Le Présentateur: Vous êtes à l'écoute du Héraut de la Science Chrétienne, émission diffusée par la Société d’Édition de la Science Chrétienne, à Boston, Massachusetts, U.S.A.
Pat: Au micro, ...
Wanjohi: et Quelles que soient nos occupations, les notions de chance et de probabilité semblent parfois rendre la vie très difficile. C’est pourquoi il nous faut chercher en Dieu la certitude.
Pat: Cela va même plus loin. Il nous faut prendre conscience du caractère immuable de la bonté de Dieu. Cela nous donne, dans la vie, une stabilité qui nous permet de surmonter n’importe quel problème.
Wanjohi: , qui nous rejoint à l’instant, va nous parler d’une personne avec qui elle a récemment eu l’occasion de s’entretenir.
Laurie: Cet homme, , habite en Californie. Il exerce un métier considéré périlleux. Il est cascadeur.
Loren: Lorsqu’un film nécessite le tournage d’une scène dangereuse ou demande une compétence que l’acteur n’a pas, la production fait appel à un cascadeur.
Laurie: Loren, vous étiez en Chine il y a plusieurs années pour un tournage. Voudriez-vous nous en dire quelques mots ?
Loren: J’avais été engagé pour un film que nous tournions dans une région située entre la Chine communiste et Hong-Kong.
Laurie: Quelle était la vedette de ce film ?
Loren: Steve McQueen. Il faisait très chaud et très lourd. En général, à l’heure du déjeuner, tout le monde était trop fatigué et avait trop chaud pour manger. Aussi faisions-nous la sieste. Un des membres de l’équipe tirait un coup de canon à la fin de l’heure pour réveiller tout le monde. On essayait toujours de trouver un endroit calme, sombre et ombragé pour dormir.
Un jour, alors que je me glissais en rampant dans une de ces petites embarcations chinoises, j’ai senti une piqûre aiguë au poignet comme si je m’étais piqué avec une aiguille. J’ai aussitôt levé le bras: un serpent y était suspendu. J’ai secoué le bras pour le faire tomber. Pas une seconde, il ne m’est venu à l’esprit qu’il pouvait être venimeux ou dangereux. Il semblait inoffensif. Aussi me suis-je allongé tranquillement pour faire un petit somme.
J’ai été réveillé par le bruit du canon. Tout me paraissait flou autour de moi. Je me sentais très bizarre, et j'avais une douleur atroce dans le bras.
Je me suis extirpé du sampan et j’ai rampé vers le bateau principal. Le metteur en scène et Steve étaient à bord, ils parlaient de la prochaine prise de vues. « Il a un problème, a dit Steve, allez chercher l’infirmière. » Ils ont donc fait venir une infirmière chinoise.
Celle-ci m’a regardé et a dit: « Est-ce que c’était un petit serpent jaune-vert ? » Elle déliminait avec ses doigts un espace d'environ cinquante centimètres. « Oui », ai-je répondu. « C’est un crotale des bambous, a-t-elle dit. Je ne pense pas que vous en réchapperez. La seule chose à faire, c’est de l’emmener de toute urgence à l’hôpital. Peut-être qu’en lui amputant le bras à hauteur de l’épaule, on pourra lui sauver la vie. »
Laurie: Quel était l’état de vos pensées ?
Loren: Je n’ai pas paniqué. Mais je n’étais pas en mesure de penser vraiment, à cause de la douleur qui revenait toujours. Je ne cessais de dire: « Dieu est Tout, et Dieu guérit. Dieu prendra soin de cela. »
Laurie: Cette idée que Dieu vous guérirait doit intriguer de nombreuses personnes. Pourriez-vous préciser un peu avant de poursuivre votre récit ?
Loren: J’ai été élevé dans la Science Chrétienne. Se tourner vers Dieu, c’est pour moi la chose la plus naturelle du monde. A maintes reprises, il m’était arrivé des choses graves qui avaient été guéries lorsque j’avais eu recours à Dieu et que j’avais compris pourquoi Il pouvait rétablir la situation. Je n’avais aucune crainte.
Après qu’ils m’ont eu installé dans la voiture, l’interprète est allé chercher quelque chose qu’il avait oublié. Le chauffeur chinois a démarré sans l’attendre. J’étais donc seul dans la voiture avec lui. « Où allez-vous ? » m’a-t-il demandé. « A mon hôtel, parce que je veux appeler une praticienne de la Science Chrétienne qui habite à Los Angeles », ai-je répondu. Je désirais qu'elle m'aide en priant avec moi.
En arrivant à l’hôtel, j’ai décroché le téléphone et expliqué à la standardiste que je voulais appeler quelqu’un à Los Angeles immédiatement, que c’était très important. « M. Janes, il va peut-être falloir dix à quinze heures, si ce n’est deux à trois jours, pour obtenir la communication, m’a-t-elle dit, c’est difficile. » Puis elle a ajouté: « Mais c’est d'accord, je vais essayer. Raccrochez, je vous préviendrai. » Elle m’a rappelé une minute plus tard. La praticienne était à l’autre bout du fil.
A ce moment-là j’étais réellement sur le point de perdre conscience. J’entendais sa voix sans pouvoir répondre. Essayant de parler, j’ai marmonné. Elle a ainsi su qui l’appelait. Elle a compris que quelque chose n’allait pas, mais n’avait aucune idée de ce dont il s’agissait.
Laurie: Et que vous a-t-elle dit ?
Loren: J’étais incapable d’écouter. Tout ce que j’entendais, c’était sa voix. Mais je me suis senti soulagé, et la douleur m’a quitté instantanément. La praticienne m’a appris plus tard qu’après avoir raccroché le téléphone, elle avait dit: « Mon Dieu, il y a quelque chose que je dois savoir. Je dois savoir quel est le problème. » C’est alors que le récit biblique de la vipère sortant du feu et mordant Paul à la main lui est venu à l’esprit.
Laurie: C’était la réponse à sa prière pour savoir à quel sujet prier ?
Loren: Exactement.
Laurie: Cela me rappelle ce passage de la Bible: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens). Il faut voir au-delà d’un concept physique et mortel de soi-même, pour parvenir à un concept différent, à une reconnaissance plus élevée, plus spirituelle de soi.
Loren: C’est cela. Je crois que le livre de Job dit: « ... dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence. » Lorsque nous acquérons ce sens spirituel, c’est lui qui gouverne la situation et la guérit, quelle qu’elle soit, parce qu’il nous fait prendre conscience de la réalité.
J’ai raccroché le téléphone et me suis allongé. A l’époque, chaque hôtel avait son médecin. Un docteur chinois, qui avait fait ses études en Angleterre, s’est précipité dans ma chambre. Et la compagnie cinématographique a envoyé aussi un médecin américain. Les deux docteurs m’ont examiné. Je dormais profondément, et je respirais normalement. Ils ont pris mon pouls. Tout était normal. Tout paraissait aller si bien qu’ils ont dit: « Bon, laissons-le ici cette nuit, et nous verrons comment les choses évoluent demain. » Huit jours plus tard, les médecins m’ont laissé retourner travailler. Tout allait bien.
Laurie: Y a-t-il eu des commentaires de la part de Steve McQueen ou du metteur en scène ?
Loren: Oh ! certainement. Steve McQueen a dit: « Tu as une de ces chances, Loren ! Il n’y a que toi pour avoir une telle veine en pareille circonstance. » Je lui ai répondu: « Non, Steve, ce n'est pas de la chance. C’est ma foi en Dieu. »
Pendant trente-cinq ans, j’ai fait de multiples cascades dangereuses, et je n’ai jamais eu la moindre fracture. Je sais bien que je le dois entièrement à ma croyance et à ma confiance en Dieu ainsi qu’à mes prières constantes.
Si vous souhaitez écouter une émission complète du Héraut de la Science Chrétienne, vous pouvez demander une liste des fréquences sur ondes courtes de votre région en écrivant à l’adresse suivante: Le Héraut de la Science Chrétienne; P.O. Box 58; Boston, MA, U.S.A. 02123.
