Au Cours Des Années, l’affirmation de Mary Baker Eddy « l’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondre toujours » m’a beaucoup aidée (Science et Santé, p. 494). Mon mari et moi exerçant tous deux une activité indépendante, nous n’avons pas de revenu fixe et nos rentrées varient d’une semaine à l’autre. Les paroles citées plus haut ont donc été une source d’inspiration et de réconfort et, plus important encore, elles se sont avérées démontrables.
Il y a peu, j’ai lu, dans le Christian Science Sentinel, un témoignage dans lequel une femme racontait qu’elle et son mari avaient décidé, en signe de gratitude, d’offrir à leur église un chèque qu’ils allaient recevoir. Cela m’a paru une bonne idée et j’ai décidé de faire la même chose pour exprimer ma reconnaissance envers la merveilleuse religion dans laquelle j’avais été élevée. A l’époque, j’attendais un chèque important pour un travail que je venais de terminer. J’ai pensé à un verset de la prière du Seigneur que j’avais souvent étudié: « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. »
A un moment donné, je trouvais redondant d’utiliser, dans la même phrase, les mots aujourd'hui et quotidien. Mais je m’étais rendu compte que cela soulignait un point très précis: nous n’avons pas à nous préoccuper du pain nécessaire pour demain ni pour la semaine prochaine. Nous pouvons nous attendre chaque jour à avoir en suffisance pour ce jour-là: « notre pain quotidien ». Mary Baker Eddy écrivait: « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. Ne demandez jamais pour demain: il suffit que l’Amour divin soit un secours toujours présent; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez à chaque instant tout ce dont vous avez besoin » (Écrits divers, p. 307).
Je n’avais aucun travail en vue, mais je me suis sentie poussée à prendre l’engagement de donner une partie de ce chèque à L’Église Mère et le reste à mon église filiale. J’ai aussi décidé de donner à l’église une fraction de tous les chèques que je recevrais à l'avenir.
Deux jours plus tard, une dame pour laquelle je n’avais rien entrepris depuis deux ans me proposa un nouveau travail. La même semaine, un autre employeur m’offrit de l’ouvrage pendant trois mois. Peu après, une troisième personne réserva mes services pour un mois. Ma coupe débordait, et j’ai été très reconnaissante de pouvoir contribuer à certains travaux de restauration dans mon église filiale.
Quand j’étais petite, ma grand-mère m’a donné mon premier Science et Santé, dans lequel elle avait écrit: « Ce livre n’est peut-être pas le cadeau le plus coûteux que tu aies reçu, mais je suis sûre que ce sera le plus précieux. » L’exactitude de ces mots s’est démontrée à d’innombrables reprises. Je suis pleine de reconnaissance lorsque je pense à toutes les guérisons que j’ai eues au fil des ans.
Atlanta (Géorgie), U.S.A.
Bien que je ne sois pas Scientiste Chrétien, la confiance que ma femme témoigne à la source divine des ressources m’a été utile. Elle m’a aidé à me décharger quelque peu de la responsabilité, que je croyais devoir assumer, de déterminer d’où devait venir notre prochain chèque et quel devait en être le montant. Je suis heureux de reconnaître les faits et de confirmer son témoignage.
