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Effacer les cicatrices du passé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1992


Si Nous Pensons que notre vie a été marquée pour toujours par un événement ou une situation quelconques, ces paroles de la Bible seront très réconfortantes: « ... nous avons été mis en possession des plus précieuses et des plus grandes promesses, afin que, par leur moyen, vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde de par la convoitise » (II Pierre, version synodale).

Il y a toujours un moyen de « fuir » le choc émotif si souvent associé aux blessures physiques ou mentales. Il n’est pas obligatoire qu’un moment de peur intense nous laisse un sentiment indélébile, qui ne nous permettra jamais de nous débarrasser entièrement du souvenir de ce qui a causé la peur. Ce sentiment peut être effacé.

Il l’est lorsque nous nous rapprochons de Dieu. Nous retrouvons en effet la perspicacité et le gouvernement de soi qui nous sont naturels en apprenant ce que Dieu sait de nous, êtres qu’il a créés, en tant que « participants de la nature divine ». Cette connaissance nous donne le moyen de fuir « la corruption qui règne dans le monde », de nous libérer sur le plan moral et physique.

Le rétablissement de la liberté mentale et de l’action normale commence par la compréhension de la nature divine. Accepter le fait que Dieu, l’intelligence parfaite, est impeccable et à jamais incorruptible, nous permet de saisir que ce Dieu omniscient, qui est notre Père céleste, doit aussi être notre Entendement, la véritable conscience de l’homme créé à la ressemblance parfaite de Dieu. La conscience de l’homme, qui participe de la nature divine, exprime l’Entendement divin inattaquable.

Il faut reconnaître que cette identité de l’homme est bien éloignée du mortel physique perçu par les sens, ce mortel dont la capacité d’agir et de penser lui-même est bien fragile. Mais le fait spirituel que l’homme réel exprime la nature inviolable de Dieu, notamment la pénétration et la vigilance, et ne peut, par conséquent, ni se détériorer ni se corrompre, est un point fondamental de la Science Chrétienne. « La grande vérité dans la Science de l’être, que l’homme réel était parfait, qu’il l’est et le sera toujours, est incontestable; car si l’homme est l’image, le reflet, de Dieu, il n’est ni inverti ni subverti, mais droit et semblable à Dieu », déclare Mary Baker Eddy dans Science et Santé.

Cette « grande vérité » indique le chemin qui conduit de la dégradation mentale et physique à la liberté. Elle permet à chacun de surmonter la crainte, le mal, la haine. Elle fait de la guérison parfaite une réalité.

Un jour, au cours d’une démonstration professionnelle de ski nautique, une jeune femme fit une chute et se blessa. Elle faisait partie d’une pyramide de sept personnes et devait récupérer les cordes de remorquage de ses partenaires au moment du démantèlement de la pyramide, puis se laisser tirer par le canot en tenant toutes les cordes.

Tout à coup, ses jambes se sont prises dans les cordes, elle est tombée sous l’eau et le bateau a continué de tirer. Elle ne pouvait pas respirer.

Elle a eu tout de suite recours à Dieu, son véritable Entendement. Aucune parole précise ne lui est venue à l’esprit, mais elle a senti la présence de Dieu et Sa sollicitude malgré la frayeur que lui inspirait la situation. Les cordes se sont très rapidement démêlées. Elle a pu regagner des eaux moins profondes et ses amis l’ont aidée à rejoindre le rivage.

Elle était très sérieusement blessée à la jambe, mais, grâce à ses prières, elle a été guérie en quelques semaines. Et, tout aussi important, il ne lui est resté aucune crainte. Elle a très vite repris sa place dans la pyramide.

Cet incident s’est produit il y a environ trente ans et, depuis, notre amie pratique avec joie le ski nautique, le tennis, le ski et l’équitation. La blessure, ainsi que la peur intense qui l’accompagnait, ont été totalement guéries grâce à ses prières et à sa certitude absolue que Dieu la protégeait et veillait sur elle.

La guérison de la crainte d’avoir subi, dans le passé, une détérioration définitive ne mène pas seulement à la liberté physique. La vie de l’apôtre Paul montre que la liberté morale est possible pour celui qui a mal agi. Les préjugés et une haine profondément ancrée, de même que la hantise des erreurs passées, peuvent être guéris et remplacés par l’amour, par une sincère compassion chrétienne. Pendant des années, Paul, connu alors sous le nom de Saul de Tarse, avait délibérément persécuté les chrétiens avec violence. Son zèle aveugle semblait à tel point faire partie de sa nature que sa réputation le précédait.

Alors qu’il était sur la route de Damas dans le but d’y rechercher et d’y arrêter les chrétiens, Saul a pris spirituellement conscience de la sainte influence du Christ, de la présence de la Vérité qui sauve et guérit, si bien illustrée par la vie de Jésus. Profondément ébranlé, le coeur de Saul s’est transformé et ses actes ont pris une nouvelle orientation. Il n’était plus le même. Peu après, il devenait un ardent apôtre des enseignements de Christ Jésus. Une fois transformé, Paul n’a pas laissé ses erreurs passées entraver son travail.

Le fait que nous comprenions ce qui est spirituellement vrai de Dieu et de l’homme est la preuve de la présence active du Christ dans notre conscience. Lorsque nous démontrons, dans notre vie, la perfection éternelle, la pureté immaculée, la bonté et la liberté de l’homme spirituel, le Christ saint, la tendre influence divine nous restitue intégralement le bien que nous avions cru perdu.

Là où régnait la haine fleurit à nouveau l’amour. Là où la confusion embrouillait la raison, la logique et l’intelligence reviennent normalement. La condamnation de soi fait place à la dignité et au respect de soi. Le désespoir le plus profond cède devant l’attente de tout ce qui est bon. La peur paralysante diminue devant notre ferme confiance en Dieu. Le ressentiment s’efface devant la clémence, la compassion et la patience. La dépression persistante se dissout dans la joie et la gratitude.

Lorsque nous entreverrons la perfection de l’homme, notre nature définie par Dieu en tant qu’expression de l’Entendement divin, et que nous serons prêts à laisser cette vérité remplacer les craintes nées d’un passé malheureux, notre liberté et notre vigilance mentale augmenteront. Nous n’aurons plus à accepter le verdict que des drogues psychotropes puissent causer un dommage permanent, ni que la lucidité et la clairvoyance puissent être diminuées de manière irréversible.

Le rétablissement spirituel, tel qu’il a été démontré par Jésus dans la guérison du dément, de l’aveugle, du paralytique rectifie l’erreur de croire que les facultés dont Dieu nous a doués puissent se perdre pour toujours. La perception spirituelle les rétablit dans la conscience humaine, nous permettant ainsi de mieux les percevoir et de mieux discerner notre être immaculé, le reflet éternel de l’Entendement parfait. Si la liberté et les facultés mentales normales peuvent être rendues de façon visible, c’est qu’elles ont toujours appartenu à l’homme, idée incorruptible de l’Entendement.

Il se peut que la compréhension spirituelle ne s’acquière pas en un instant. Nous devons faire de grands efforts pour refuser la preuve matérielle que nous avons été détériorés de manière permanente par nos propres erreurs ou par des forces extérieures. Un rétablissement complet exige souvent une grande discipline de soi et un repentir profond, des heures de sincère examen de conscience. Il se peut que nous ayons parfois l’impression d’avancer d’un pas pour reculer de deux, mais les efforts que nous accomplissons pour atteindre à une liberté durable sont soutenus par le Christ. Le pouvoir de Dieu nous incite à aller de l’avant.

Lorsque nous admettons que la véritable conscience vient de Dieu, l’Entendement parfait de l’homme, cela ouvre la porte toute grande à la régénération de la pensée et des actes. Une fois que nous avons compris cela, la guérison est rapide.

Les influences néfastes, quelle que soit leur forme, ne sauraient pervertir la conscience spirituelle qui nous appartient à tous. Puisque l’Entendement divin est la véritable conscience, nous pouvons tous faire preuve de vigilance mentale, de clarté d’esprit, et de fermeté. Nos facultés peuvent même dépasser ce que nous espérions.

En réalité, rien ne peut limiter notre faculté d’exprimer la liberté et l’activité de l’intelligence, la maîtrise de soi et la perception spirituelle. Comme le dit le Nouveau Testament, nous sommes « participants de la nature divine ».

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