiration de son contrat; on nous avait demandé d'organiser un match de football pour marquer son départ. Nous avons commencé à nous entraîner en vue de cet événement. Deux jours avant le match, mon cousin m'a donné un violent coup de pied pendant l'entraînement. Je lui ai dit de ne pas s'inquiéter, car je ne ressentais pas la moindre douleur. Et j'ai continué de jouer.

Une heure plus tard, l'endroit atteint par le coup de pied faisait saillie de manière alarmante. A cause de la douleur intense, et parce que ma jambe avait enflée, je ne pouvais pas poser le pied par terre. Il m'était impossible de marcher, mais, après avoir pensé à l'« exposé scientifique de l'être » (voir Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 468), j'y suis parvenu, bien que difficilement.

Cette nuit-là, j'ai prié en faisant de mon mieux pour me voir comme l'enfant parfait de Dieu, qui ne pouvait en aucune manière être mêlé à un accident ou souffrir d'une dislocation puisqu'il n'y a pas d'imperfection en Dieu, qui est Tout-en-tout. Mais au matin, il n'y avait pas d'amélioration. Mon cousin, à qui la Science Chrétienne venait d'être présentée, se faisait du souci, mais je refusais de regarder ma jambe. J'affirmais la vérité et ne portais témoignage qu'au Christ toujours présent dans ma conscience.

Me tournant vers ma Bible et Science et Santé pour étudier la Leçon biblique de la semaine, je me suis rappelé que je n'avais pas sous la main mon Livret trimestriel de la Science Chrétienne car je l'avais envoyé à un ami qui en avait besoin et qui vivait ailleurs. Je ne pris pas de disposition pour en obtenir un autre exemplaire à la salle de lecture de la Science Chrétienne – je me suis contenté d'ouvrir les livres au hasard et les ai étudiés toute la matinée.

Cette déclaration de Science et Santé m'a particulièrement plu: « La Science Chrétienne est toujours le chirurgien le plus habile, mais la chirurgie est la branche où son pouvoir de guérison sera reconnu le dernier. Cependant il n'est que juste de dire que l'auteur a déjà en sa possession des rapports certifiés authentiques de la guérison de fractures, de dislocations d'articulations et de vertèbres, guérisons opérées par elle-même et ses élèves au moyen de la chirurgie mentale seule. » (p. 402) Et sur la même page, j'ai lu ceci: « Dans la Science, il ne peut y avoir, en réalité, ni fracture ni dislocation. » J'ai réfléchi à ces passages et accepté les idées qu'ils contiennent.

En priant, il m'est devenu apparent que mes sens étaient spirituels et ne pouvaient donc pas être blessés, car j'étais toujours en harmonie avec mon Créateur. Il était alors évident que la dislocation d'une articulation et la douleur qui l'accompagnait n'étaient pas réelles, puisqu'elles n'étaient pas bonnes et n'avaient pas la sanction divine. Être conscience de ces vérités m'a donné de la force, et j'ai affirmé que la bonté de Dieu est toujours accessible. Je me suis alors éveillé à ce qu'est ma conscience véritable, et j'ai su alors que l'erreur n'était rien. La disparition de la douleur et la joie profonde que j'ai ressentie m'a fait comprendre que la guérison venait de ce renouveau de la pensée. L'aprèsmidi même, à la grande surprise de mon cousin, je me trouvais de nouveau sur le terrain de football, jouant avec autant d'habileté que d'habitude, et sans avoir mal du tout. J'étais parfaitement guéri, et je n'ai pas éprouvé la moindre douleur dans cette articulation. Cela s'est produit il y a quatre ans.

Cette guérison, si parfaite et si rapide, a renforcé la confiance de mon cousin dans la Science Chrétienne. Aujourd'hui il est membre de L'Église Mère, et il pratique très activement la Science Chrétienne.

Quand je me suis réveillé le lendemain matin, la plaie était entièrement guérie.

Récemment, j'ai eu à l'aisselle une plaie douloureuse qui prit des proportions alarmantes. Des amis ont suggéré divers moyens de guérison médicaux, mais je souhaitais recourir seulement à la prière. Ce qui m'est venu à l'esprit fut cette déclaration de Science et Santé: « Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité que l'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit. » (p. 167) Je me suis demandé: « Avoir recours à des moyens médicaux, est-ce "s'appuyer radicalement sur la Vérité" ?» Non, certainement pas !

Le soir étant venu, je me suis retiré dans ma chambre. Alors deux choses sont devenues évidentes. Premièrement, je devais réviser, changer complètement, ma façon de voir l'homme. Deuxièmement, je devais spiritualiser ma pensée. J'ai commencé immédiatement à me voir comme le fils parfait de Dieu, demeurant toujours l'objet de la sollicitude de notre Dieu. En réfléchissant à cela, j'ai mieux perçu que j'étais spirituel et libre de toute maladie.

Tout en priant, je me suis endormi. Quand je me suis réveillé le lendemain matin, la plaie était entièrement guérie.

Je serai toujours reconnaissant à la Science Chrétienne.


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