En 1953, je fus engagée par une compagnie d’aviation. Au moment de l’embauche, le service médical de l’entreprise devait procéder à un examen complet comprenant des radios. Plusieurs semaines après avoir commencé de travailler, je fus appelée au service médical. Le médecin de la compagnie m’informa que les radios prises lors de la visite révélaient une petite tache sur un poumon. Comme il pouvait s’agir d’un symptôme de la tuberculose, maladie contagieuse, il était obligé par la loi d’informer le service de la santé publique du comté. Je fus mise en congé provisoire.
Très peu de temps après, le service de la santé publique me convoqua pour procéder à des examens. Les radios montrèrent à nouveau une petite tache. D’autres examens révélèrent que j’avais la tuberculose, et des dispositions furent prises pour m’envoyer dans un grand sanatorium.
J’étais bouleversée, et mon mari et moi désirions que le résultat de ces examens nous soit confirmé. Le beau-frère de mon mari étant médecin dans une autre ville, nous allâmes le voir en attendant que je sois admise au sanatorium. En compagnie de plusieurs médecins avec lesquels il était associé, il refit les mêmes examens et prononça le même diagnostic.
J’entrai au sanatorium comme prévu. J’étais très découragée et ne trouvais aucun soulagement dans la religion qui m’avait toujours aidée. Mon mari n’était pas Scientiste Chrétien, mais il avait, pendant une courte période de son adolescence, reçu les enseignements de cette religion. Il se souvenait que ce qu’il avait étudié dans Science et Santé de Mary Baker Eddy ainsi que les visites qu’il avait rendues à un praticien de la Science Chrétienne lui avaient apporté un puissant réconfort et une grande paix intérieure. Pensant davantage à la possibilité d’un réconfort plutôt qu’à la guérison, il me procura Science et Santé, la Bible et un Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Il demanda aussi de l’aide à un praticien de la Science Chrétienne qui rendait régulièrement visite à des pensionnaires de ce sanatorium.
Je commençai aussitôt de lire Science et Santé et ressentis une joie profonde en découvrant un Dieu aimant et plein de sollicitude. Le praticien vint me voir, et il m’apporta tant d’inspiration que je sus que la guérison avait eu lieu le soir même. Le praticien me donna une copie du passage suivant tiré du chapitre « Pratique de la Science Chrétienne » de Science et Santé: « Élevez-vous dans la force de l’Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien. Dieu en a rendu l’homme capable, et rien ne saurait invalider les capacités et le pouvoir dont l’homme est divinement doué » (Science et Santé, p. 393). On peut aussi lire à cette même page que c’est l’Entendement divin, Dieu, qui gouverne l’homme, et non l’entendement mortel. Tout ce que je désirais, c’était lire Science et Santé nuit et jour. Je rayonnais du bonheur de savoir que je m’appuyais sur la prière pour me libérer de cette affreuse situation.
Presque aussitôt, de nouvelles radios prises au sanatorium ne montraient plus la moindre tache sur mon poumon. Les médecins et les techniciens étaient déroutés. Ils me firent alors subir les autres examens qui, cette fois, s’avérèrent tous négatifs. Les médecins étaient perplexes. Bien que je ne présente plus aucun symptôme de la maladie, ils ne me laissèrent pas partir avant d’avoir les résultats d’un test de treize semaines effectué sur un cobaye. Lorsque ces résultats arrivèrent enfin, ils ne révélaient aucune trace de la maladie, et je fus autorisée à quitter le sanatorium.
Cependant, plusieurs mois plus tard, le service de la santé publique du comté exigea une nouvelle série d’examens, afin de s’assurer que je n’étais plus contagieuse.
On accepta que je choisisse le médecin. Je subis tous les examens habituels, chacun donnant un résultat négatif. Qui plus est, au grand étonnement de certains des médecins qui m’avaient examinée auparavant, il n’y avait pas la moindre cicatrice sur mon poumon. Le service de la santé se déclara satisfait des résultats de cette vérification opérée par un médecin indépendant.
Depuis, je suis en bonne santé, heureuse et active. Je suis reconnaissante envers Mary Baker Eddy, dont les écrits nous font découvrir un Dieu qui est tout amour. La Science Chrétienne a transformé ma vie, et j’ai eu la grande satisfaction de voir nos trois filles fréquenter l’école du dimanche.
Oakhurst (Californie), U.S.A.
