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Grandir dans un foyer où la Science Chrétienne était mise en pratique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1992


Qu’une Étude des enseignements de Christ Jésus nous donne une meilleure santé tout comme cette étude nous rend meilleurs, cela n’est en somme qu’éminemment logique.

Je m’en suis bien rendu compte lorsque j'’étais enfant. Un ami de la famille était souvent malade. Je me souviens qu’il souffrait fréquemment. Il ne pouvait s’empêcher de boire et de fumer. Il paraissait aussi enclin à critiquer autrui.

Un jour, cet ami se mit à lire sa Bible comme il ne l’avait jamais fait auparavant. La Science Chrétienne venait de lui être présentée. Il connaissait la Bible de longue date, mais, cette fois-ci, elle semblait prendre un sens plus profond pour lui. Il s’absorba dans l’étude de la vie et des guérisons de Christ Jésus. L’évangile lui toucha le cœur. Ses plaintes et ses critiques s’estompèrent. Graduellement, elles furent remplacées par un comportement chaleureux et bienveillant. En deux ans, son caractère changea d’une façon radicale. Sa santé s’améliora jusqu’à ce qu’il fût tout à fait rétabli.

Quiconque, sans idée préconçue, entreprend l’étude de la Bible à la lumière de la Science Chrétienne peut s’attendre à voir s’améliorer son caractère et sa santé. La Science Chrétienne prend au sérieux les promesses bibliques quant à la guérison, notamment la promesse faite par Dieu à Son peuple dans le livre de Jérémie: « Je te guérirai, je panserai tes plaies, dit l’Éternel. »

Il semble clair que Christ Jésus avait pour dessein de montrer à l’humanité — par ses enseignements et ses guérisons — la nature de Dieu, l’Esprit, et la nature véritable de l’homme, ressemblance spirituelle, ou reflet, de Dieu. C’est là la vérité que Jésus démontrait en rendant la santé à tous ceux qui venaient à lui. Si la guérison physique n’avait pas été essentielle au dessein de Christ Jésus, il ne fait aucun doute que les Évangiles en relateraient beaucoup moins.

Mais le fait est que les Évangiles abondent en récits de guérison: des gens ont vu leur existence se transformer sur le plan physique et moral, d’autres ont été libérés de leur douleur et réconfortés, des familles ont été réunies et des cœurs consolés. Il est patent que les guérisons rapportées dans les Évangiles ne constituent qu’une partie des guérisons accomplies par Jésus. Et, de plus, la guérison fut pratiquée dans l’Église chrétienne pendant environ trois cents ans après le crucifiement et la résurrection de Jésus.

Si nous entrevoyons la façon dont Christ Jésus et ses disciples guérissaient, alors nous pouvons voir comment — et pourquoi — la guérison physique demeure, aujourd’hui, une partie intégrante du christianisme.

Souffrir n’est absolument pas compatible avec un Dieu aimant et tout-puissant. Christ Jésus vint pour s’élever contre ce qui était, de façon aussi flagrante, l’opposé de l’Amour divin, et pour prouver que la mauvaise santé n’est ni décrétée ni soutenue par Dieu. Sa protestation était revêtue de puissance et d’autorité, car elle s’ancrait dans une compréhension exacte de Dieu.

Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, parvint à la conclusion que la guérison devait faire naturellement partie intégrante du culte que nous rendons à Dieu. Alors même qu’elle n’était qu’une petite fille, elle ressentait déjà un amour profond pour Dieu et les Écritures. Mais sa totale prise de conscience des lois immuables de Dieu vint plus tard, lorsqu’elle se tourna vers sa Bible pour recevoir inspiration et secours, et fut instantanément guérie de lésions graves. Ce qu’elle entrevit alors de l’Amour divin et du pouvoir divin lui permit de comprendre la toute-puissance et l’amour de Dieu.

Sa compréhension spirituelle se développa, et elle découvrit que quiconque comprend les lois de Dieu et leur obéit peut toujours s’attendre à obtenir la guérison. La guérison physique dont Mary Baker Eddy fut l’objet ainsi que d’autres guérisons, lui prouvèrent combien était réelle la promesse faite par Christ Jésus à ses disciples, à savoir que la vérité affranchit.

Elle écrivit ce qui devint plus tard le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Elle y explique le christianisme scientifique qu’elle découvrit et montre comment la guérison-Christ peut se pratiquer de nos jours. Elle écrit: « Cette question: Qu’est-ce que la Vérité ? trouve sa réponse dans la démonstration — dans la guérison, tant de la maladie que du péché; et cette démonstration montre que c’est la guérison chrétienne qui confère le plus de santé et fait les meilleurs hommes. »

Penser à la santé dans le contexte du christianisme nous inspire un concept entièrement nouveau et beaucoup plus profond de la santé, dans lequel celle-ci est pour l’homme son état spirituel et naturel d’intégrité et de pureté, créé par Dieu. Puisque Dieu, l’Esprit, n’est pas constitué d’éléments matériels, il s’ensuit que l’homme, créé à la ressemblance de l’Esprit, n’est pas un système complexe d’éléments biologiques: il est entièrement spirituel, jamais sujet à la maladie ni aux lésions.

Les prières curatives de Christ Jésus, telles que les rapporte la Bible, semblent avoir été une communion avec Dieu plutôt qu’une supplication adressée à Dieu pour qu’Il « arrange » Sa création. La façon dont Jésus aidait autrui montre qu’il était absolument convaincu de la perfection et de la bonté de Dieu, de Sa sollicitude bienveillante pour Ses enfants. Matthieu rapporte que Jésus affirma: « Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. » Dans le chapitre intitulé « La prière » du livre d’étude de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy dit de Jésus que ses « humbles prières étaient des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité — de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour ». Donner à nos prières cette même fondation nous permet, à nous aussi, de comprendre l’amour et la sollicitude dont nous a déjà entourés un Père-Mère, Dieu, parfait.

Un incident survenu lors de l’été de ma seconde année d’université me l’a prouvé de façon spectaculaire. J’avais à la jambe une blessure qui semblait guérir normalement. Un jour, alors que je travaillais, je me suis tout à coup rendu compte qu’une rougeur étrange s’étendait rapidement de la plaie jusqu’en bas de la jambe. Un collègue, le voyant, déclara que cela ressemblait à un empoisonnement du sang. Je demandai l’autorisation de m’absenter et regagnai la maison aussi vite que possible. Lorsque ma mère me vit, elle comprit que j’avais grand besoin d’être aidé. Toutefois, elle ne s’alarma pas. Au lieu de concentrer son attention sur l’état de ma jambe, elle me fit asseoir et, avec douceur mais fermeté, elle me rappela que je ne pouvais pas me trouver en dehors du cercle de la sollicitude divine. Sa confiance totale quant à l’amour que Dieu avait pour moi fit beaucoup pour effacer la crainte que j’avais ressentie. A ce moment-là, je commençai, moi-même, à sentir l’amour guérisseur de Dieu.

Mais ma mère ne s’arrêta pas là. Elle était praticienne de la Science Chrétienne et aidait souvent autrui par la prière. Je connaissais nombre de guérisons qui s’étaient accomplies grâce à sa mise en pratique de la Science Chrétienne. Elle me rappela tout de suite que Dieu était présent, tout-puissant et parfaitement en mesure de m’aider.

Elle pria avec moi tout l’après-midi et toute la soirée. Elle m’aida à me rendre compte, plus clairement que jamais, que j’étais en réalité la ressemblance spirituelle de Dieu, Son enfant. Elle me rappela que je pouvais compter sur les multiples promesses et les nombreuses guérisons de la Bible qui nous prouvent que Dieu a le pouvoir de guérir.

Lorsque je me suis couché ce soir-là, je ne souffrais plus et n’avais plus aucune appréhension quant à l’état de ma jambe. Le lendemain matin, au réveil, non seulement toute race d’infection avait complètement disparu, mais la blessure était guérie et le pansement n’était plus nécessaire.

Ce n’est là qu’une seule des innombrables guérisons dont je me souviens alors que je grandissais dans un foyer où la Science Chrétienne était mise en pratique. J’ai toujours eu le sentiment d’être en sécurité et d’être nourri par les prières de mes parents. J’ai continué à progresser, avec une confiance absolue dans la présence et la sollicitude de Dieu. Maintenant que je suis devenu père, je suis reconnaissant de pouvoir enseigner cette vérité pratique à mes enfants. En toutes circonstances, ils font l’expérience de la sécurité absolue que leur assure la protection et la sollicitude de Dieu, leur Père-Mère.

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