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EXTRAIT D'UNE émission DU HÉRAUT DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Dans tous les coins du monde, les émissions sur ondes courtes du Héraut atteignent de nombreux auditeurs. Les interviews dont nous donnons ici des extraits ont eu lieu pour la plupart dans nos studios ou par téléphone. Lors de la préparation pour la publication, les propos des interlocuteurs ont été respectés au maximum.

Lorsque la violence surgit à l'école

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1994


Elle est professeur, et ses élèves ont de douze à quinze ans. Les extraits qui suivent sont tirés d'un entretien diffusé sur les ondes courtes, dans le cadre de l'émission Le Héraut de la Science Chrétienne. de quelle façon la prière l'aide dans son travail avec les enfants.

Anne-Lise Most: Nous étions en fin de classe. Il y avait un élève qui n'avait pas fini son travail et auquel j'avais dit que, comme convenu, il devait rester pour finir son travail et ensuite il aurait le droit de descendre en récréation. Mais il n'est pas resté, il est descendu avec ses camarades, et je suis sortie avec lui pour lui demander de revenir.

A ce moment-là, il est devenu très agressif. Il s'est fâché. Il a menacé de me frapper en disant qu'il voulait descendre et qu'il n'était plus prêt à avoir aucun égard envers moi, même si j'étais son enseignante et une adulte.

Rakhmanoff: Est-ce que c'était peut-être une bravade vis-à-vis de ses camarades, vous pensez ?

Most: Éventuellement. J'avais ces enfants depuis quelques semaines seulement, et il voulait peut-être aussi essayer de me faire peur. Ce jeune homme est très grand et très sportif, et son sport préféré, c'est la lutte. Je dois dire que, pendant une fraction de seconde, j'imaginai ce qui pourrait se passer, comme nous étions en haut de l'escalier, et que moi je tournai le dos à l'escalier.

Rakhmanoff: Est-ce qu'il s'est approché d'une façon menaçante ?

Most: Oui. C'est à ce moment-là aussi que j'ai commencé à prier. La phrase à laquelle j'ai tout de suite pensé, c'est de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: « La douceur et la charité ont l'autorité divine. » Science et Santé, p. 270. Cette phrase me disait que c'était en fait l'autorité divine qui régnait à ce moment-là et, pour moi, c'est une douceur qui a beaucoup de force en soi, mais qui n'est pas destructive. Et j'ai aussi pensé à la première ligne de la Prière du Seigneur: « Notre Père qui es au cieux. » Matth. 6:9. C'est Dieu qui S'occupe de tous, parce que nous sommes Ses idées spirituelles. C'est à Son autorité que nous pouvons nous en remettre, partout, même dans des situations comme celle-ci. Et je suis très heureuse de pouvoir dire que son comportement a rapidement changé. Il s'est apaisé, il s'est calmé, et nous avons pu parler tranquillement ensemble. Pour moi, c'est vraiment la preuve que c'est par la confiance en Dieu et grâce à Sa présence que j'ai pu maîtriser cette situation.

Je peux dire que ce que nous apprenons par la Bible est tout à fait applicable à la vie actuelle. Je pense que la Bible n'est pas du tout trop ancienne. Il y a un passage dans les Psaumes qui dit très bien: « L'Éternel est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? » Ps. 27:1.

Rakhmanoff: Le jeune homme s'est donc calmé, vous avez pu lui parler. Quelle a été la suite ?

Most: Nous sommes rentrés dans la classe. Il a fini son travail, et je dois dire qu'après cet événement, il a beaucoup changé. Son comportement envers moi est beaucoup plus calme, même secourable. Ce qui m'a fait très plaisir aussi, c'est que je me rends compte qu'il se donne beaucoup de peine à se calmer lui-même.

Rakhmanoff: Donc, il fait l'effort, lorsqu'il y a un besoin, de maîtriser ses pensées et ses comportements...

Most: Voilà ! Ce que j'ai aussi pu lui expliquer, c'est qu'en fait, il n'avait, lui, pas besoin de craindre non plus.

Rakhmanoff: Finalement, ce que vous avez voulu faire comprendre à ce jeune, c'est que votre motif était de faire ce qui était juste. Vous deviez faire ce qui était juste, et vous vous attendiez à ce que lui aussi fasse ce qui était juste. C'est bien cela ?

Most: Oui, tout à fait.

Rakhmanoff: Donc ce n'était plus un problème personnel, de savoir qui allait avoir raison, ou qui avait le plus de pouvoir, ou qui avait le moins peur, mais plutôt la conviction qu'il est possible pour chacun de faire ce qui est juste.

Most: Oui. Et encore plus, de faire plaisir. Ce que je voulais dire aussi avant, c'est que justement il a changé, il est très secourable, il aide où il peut, et il a compris aussi que j'étais très ouverte à ce qu'il amenait, lui, à l'enseignement.

Rakhmanoff: Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?

Most: C'est qu'il a beaucoup d'idées grâce à ses passe-temps. Il a pu nous présenter beaucoup de sujets que, moi, j'ai pu après introduire dans la matière que nous traitons. Il nous a parlé, par exemple, de la façon dont on s'occupe d'animaux, parce qu'il a beaucoup aidé dans une ferme, et c'est vraiment sa force, disons, de s'occuper d'animaux. Je me souviens bien qu'il s'est occupé d'un petit veau qui n'avait plus sa mère. C'est là qu'il a pu vraiment montrer aussi, lui, son amour pour cette bête.

Rakhmanoff: Donc vous avez été capable de faire en sorte que le meilleur de ce jeune homme monte à la surface et soit perçu.

Most: Voilà ! Oui !

Rakhmanoff: Dans un sens, cette situation illustrait que c'était Dieu qui gouvernait Son univers, et qu'autant vous que ce jeune homme étiez en fait gouvernés par Dieu, et qu'il était donc possible de s'entendre, de se comprendre, de s'apprécier.

Most: Oui.

Rakhmanoff: Dans votre profession, en tant qu'enseignante, vous êtes constamment en contact avec des personnes qui sont probablement très différentes les unes des autres. Est-ce que ce que vous avez appris par les enseignements de la Bible au sujet de la vraie nature de l'homme, comme étant l'image et la ressemblance de Dieu, vous a aidée à peut-être aller au-delà de la surface des apparences ?

Most: Oui, cela m'a beaucoup aidée. Cela m'a beaucoup aidée aussi surtout pour aborder des enfants qui semblaient très difficiles, qui sont peut-être agressifs, ou qui sont très faibles, et cela m'a toujours donné beaucoup d'espoir.

Rakhmanoff: Donc, en voyant les autres de façon plus spirituelle — en reconnaissant la vraie nature de chacun de nous — vous pouvez aider ceux qui sont autour de vous.

Most: Oui. Et aider peut-être au-delà de ce qu'on espérait. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy parle du progrès. A ce sujet, elle dit que « ... le progrès est la loi de Dieu, loi qui exige de nous seulement ce que nous pouvons certainement accomplir. » Science et Santé, p. 233. J'aime beaucoup cette phrase, elle nous dit que chacun de nous peut appliquer cette loi, donc trouver la guérison et le progrès dans tout ce que nous faisons, et que Dieu nous donne toujours l'occasion de nous aider les uns les autres.

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