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« Répondre aux besoins du genre humain »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1992


Soulager la souffrance ! Cet objectif a amené le genre humain à accomplir les actes les plus généreux qui soient. Ceux qui, Samaritains modernes, sont incités à aller au secours des êtres brisés et meurtris donnent à l’amour son véritable sens.

Les parents de tenaient à ce que leur fille consacrât sa vie à ce but élevé. Ils voulaient qu’elle soit médecin et travaille dans les régions rurales de l’Inde, son pays natal. C’est ce qu'elle fit. Après avoir obtenu son diplôme de médecin avec mention à la faculté de Bombay, elle exerça dans un hôpital pour enfants de la capitale, ainsi que dans les provinces isolées de l’Inde. Mais ses activités finirent par la conduire sur une voie nouvelle: celle de la guérison chrétienne.

J’étais Pédiatre. On m’amena un jour une adorable petite fille de douze ans pour un problème anodin. En l’examinant, je découvris sur son corps la trace d’une infection qui s’avéra être la lèpre. Les parents étaient atterrés, et je ne l’étais pas moins. Je parlai avec le père du traitement à suivre.

Après son départ, je fermai la porte de mon dispensaire et pensai à Christ Jésus qui, un jour, avait guéri dix cas de lèpre instantanément et définitivement. Avec une humilité totale je priai du plus profond de mon cœur afin que Dieu m’enseigne cet art de la guérison, merveilleux, généreux et réconfortant, que pratiquait Jésus. J’étais prête à faire n’importe quoi pour cela. Je décidai sur-le-champ de renoncer complètement à ma pratique médicale et, quel que soit le temps nécessaire pour y parvenir et les conditions exigées, je refusai toute méthode de guérison dont les normes soient inférieures à celles de la guérison chrétienne. En l’espace d’un mois, j’avais abandonné la médecine infantile et m’étais mise à étudier la Science Chrétienne
Christian Science (´kristienn ´saïennce) plus à fond. Cette religion m’avait été présentée par mon ancien professeur, qui avait elle-même renoncé à la pédiatrie pour devenir Scientiste Chrétienne. Je lui avais rendu visite afin de savoir pourquoi elle avait pris une telle décision. Nous avions eu une conversation, et j’avais emporté plusieurs exemplaires du Christian Science Sentinel qu’elle m’avait donnés. Quelques mois plus tard, mon fils guérissait, grâce à un traitement par la Science Chrétienne, d’une maladie considérée incurable par la médecine. A l’époque où je m’étais mise à étudier la Science Chrétienne, je n’avais pas voulu renoncer à ma pratique médicale. Mais l’incident mentionné au début de cet article m’incita à faire ce pas décisif.

En tant qu'ancien médecin, que pensez-vous de la guérison par la prière ? — Je suis tout à fait convaincue que la prière peut changer complètement la thérapeutique. J'ai observé (et dans certains cas, j'en ai fait moi-même l'expérience) la guérison de nombreux problèmes physiques uniquement grâce à la prière. J'ai assisté à la guérison de cas de méningite tuberculeuse, de poliomyélite, de luxation, de jaunisse, de rougeole, d’éruption, d’arthrite, d’asthme, de conjonctivite et d'une grave déshydratation chez un enfant, guérisons qui se sont produites lorsqu'on s’est tourné vers Dieu ainsi que l’enseigne la Science Chrétienne. Certaines furent instantanées, alors que d’autres survinrent après une certaine lutte.

Ce que j’apprécie beaucoup dans la guérison par la Science Chrétienne, c’est que cette religion considère l’homme dans son intégralité et que, tout en traitant un patient qui a une difficulté physique, elle ne néglige pas la guérison de problèmes mentaux, sociaux, financiers et moraux apparemment sans rapport avec la maladie. Elle rassure le patient et lui prouve qu'il est, en réalité, spirituel, crée par Dieu qui l’entoure de Son amour. Cela donne à la personne un sentiment de bien-être physique, moral et social. Elle lui explique que son origine divine le rend totalement exempt de maladie et de péché. On peut vraiment dire que la Science Chrétienne définit les normes de guérison les plus élevées.

Le fait de passer de la pratique médicale à la guérison par la prière a-t-il représenté pour vous un changement radical ? — Oui et non. Assurément le mobile est le même: faire tout son possible pour soulager la souffrance humaine.

J’ai beaucoup appris, grâce à mon expérience médicale, sur la nature de la guérison et sur les facteurs mentaux qui interviennent. La guérison est un phénomène complexe qui ne s’explique pas toujours par l’effet produit par la suppression de la cause physique. Elle dépend d’un certain nombre de facteurs. Mis à part l’attitude mentale du patient et de ses proches avec leur espoir concernant son rétablissement, la guérison dépend beaucoup de l’attitude du médecin, de l’infirmière et du personnel paramédical à l’égard de la maladie en question.

J’ai observé une autre chose tout à fait intéressante dans le traitement médical: la guérison n’a souvent aucun lien avec le traitement physique. Des patients subissant des traitements similaires pour les mêmes maux ne réagissent pas toujours de la même façon. Même dans des cas très semblables, leur réaction est différente. Un patient verra son état s’améliorer là où un autre réagira contre le médicament.

Les phénomènes d’interaction entre les médicaments et le corps sont si complexes ! On a pu observer que des patients auxquels on administre un minimum de médicaments sont parfois moins sujets à des complications que ceux qui en prennent beaucoup. Forts de cette constatation, de nombreux médecins possédant une grande expérience sont peu enclins à prendre eux-mêmes des médicaments, même ceux qu'ils prescrivent en quantité à leurs malades.

L’attitude du patient à l’égard de ce qu'on appelle les « lois de la santé » constitue un autre facteur mental dans la guérison. Une personne très au fait des « lois de la santé » couramment admises et qui s’efforce de les respecter à la lettre souffre souvent davantage que celle qui n’a pas le temps de se tracasser à ce sujet. De même, il arrive souvent que le patient qui connaît tous les détails du mal dont il souffre, ses symptômes et ses complications, ne se rétablisse pas aussi facilement que celui qui ne sait pas grand-chose de sa maladie.

Il est certain que l’on reconnaît de plus en plus l’importance des facteurs mentaux dans la guérison des malades. Les médecins prennent de plus en plus conscience du rôle efficace que jouent les attitudes mentales positives et la suppression de la crainte.

Deux médecins indiens ont écrit des ouvrages remplis de statistiques pour montrer qu’il ne semble pas exister de lien direct entre la cause de la maladie, l’apparition de ses symptômes, le cours qu’elle prend et les effets précis des médicaments. Leurs doutes sont nés après un grand nombre d’observations cliniques et de recherches statistiques.

Il y a quelque temps, plusieurs médecins se sont clairement prononcés en faveur du droit des Scientistes Chrétiens à s'en remettre à la prière pour la guérison. Pourtant, d’autres médecins estiment que ce genre de pratique devrait être interdit par la loi. Que répondriez-vous à vos anciens collègues ? — Toute personne sincère désirant voir s’accomplir des guérisons selon les normes les plus élevées et qui est déçue par l’impuissance des méthodes thérapeutiques à la mode ne devrait pas hésiter à étudier la Science Chrétienne sous prétexte que celle-ci s’appuie sur des prémisses très différentes. Au lieu de douter de la rigueur et de l’efficacité de la guérison chrétienne, pourquoi ne pas la considérer comme un domaine d’investigation très prometteur ? Même si on ne signale qu’un seul cas où les résultats sont meilleurs que ceux dus à la thérapeutique classique, il vaut au moins la peine d’examiner en détail la guérison spirituelle scientifique.

Lorsque j’étais médecin, le temps vint où je me demandai avec sincérité: Est-ce que j’aime vraiment ces longs examens pour la recherche d’un diagnostic ? Ne vaudrait-il pas mieux se dispenser de ces procédures internes ? Existe-t-il un médecin qui aime dire à son patient qu’un mal est « incurable » ? Une personne, un médecin, qui consacre toute sa vie à donner à ses semblables une vie saine et heureuse ne peut être satisfait lorsque ceux-ci, bénéficiant peut-être d’une guérison provisoire, se sentent cependant délaissés, privés d’amour et incapables de mener une vie utile, épanouissante et productive. N’aimerais-je pas voir en mon patient un homme, un enfant précieux de Dieu, créé à Son image et à Sa ressemblance, aimé de Dieu et jouissant de Sa sollicitude, au lieu d’un mortel avec un corps matériel et susceptible d’avoir toutes sortes d’ennuis ? N’éprouvons-nous pas l’ardent désir de voir le bonheur entrer dans la vie de notre patient, au lieu de nous contenter de lui apporter un soulagement physique temporaire ?

Je désire sincèrement que tous mes amis qui sont concernés par la guérison des malades examinent sérieusement les questions suivantes: Devons-nous adopter une certaine manière de penser sous prétexte qu'elle est presque universellement acceptée ? Croyons-nous réellement que la thérapeutique médicale moderne soit la réponse ultime aux exigences de la race humaine, exigences dont le nombre ne cesse d’augmenter ?

Nous ne pouvons continuer de penser uniquement en termes matériels. Il est grand temps d’essayer de comprendre l’Esprit, la Vérité et l’Amour, ainsi que la nature entièrement spirituelle de Dieu, de l’homme et de l’univers. C’est le seul moyen de connaître une liberté totale, la promesse d’une vie épanouie, les bénédictions infinies de Dieu et la richesse d’une joie permanente.

Dans ma pratique, la Science Chrétienne s’est révélée être un art de guérir invariable et réconfortant, plein de bonté et de douceur. C’est le moyen le plus élevé non seulement d’adorer Dieu, mais aussi de répondre aux besoins du genre humain.

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