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Pas de « villes mortes » dans l'Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1996


Quand, Pour La Première Fois, j'arrivai dans l'une des capitales de l'Europe, je fus impressionné par la rigueur avec laquelle la ville était bâtie et entretenue. Cela me rappela la ville sainte décrite par Jean dans l'Apocalypse, parce que tout était si beau à voir ! Voici ce qu'écrit Jean: « Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. » Apoc. 21:10.

Je vis que la création d'une ville ne se fait pas au hasard, mais doit refléter la réalité spirituelle: le fait que l'homme est animé et gouverné par l'Esprit, Dieu. Dans le gouvernement divin, qui est toujours bon, il n'existe pas le moindre désordre. J'obtins alors un tout nouveau concept de la ville. Je compris que la ville « qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu », vue par Jean, était la perception claire de la nature spirituelle de l'homme. Jean perçut l'homme spirituel, à l'image et à la ressemblance de Dieu.

Je demandai aux gens qui me faisaient visiter la ville si les habitants tombaient malades. Ils me répondirent par l'affirmative et me demandèrent pourquoi. Je leur dis que j'avais le sentiment que cette prise de conscience de l'absence du mal, vécue par Jean, nous est accessible à nous aussi. Cela se traduit par des guérisons et la disparition de toute crainte. Les habitants de cette ville ne disent jamais: « Je suis maladie. », ils sont en sécurité et en paix, dans une ville « vivante ». Ces idées m'ont beaucoup aidé lorsque je suis rentré chez moi.

Mon pays a traversé des moments très difficiles de son histoire, ainsi que la plupart des pays africains. Les villes étaient devenues « villes mortes », c'est–à–dire que tout était fermé en raison des émeutes et d'autres facteurs. L'insécurité, le désordre, le feu, la violence, la désolation, la peur et la souffrance offraient un spectacle honteux. Quotidiennement, de nombreux manifestants réclamaient le changement, et personne ne pouvait travailler.

Mon pays a traversé des moments très difficiles... Les villes étaient devenues « villes mortes », c'est–à–dire que tout était fermé en raison des émeutes et d'autres facteurs.

La Science Chrétienne m'a appris depuis plus de vingt ans à prier pour toutes choses, c'est–à–dire à penser selon la loi de Dieu concernant tout ce que je vois, fais, entends et ressens. Face à la prétendue « ville mortelle et matérielle », et à tout ce qui l'accompagnait — insécurité, meurtres, etc. — je me mis à prier pour voir les choses selon la loi spirituelle. Je compris que les phénomènes de la prétendue « ville mortelle » pouvaient être la conséquence des erreurs commises antérieurement par l'état mesmérique de pensées matérialistes. Ce sens mortel des choses s'exprime dans l'égoïsme, la corruption, l'incivisme, les discriminations, le sensualisme, puis l'autodestruction.

Le Psalmiste illustre fort bien cet état d'esprit, l'opposé de la « ville sainte », par ces mots: « Réduits à néant, Seigneur, divise leurs langues ! Car je vois dans la ville la violence et les querelles; elles en font jour et nuit le tour sur les murs; l'iniquité et la malice sont dans son sein. » Ps. 55:10, 11.

Grâce à la perception spirituelle, je compris que le faux témoignage de la « ville mortelle » prétendait renverser l'idée juste d'une « ville vivante et harmonieuse ». La Science Chrétienne révèle que l'homme n'a en réalité qu'un seul Entendement, Dieu, le bien toujours présent. Ma prière consistait à reconnaître radicalement et humblement ce passage de la Bible: « En lui [Dieu] nous avons la vie, le mouvement, et l'être. » Actes 17:28.

J'eus l'occasion de vivre l'aspect pratique de ces vérités, pendant cette période d'agitation dans les villes. Les agents des forces de l'ordre étaient particulièrement détestés. Ils étaient molestés et assassinés par les manifestants. Je me rendis, un jour, dans l'une des grandes villes de mon pays, très touchée par le phénomène de la « ville mortelle ». Sous–officier supérieur de l'armée, j'effectuais le voyage en tenue. Arrivé très tôt le matin dans la ville, j'empruntai un autobus qui me déposa à destination. Une heure plus tard, j'avais terminé mes opérations.

Un instant après, je vis une foule bruyante se diriger vers moi avec l’intention de me nuire...

J'attendis l'autobus ou un taxi en vain. Je fus contraint de marcher pour rejoindre une agence de voyage, au centre de la ville. Je croisai quelques passants qui me recommandèrent de ne pas me rendre au centre de la ville, parce que les partis politiques de l'opposition l'avaient décrétée « ville morte ». Toutes les activités étaient paralysées, et comme je portais un uniforme, les manifestants risquaient de me faire du mal.

Je m'arrêtai un instant, puis l'idée de la ville de Dieu me vint à la pensée. En priant, je reconnus le vrai sens de la ville et de l'homme. Ces manifestants étaient les enfants de l'Ame; ils n'étaient pas des mortels en colère et pleins de haine. Je compris que la seule ville est la « ville vivante » où règnent l'amour et la sécurité.

Je repris la marche. Un instant après, je vis une foule bruyante se diriger vers moi avec l'intention de me nuire. A notre rencontre, elle s'arrêta puis m'entoura. Je fus sans crainte, conscient que l'homme est l'expression de l'Ame. Celui qui paraissait être le meneur me demanda où j'allais. Je lui répondis que j'allais dans une agence de voyage pour rentrer chez moi. Il me conseilla de changer de direction et m'indiqua où je pouvais trouver un car, à la sortie de la ville. Ma rencontre avec les manifestants ne conduisit donc à aucun acte de violence, mais me fournit l'occasion de savoir où aller et où trouver un car de transport public. Je fus protégé et en sécurité.

... Je fus sans crainte, conscient que l'homme est l'expression de l'Ame.

Ceux qui discernent la nature spirituelle de l'homme, enseignée par la Science Chrétienne et exigée par Christ Jésus, témoignent à jamais de cette lumière que la pensée matérialiste non inspirée et les croyances limitatives de la prétendue existence matérielle ne peuvent pas connaître et ne pourront jamais connaître.

La « ville sainte » et ses habitants représentent la conscience divine, pour laquelle l'homme est spirituel, par conséquent, la ressemblance de Dieu en bonté, en beauté et en perfection. L'insalubrité, le désordre, la violence et l'insécurité n'ont plus de place dans un tel état d'esprit. Cet état d'esprit est accessible grâce aux efforts que nous faisons pour nous élever au–dessus de l'affection charnelle, l'entendement mortel.

Nos villes trouvent leur beauté, et leurs habitants réalisent la santé, l'harmonie, la perfection et la sécurité en comprenant leur spiritualité. La Science Chrétienne nous aide, grâce à son enseignement, à vivre dans la « ville sainte », qui exprime l'Ame et qui « descend du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu ».

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