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Notre innocence résulte de la perfection de notre Père

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1994


Christ Jésus Révéla une vérité spirituelle merveilleuse, mais si étrange pour les oreilles mortelles que certains la considérèrent comme un blasphème. Cette vérité novatrice eut une telle portée qu’elle révolutionna l’idée que le genre humain se faisait de Dieu et de l’homme. Quelle est cette vérité ? C’est l’assurance que Dieu est beaucoup plus qu’un dieu tribal, un protecteur ou un guide; Il est en fait notre Père ! Jésus nous apprit à nous adresser à Lui comme à un Père; il nous montra que nous sommes Ses enfants bien-aimés.

Cependant, le Maître chrétien indiqua que le monde n’était pas prêt à recevoir une pleine révélation de la Vérité. Il déclara: « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. » Jean 16:12. Le Consolateur divin, révélé par la Science Chrétienne, nous explique que Dieu est non seulement notre Père, mais aussi notre Mère, une Mère dont l’amour nous soutien sans cesse. Comprendre que Dieu est à la fois notre Père et notre Mère nous touche au plus profond de l’être; cela nous permet de percevoir en Lui le Principe et l’Amour divins, et nous rapproche forcément de Lui.

Nous découvrons alors que l’Amour divin gouverne notre vie et notre santé de manière pratique et tangible. Nous nous détournons naturellement de l’opinion générale qui voit en Dieu un Père éloigné de Son enfant et qui ne croit pouvoir démontrer la nature spirituelle de ce dernier que dans un avenir indéfini. Nous ressentons l’amour de Dieu qui guérit et exprimons mieux notre vraie nature dès à présent.

Dans la mesure où notre existence est conforme au lien véritable qui nous unit à Dieu et fait de l’homme, Son image spirituelle, un enfant obéissant, nous découvrons la réalité telle que Dieu l’a créée. Nous comprenons de mieux en mieux que l’homme mortel, qui relève de l’histoire d’ « Adam et Éve », est illusoire ainsi que Christ Jésus l’a enseigné et démontré.

Paul percevait avec clarté que le Christ est l’antidote du concept adamique de l’existence. Il écrivit: « Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant » et « Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. » I Cor. 15:45, 22.

Les guérisons accomplies par Jésus, ainsi que son ascension au-dessus de toutes les phases de la mortalité, prouvèrent que l’homme est, ici et maintenant, l’image et la ressemblance de l’Esprit divin, et que Dieu lui confère la domination sur tout. Jésus révéla aux hommes que Dieu est un Père-Mère actif et parfait, que Son enfant est par conséquent innocent et que nous pouvons le démontrer.

Nous devrions avoir à cœur de démontrer que nous faisons tous partie de la famille créée et gouvernée par l’Amour divin, de prouver, par la guérison, que vivre dans un monde matériel ne signifie en réalité rien de plus que vivre dans l’ignorance de la réalité divine.

Le Père tout-puissant accorde Son amour et Son soutien à chacun de Ses enfants. Ce n’est pas Sa volonté qu’un seul d’entre eux souffre, soit démuni ou périsse. Pour entrevoir la tendresse avec laquelle Dieu aime l’homme, examinons les sentiments que nous éprouvons envers nos propres enfants. Ne pensons-nous pas sans cesse à ce que nous voudrions faire pour eux si nous en avions les moyens ? Quel environnement pur et plein d’amour nous leur donnerions ! Quelle raison de vivre ! Quelle joie ! Rien ne serait trop beau pour eux. Ce n’est là qu’un aperçu de la façon dont l’Amour infini, Dieu, prend soin de chacun de Ses enfants.

En tant que parents, nous avons la responsabilité sacrée d’apprendre à nos enfants à exprimer la sagesse et le bon sens nécessaires à leur protection. Mais le fait divin demeure que la vraie création de Dieu, spirituelle, n’inclut rien de nuisible. Dieu, le seul pouvoir, n’a créé aucun mal, aucun danger secret. Il en aurait été incapable, puisqu’Il est entièrement bon. Sa création est la manifestation spirituelle de Sa pureté et de Sa bonté. Sa manifestation ne peut Lui être dissemblable.

Ce fait spirituel, reconnu et mis en pratique, nous protège de façon concrète en tout temps et en tout lieu, comme il protégea Daniel dans la fosse aux lions. (Voir Daniel 6:1—23). Les souffrances et les dangers inhérents à un concept matériel, erroné, de Dieu et de l’homme peuvent être éliminés dans la mesure où, grâce au pouvoir du Christ, nous renonçons à ce sens matériel pour acquérir davantage de spiritualité. En vérité, chacun de nous est l’enfant bien-aimé de Dieu à l’instant même et, pour découvrir notre héritage divin, nous devons cesser de nous considérer comme les enfants des hommes. Nous pouvons mener une existence de plus en plus conforme à notre statut d’enfant de Dieu.

C’est grâce à l’étude et à la prière que nous découvrons et mettons en pratique ce que nous sommes vraiment. Pas à pas, nous comprenons et acceptons que, de même qu’un reflet dans un miroir est l’image de son original, de même l’homme, reflet de Dieu, est Son image et, comme Dieu, il lui est impossible de craindre, de pécher et d’être dans l’ignorance. L’image de Dieu, créée à Sa ressemblance, ne peut rien faire qui soit inférieur à la perfection et à la sainteté. Dieu doue Ses enfants de Sa propre nature impeccable et de Sa domination.

Dieu n’a pas donné à Son enfant une volonté personnelle égoïste et aveugle, ni un entendement personnel enfermé dans un corps matériel limité et voué à la destruction, ni une âme personnelle qui ait besoin d’être sauvée. Il l’a créé pour qu’il manifeste Sa substance éternelle, pour qu’il vive la Vie qui est Dieu Lui-même.

Christ Jésus prouva l’entière fausseté des diverses erreurs qui présentaient son Père comme un Dieu lointain et vengeur, qui aurait créé en l’homme un être séparé de Lui-même, abandonné à son sort dans un environnement matériel, pour y être endoctriné de manière erronée et pénalisé ensuite pour les fautes qu’il aurait commises.

La prière a une portée limitée aussi longtemps qu’elle est fondée sur l’hypothèse erronée que le Père a mis ou laissé Son enfant aux prises avec les difficultés et qu’Il vient au secours de ceux qui L’implorent. Toute prière doit se fonder sur la compréhension de Dieu. Mary Baker Eddy l’explique ainsi: « Ce qui agit par une croyance aveugle n’est ni la Science ni la Vérité; ce n’est pas non plus la compréhension humaine du divin Principe guérisseur, tel qu’il fut manifesté en Jésus, dont les humbles prières étaient des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité — de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour. » Science et Santé, p. 12.

Il ne s’agit pas là de probabilités humaines, mais de la certitude qu’offre le chemin du Christ. Tout ce qui est vrai sur le plan divin est vrai en toute situation, et la perception de ce fait a une efficacité sans égale dans le processus de guérison. Un exemple fera mieux comprendre ce point.

A la suite d’une mauvaise chute, une petite fille avait deux dents de devant qui s’étaient mises à branler. En peu de temps, elles ont commencé à noircir. La loi de l’Amour divin irrésistible, la loi de notre Père-Mère Dieu, qui est la seule cause, n’implique certes pas qu’une enfant ait de vilaines dents ni qu’elle les perde. La maman de la fillette appela une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle les aide à appliquer cette vérité spirituelle absolue à la situation.

La praticienne médita cet énoncé du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy: « L’homme a le droit moral d’annuler une sentence injuste, sentence qui ne fut jamais infligée par l’autorité divine. » Ibid., p. 381. Elle comprit que la « sentence injuste » allait bien au-delà de la perte de dents saines. Elle se rapportait au rêve adamique qui prétendait que l’enfant était un mortel vulnérable, séparé de la sollicitude constante et parfaite de Dieu, son Père-Mère, et qu’au lieu d’être l’idée de l’Entendement reflétant la substance spirituelle indestructible du Créateur, elle était composée de matière périssable sensible aux chocs.

La praticienne vit que c’était là un sérieux affront fait au nom et à l’honneur de notre Père céleste. A l’exemple du Christ, elle s’attacha à des « affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité ». Ce n’était ni une supplique adressée à Dieu pour qu’Il corrige une erreur qu’Il n’avait jamais commise ni un plaidoyer fondé sur la foi aveugle, mais une prise de conscience autoritaire de la Vérité divine omniprésente. Cette prise de conscience lui fut possible grâce à la prière éclairée. Les nombreuses guérisons dont elle avait déjà pu être témoin lui avaient appris que, lorsqu’on reconnaît la puissance de la Vérité, l’évidence extérieure se modifie et la guérison a lieu. En effet, les dents redevinrent saines et éclatantes. Le mensonge affirmant que Dieu est un Père insouciant ou peu à la hauteur avait été annulé grâce à une prise de position ferme en faveur de la perfection de notre Père-Mère Dieu.

Dans le cas d’un enfant innocent, l’injustice d’une sentence est flagrante. Nul ne contestera que cet enfant est en droit de s’attendre à ce que ses parents accomplissent leur devoir en affirmant la vérité à son sujet. Mais qu’en est-il de l’adulte pour lequel la pénalité infligée semble « juste » et « méritée » ? Si nous n’avons pas pensé ou agi conformément à la loi divine, une affirmation destinée à guérir est-elle alors appropriée ?

Les guérisons de Christ Jésus indiquent qu’elle l’est assurément. Il guérit les pécheurs les plus invétérés lorsqu’il discerna en eux le désir de cesser de pécher. Il comprenait que ni le péché ni la maladie n’appartenaient à l’enfant de Dieu, et il savait que l’un et l’autre cédaient à la prière spirituelle. Un jour, ayant remarqué que les scribes mettaient en question son autorité de pardonner les péchés et de guérir leurs effets, il demanda: « Lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche ? » Matth. 9:5. Il guérit ensuite l’homme qui était devant lui. Puisque Dieu ne crée ni le péché ni la maladie, nous avons l’autorité de guérir aussi bien l’un que l’autre.

Nous sommes tous plus innocents que nous ne le pensons et dignes d’être guéris. Cependant, nous ne pouvons pas revendiquer l’exemption de la souffrance tout en nous permettant de pécher. Mais, lorsque nous comprenons que notre Père ne pousse pas Son enfant à la désobéissance et ne lui donne pas la capacité de pécher, et que nous nous attachons fermement à ce fait, nous voyons disparaître la prétention à l’existence du péché et les peines qui en découlent.

La sentence originelle injuste qui doit être annulée en premier lieu est la prétention erronée que l’homme a acquis le statut d’un mortel capable de pécher. L’enfant impeccable de Dieu est Son reflet toujours présent. L’homme n’a jamais mérité d’être appelé mortel et, dans la réalité spirituelle, il ne l’a jamais été. Tout ce qui insinue autre chose relève de l’illusion, et nous pouvons la rejeter en faisant appel à justice divine, en accomplissant des efforts honnêtes pour exprimer notre véritable identité. Si nous nous surprenons à dire « Père, j’ai de nouveau été accusé d’être un mortel », il est temps de nous appuyer sur la loi divine, qui rejette cette fausse condamnation.

L’homme est la ressemblance même de Dieu, maintenant et à jamais. Notre Père-Mère, Dieu, est toujours à l’œuvre; il maintient la perfection de Sa création.

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