Face aux crimes odieux commis en Bosnie, au Rwanda, à Tokyo ou dans l'Oklahoma, un grand nombre de chrétiens sont troublés par le concept du pardon. Comment « pardonner » ces horribles agressions perpétrées contre des hommes, des femmes et des enfants ? D'ailleurs, qu'est-ce que pardonner veut dire ? Quel rôle le pardon joue-t-il pour reconstituer une existence brisée ou rétablir l'ordre ?
La confusion qui règne à ce sujet provient entre autres d'un manque de compréhension des enseignements et des actes de Jésus. Quand on avertit Jésus qu'Hérode cherchait sans doute à le faire tuer, il est vrai qu'il répondit: « Allez, et dites à ce renard: Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour j'aurai fini. » Luc 13:32. Une autre fois, il dit, en parlant de la foi des enfants: « Si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer. » Matth. 18:6.
Ces deux passages rappellent la remarque péremptoire de Mary Baker Eddy dans Science et Santé: « Nombre de personnes croient qu'un certain magistrat qui vivait du temps de Jésus laissa ce témoignage: "Sa censure est terrible." Le langage vigoureux de notre Maître confirme cette appréciation. » Science et Santé, p. 6.
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