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Scientiste Chretienne depuis...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1996


Scientiste Chretienne depuis ma naissance, j'ai appris que Dieu et l'homme sont toujours bons. J'ai constaté que, même dans des situations extrêmes, la pureté de Dieu et de Son idée demeure démontrable.

Il y a une dizaine d'années, un homme armé d'un couteau s'est introduit dans mon appartement alors que j'étais sous la douche. Il m'a violée, puis il a coupé les fils du téléphone et il est parti après m'avoir ligotée. Dès que j'ai réussi à me libérer, j'ai couru chercher del'aide chez une voisine. Elle a appelé la police, et j'ai ensuite moi-même appelé un ami, praticien de la Science Chrétienne, pour lui demander de prier pour moi.

Il a écouté calmement mon terrible récit et a affirmé avec force cette vérité spirituelle: « Rien de la sorte ne vous a jamais touchée ! » La certitude du pouvoir et de l'amour de Dieu qui ressortait de cette déclaration, a été pour moi un roc sur lequel je me suis appuyée durant le reste de la nuit et par la suite.

La police m'a posé de nombreuses questions avant de me conduire à l'hôpital où l'on m'a examinée et interrogée à nouveau en détail sur les circonstances de l'agression. J'ai refusé le traitement contre les maladies vénériennes que me proposait le médecin, persuadée que Dieu, le grand Médecin, suffisait à me protéger contre toutes les conséquences éventuelles de l'agression. Je n'ai pas eu à regretter cette décision.

L'hôpital m'a donné le numéro de téléphone d'un service d'écoute et d'assistance, en me disant que j'aurais besoin d'un soutien psychologique régulier pour faire face à la souffrance morale résultant de ce viol. Cela semblait être le cas. Le lendemain matin, alors que je lisais la Leçon biblique de la Science Chrétienne pour cette semaine, je me suis sentie trahie au plus profond de mon être et abandonnée. Les vérités spirituelles que je lisais m'ont paru être de belles pensées abstraites, mais en fait totalement fausses, ne servant qu'à me tourmenter. L'existence me devenait abominable. Mais, si futile que cela pût me sembler, je n'étais pas disposée à me détourner de Dieu. J'ai médité une phrase que le praticien m'avait lue la veille au soir: « Dieu n'a jamais doué la matière du pouvoir de rendre la Vie impuissante ou de glacer l'harmonie par une longue et froide nuit de discordance » (Science et Santé de Mary Baker Eddy, p. 378).

Je me suis rendu compte tout à coup qu'il me fallait acquérir un concept plus clair de l'homme, un concept plus spirituel. Je n'avais tout simplement pas le choix.

Au cours des semaines suivantes, j'ai effectivement mieux compris, grâce à la prière et à l'étude, que l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu. Il ne m'a pas été difficile de pardonner à mon agresseur (en fait, avant de s'enfuir, il m'avait demandé de prier pour qu'il lui soit pardonné). Le praticien et moi-même avons tenu le raisonnement spirituel suivant: Si Dieu est l'unique substance et l'unique pouvoir, comme l'enseigne la Bible, la seule chose que tout être recherche véritablement, c'est Dieu. Mon agresseur recherchait la satisfaction, et celle-ci ne se trouve qu'en Dieu. Nous avons donc décidé de « lui offrir Dieu », c'est-à-dire de reconnaître que seul ce qui était vrai concernant la nature divine pouvait être vrai en ce qui concernait sa nature réelle. Grâce à cette façon de voir, j'ai cessé de me préoccuper des recherches effectuées par la police. J'étais certaine que Dieu veillait sur mon agresseur, éliminant tout mal, et qu'Il le mettrait à même de remplir la condition préalable au pardon énoncée par Jésus: « Va, et ne pèche plus » (Jean 8:11).

Tandis que le praticien et moi-même continuions à prier, je me suis sentie de plus en plus libre. Avant l'agression, j'avais prévu de quitter mon travail quelques semaines plus tard afin de rejoindre ma famille, qui avait emménagé dans une autre ville. Étant donné les événements, ma société m'a proposé d'avancer mon départ. Mais comme je n'avais pas encore formé ma remplaçante, il m'a semblé qu'il était juste pour moi de respecter mes engagements, et c'est ce que j'ai fait. Au cours de cette période, j'ai également gardé, seule et sans avoir peur, la maison d'un couple d'amis, pendant une semaine.

Les premières paroles que m'avait dites le praticien, « Rien de la sorte ne vous a jamais touchée », s'appuyaient sur l'idée que cet acte n'était pas bon, que Dieu n'en avait donc pas connaissance, et finalement qu'il ne s'était jamais produit dans le royaume de Dieu. Cela n'était jamais arrivé à l'enfant de Dieu que je suis. Ce qui n'est jamais arrivé ne peut avoir d'effet. J'ai d'abord accepté ce concept sans vraiment le comprendre.

Peu de temps après avoir rejoint ma famille, j'ai été sensible au point de vue d'une amie qui pensait que je devais, non pas tant nier la réalité de l'événement, que savoir qu'il n'avait aucun pouvoir sur moi. L'argument m'a paru censé. A la même époque, je ma suis mise à avoir peur de prendre ma douche, le soir, quand j'étais seule à la maison. Mais je n'ai pas fait le lien entre mes craintes et ma nouvelle façon de voir les choses.

Quelques semaines plus tard, lors d'un entretien avec le praticien, je lui ai fait part, en passant, de la remarque de cette amie bien intentionnée. Il m'a interrompu par cette déclaration énergique: « Non ! Cela n'est jamais arrivé ! » J'ai enfin mieux compris ce qu'il voulait dire. L'homme n'a qu'une seule histoire, et c'est une histoire spirituelle. Ce qui ressemble à une histoire matérielle s'oppose à l'histoire spirituelle.

Les deux interrogatoires intensifs que j'avais subis la nuit du viol, ainsi qu'une troisième séance de questions, quelques jours plus tard, avaient eu pour effet, semble-t-il, de raviver et de cristalliser ces douloureux souvenirs. Mais le fait de comprendre soudain qu'en réalité aucune agression ne s'était jamais produite (car il n'existe pas d'autre réalité que Dieu et Son idée), m'a véritablement guérie. Il ne s'agit pas là d'une dénégation psychologique, mais d'une compréhension spirituelle exacte. Et c'est ce qui m'a guérie. Je pouvais me souvenir de ce qui m'était utile sans que cela soit pénible. L'incident a perdu toute réalité à mes yeux. Si une libération aussi remarquable est possible, c'est parce que la spiritualité, non la matérialité, est la vérité de l'être. Dans « l'exposé scientifique de l'être » Mary Baker Eddy déclare notamment que « ... l'homme n'est pas matériel; il est spirituel » (Science et Santé, p. 468). C'est là un fait absolu que l'on retrouve constamment dans la Bible.

Aucun souvenir douloureux n'est revenu me hanter, et je n'ai plus fait de cauchemars ni éprouvé de craintes à l'idée d'être seule, le jour comme la nuit. En tous points, ma liberté ne saurait être plus complète.

Je suis infiniment reconnaissante de savoir, pour l'avoir vécu, que la Science Chrétienne brise les liens de la matérialité comme rien d'autre ne saurait le faire.


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