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Je Soumets Ce témoignage...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1994


Je Soumets Ce témoignage par reconnaissance envers Mary Baker Eddy, qui a eu la générosité de consigner sa révélation de la Science du Christ dans Science et Santé, afin que le monde entier puisse en profiter.

J'aimerais citer un exemple personnel de l'efficacité de la Science Chrétienne, bien qu'un seul témoignage ne suffise pas à montrer les nombreuses façons dont j'ai été sauvé de la maladie et du péché, ni à exprimer tous les bienfaits que j'ai reçus. Les paroles de Jean illustrent bien cette moisson de bénédictions: « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu'on écrirait » (Jean 21:25).

Adolescent, j'avais l'habitude de fumer du tabac et de la marijuana, je buvais en société et faisais usage de toutes les drogues que je pouvais me procurer. J'avais pourtant été éduqué par des parents qui étudiaient et pratiquaient la Science Chrétienne. A l'âge de seize ans, je fumais plus d'un paquet de cigarettes par jour et, en dernière année de lycée, j'étais sous l'influence de la drogue chaque jour, du matin au soir. Je pensais pouvoir agir ainsi sans dommages pour ma santé; je me vantais souvent auprès de mes camarades de tout ce que j'avais fumé, bu, ou absorbé d'une manière ou d'une autre. Je faillis redoubler ma classe, et j'échouai dans une matière le dernier semestre.

Après le lycée, j'étais convaincu que tout ce que je désirais dans la vie était un emploi stable, afin de pouvoir vivre modestement et continuer de me procurer les diverses substances dont je pensais avoir besoin pour être heureux. J'emménageai dans une autre ville, où je pensais que les drogues seraient moins chères et plus accessibles, et j'entrai dans une école commerciale, afin de me préparer pour un travail sûr dans un domaine technique. Je fus très déçu de constater que, non seulement il m'était difficile de satisfaire mon appétit toujours plus grand mon appétit toujours plus grand pour la drogue, mais que mes résultats scolaires n'étaient pas fameux, même dans des cours que j'avais déjà suivis au lycée.

Je me souviens d'une conversation que j'eus avec un de mes camarades de chambre, plusieurs mois après être arrivé dans cette ville. Il affirmait que tout ce qu'on désire, dans la vie, c'est la satisfaction. Je me rendis compte que je cherchais surtout la satisfaction dans la forme la plus éphémère de la matière, à savoir la fumée. Or, je connaissais une source de satisfaction bien plus sûre. Cette phrase de Science et Santé me revint à l'esprit: « L'Ame a des ressources infinies pour bénir l'humanité; aussi arriverions-nous plus facilement au bonheur et serions-nous plus sûrs de le garder si nous le recherchions dans l'Ame » (p. 60). A l'époque, je comprenais bien peu de choses au sujet de Dieu, mais je savais, tout au fond de moi, que cet énoncé cpmtemaot la vérité dont j'avais besoin. Je décidai de rechercher désormais la satisfaction dans le sens spirituel de l'Ame, qui est, selon l'enseignement de la Science Chrétienne, synonyme de Dieu. J'ignore comment cette phrase m'est venue à l'esprit, car je n'avais jamais étudié sérieusement la Science Chrétienne au cours de mon adolescence. Je devais l’avoir apprise lorsque je fréquentais l’école du dimanche, et je m’en souvins juste au moment où j'étais prêt à y croire.

Deux mois après cette prise de conscience, je revins à la maison. J'avais alors renoncé à l’usage du tabac, de l'alcool et de toute drogue. Par la suite, je fus encore quelquefois tenté de fumer du tabac ou de la marijuana, mais sans y trouver aucun plaisir. Grâce au désir constant de comprendre ma nature véritable de reflet spirituel de Dieu, la tentation de consommer des drogues disparut. Cette guérison s'est produite il y a plus de quinze ans. J'ai, depuis, obtenu deux diplômes et travaillé dans différents secteurs.

L'école du dimanche de la Science Chrétienne m'a donné la base spirituelle qui m'a permis de résister aux violents assauts de la tentation, et j'en suis très reconnaissant. Je constate que, chaque fois que je laisse la Bible et Science et Santé me guider vers Dieu, la source de la satisfaction véritable, je progresse sur le chemin de la guérison. Pour reprendre les paroles de Mary Baker Eddy: « Que l'esclave des mauvais désirs apprenne les leçons de la Science Chrétienne, et il se rendra maître de ces désirs et montera d'un degré sur l'échelle de la santé, du bonheur et de l'existence » (p. 407).

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