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Le baptême et la véritable nature de l’homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1994


Les Cinq Premiers livres du Nouveau Testament mentionnent les activités de Jean-Baptiste et le baptême de Jésus. Il est écrit qu’au moment où Jésus sortit de l’eau, l’Esprit de Dieu descendit sur lui et une voix, qui venait du ciel, fit entendre les paroles suivantes: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Matth. 3:17.

L’Esprit de Dieu, ou le Saint-Esprit, révélait à la conscience humaine que l’homme, dans sa véritable nature, est l’enfant de Dieu. Christ Jésus, l’homme idéal, purifié par les courants de la Vérité, était rempli du Saint-Esprit, qui lui conférait l’intelligence et le pouvoir de la Science Divine. Depuis des siècles, le monde était accablé par la croyance que l’homme est un pécheur condamné, séparé de Dieu et méritant de souffrir. Mais un nouvel espoir était né, et même bien plus qu'un espoir, car Jésus fournissait la preuve que l’homme est spirituel, le bien-aimé de Dieu. Cette mise en évidence de l’être véritable détruisait l’apparente réalité de la maladie et du péché. Le fait de comprendre que l’homme est à la ressemblance du divin mettait en lumière le pouvoir éternel de la Vérité, qui exprimait en l’homme la santé, la bonté et la pureté.

Ce qui se passa au bord du Jourdain indique que Jésus était prêt à accepter sa véritable identité, celle du « Fils unique venu du Père » Jean 1:14.. Jean, qui avait discerné la véritable nature de Jésus, hésitait à le baptiser. Mais Jésus se soumit à ce rite et pénétra de son plein gré dans les eaux purificatrices de l’Esprit afin de permettre au genre humain de percevoir sa véritable identité de Fils de Dieu. Le Saint-Esprit lui conféra la capacité de refléter la plénitude du pouvoir et de l’autorité de Dieu, ce qui fut démontré lorsqu’il guérit les malades et les agonisants.

Si nous désirons progresser, il nous est indispensable d’accepter, nous aussi, notre identité spirituelle. Sommes-nous disposés à renoncer à l’orgueil (ou au désespoir) de posséder une origine humaine, à abandonner la conviction que nous avons été conçus par un acte sexuel, que nous sommes nés de la matière et liés par des gènes à une certaine race ou à une certaine nationalité ? Sommes-nous prêts à ne plus nous concevoir comme des êtres de chair et de sang, mais à accepter notre origine divine, notre nature spirituelle et le lien qui nous unit à Dieu, notre Père ? Rien d’autre ne saurait nous faire découvrir la vie de la Vérité que reflète l’homme et notre adoption par le Père.

Nous accomplissons des progrès spirituels dans la mesure où nous acceptons la réalité de notre être. Paul déclare: « Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes. » I Cor. 6:19. L’homme est l’œuvre de Dieu. Nous ferions bien de le déclarer chaque jour. Nous sommes Ses idées et nous sommes gouvernés par Lui. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « L’homme est l’expression de l’être de Dieu. » Science et Santé, p. 470. Reflet de Dieu, l’homme remplit le mandat de perfection qui lui est confié par Dieu. Il représente la sainteté. Il est essentiel de nier toute association avec la chair et d’affirmer que nous sommes éternels puisque nous sommes la ressemblance de Dieu. Il nous faut mieux appréhender le fait scientifique de notre identité: nous sommes les fils et les filles de Dieu. Nous le comprenons lorsque nous nous immergeons dans le pouvoir et la totalité de l’Esprit. C'est le Christ qui nous communique la compréhension de la Science divine. Lorsque nous nous détournons sans cesse du matériel pour nous attacher au spirituel, nous acquérons la preuve de notre unité avec Dieu.

Jésus se plia au rite matériel du baptême, mais cela représentait bien plus qu'une cérémonie rituelle ou matérielle. C’était un événement spirituel qui révélait l’Entendement comme la seule conscience véritable de l’homme et qui marqua le début de son ministère de guérison. Ce baptême illustrait la divinité embrassant l’humanité et mettait en lumière la nature spirituelle et éternelle de l’homme réel. Cette coïncidence spirituelle ou démonstration de l’unité de l’être, le divin Principe et l’idée, finit par détruire toute croyance à la réalité de la chair et prouve que l’homme est spirituel. Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy donne la signification spirituelle du terme baptême: « Purification par l’Esprit; submersion dans l’Esprit. Nous “préférons être absents du corps et présents avec le Seigneur” (II Cor. 5:8). » Ibid., p. 581.

S’immerger dans l’Esprit, c’est s’immerger dans la conscience de l’Amour, où l’on découvre la totalité de Dieu et la magnificence qu'Il confère à Ses enfants. Le baptême, c’est aussi s’immerger dans les flammes de la Vérité, là où se consume toute erreur et tout sens matériel, là où l’or du caractère se purifie et se raffine pour révéler l’homme qui reflète la perfection de Dieu. Ces deux éléments du baptême sont indispensables si nous voulons connaître notre être véritable d’enfant de Dieu.

Nous lisons dans l’Épître aux Romains: « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » Rom. 8:1. et qui marchent « non selon la chair, mais selon l’Esprit » Rom. 8:4.. Depuis des siècles, le genre humain croit que l’homme, coupable d’avoir péché, est condamné à souffrir. Cette croyance est à l’origine de toute maladie, de toute infidélité, de tout conflit, bref de tout ce qui mène à la douleur et à la mort. Cependant, la Science Chrétienne révèle que ce n’est pas l’homme qui a été condamné à souffrir et à disparaître, mais le péché. Le péché a engendré la croyance à l’existence d’un Adam et d’une Ève, mais le péché et le rêve adamique sont tous deux destinés à disparaître. L’homme n’a aucun lien de parenté avec Adam. L’homme est né de la Vérité et de l’Amour; cela devient évident lorsque le péché est détruit. Nous ne souffrons que dans la mesure où nous nous assimilons à Adam et nous livrons au péché.

Il est à remarquer que Jésus a insisté sur un fait bien précis dans le Sermon sur la montagne. Il affirme que Dieu donne le bonheur à l'homme. Les hommes, dit-il, sont heureux lorsqu'ils sont justes, doux, et qu'ils ont le cœur pur. Il révèle ainsi les qualités qui purifient la pensée dans le creuset de la Vérité. Et c’est là qu'apparaît un fait incontestable: l’homme n’a jamais été déchu. La perfection des enfants de Dieu est soutenue par la discipline et l’ordre divins de l’Amour. La souffrance causée par le péché cesse lorsque nous nous réveillons pour discerner et démontrer, grâce au pouvoir du Christ, la Vérité, notre véritable identité, bénie par notre Père-Mère Dieu.

Parmi les définitions du verbe condamner, nous trouvons la suivante: « Déclarer incurable. » Par le baptême, la Science de l’être remplit la conscience, et il devient évident que l’incurabilité est une impossibilité scientifique. La Science Chrétienne explique que l’homme est le reflet de Dieu et que ce reflet est révélé par la Science divine. C’est là que nous devons chercher la réalité et la substance de l’être de l’homme. L’homme vit dans l’univers de la loi divine, où le Principe et son idée ne font qu’un. Le Principe divin, qui irradie la magnificence de l’Amour, la puissance de la Vérité éternelle et l’omniscience de l’Ame, constitue la demeure de l’homme. Ce Principe est la source inépuisable du bien. Il manifeste en l'homme la perfection éternelle. Puisque l’homme reflète la perfection de la bonté infinie, la maladie ne saurait l’affliger. Puisque la loi immuable de la perfection régit l'homme, est-il possible que quelque chose en lui fonctionne mal ? Puisque l’autorité que le Principe exerce sur son idée, l’homme, est invariable et suprême, qu'est-ce qui pourrait nuire à la santé de l'homme ? Absolument rien ! L'incurabilité est un mensonge, une fausse accusation, une prétention inacceptable qui disparaît dans le baptême de l'Esprit. L'homme a un Principe omnipotent et toujours actif, qui est la Vie éternelle.

Le baptême de l'Esprit nous fait prendre conscience de notre besoin de la Vérité et de l'Amour, nous libère de l'emprise du péché et du matérialisme, et révèle que l'homme est la ressemblance du divin. Il nous permet de répéter, en toute humilité, cette prière de Jésus: « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » Jean 17:5. La Science Chrétienne fait comprendre la préexistence de l'homme, idée immortelle et parfaite de l’Esprit, en qui Dieu met toute son affection. Tous ceux qui se conçoivent ainsi perçoivent que leur santé est à l’image du divin tout comme leur véritable identité. Leur vie se conforme à la Science de l’être. Rien d’étonnant donc à ce que se poursuive l’invitation spirituelle formulée par Pierre: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2:38.

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