Deux études sérieuses de l'époque indiquent que la révision la plus importante fut effectuée par l'évêque Thomas Bilson et par Miles Smith. L'une d'elles décrit ainsi la révison finale de la Bible du roi Jacques: « Bilson, évêque de Winchester, et Myles Smith, docteur en théologie, qui, depuis le début, participaient activement au travail, reçurent encore une fois le manuscrit complet et rédigèrent les introductions de plusieurs livres; ... Smith, qui, pour le labeur constant qu'il consacra à la tâche fut à juste titre nommé, peu après l'impression, évêque de Gloucester, reçut l'ordre d'écrire une préface pour la Bible entière, celle-là même qui paraît maintenant dans les éditions in-folio de cet ouvrage. »
Les deux rapports soulignent la contribution monumentale apportée par Miles Smith. Nous lisons dans l'un d'eux que « depuis le début, Smith se dévouait tout entier à cette tâche ». Bilson, lui, n'avait pas participé à la traduction dans sa phase initiale. Bien qu'il fût spécialiste chevronné de la Bible et linguiste distingué, on le choisit probablement davantage pour représenter la tendance conservatrice de l'Église que pour ses talents d'écrivain et de correcteur.
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