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Qu’est-ce qui constitue la famille idéale ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1992


Lorsqu’on Se Représente la famille « idéale », on ne pense pas aux enfants des rues. Mais en regardant Salaam Bombay, un film qui dépeint dans ses plus petits détails la vie d’un enfant des rues et de ses camarades, j’ai été amené à penser à la vie familiale. Dans ce film, les acteurs sont des enfants qui vivent réellement dans la rue et luttent chaque jour pour faire face aux besoins de leur existence misérable.

L’un des aspects les plus remarquables du film, c’est qu’il est tourné du point de vue de l’enfant. La réalisatrice a su s’identifier au personnage pour regarder le monde à travers ses yeux. Le résultat est un film captivant, souvent triste, mais contrairement à ce que je supposais, j’ai quitté la salle sans avoir le cœur lourd.

Le film va bien au-delà de ce qu’on attend d'un divertissement. Si je n’ai pas connu dans mon enfance les dures épreuves relatées dans ce film, celui-ci m’a rappelé comment percevoir les choses du point de vue d'un enfant. Il est remarquable de voir comment un sentiment de compréhension et d’intérêt mutuel a pu favoriser la rencontre entre un adulte — moi — vivant dans le monde occidentalet des enfants qui, a tant d'egards, menent une existence tres differente.

Je me suis aperçu, grâce à ce film, qu'il nous faut prendre en considération la famille dans un sens plus large lorsque nous réfléchissons à ce qu'est la vie de famille idéale. La question m'est revenue à l'esprit un matin, alors que je me rendias à mon travail en voiture et que j'ai vu un agent de police, penché sur un homme inconscient, s'efforcer doucement de le réveiller. L'homme vivait manifestement dans la rue, mais ce qui m'a frappé au moment ou j'ai vu son visage, c'est à quel point il me rappelait quelqu'un que je connaissais.

Saisir, chez les autres, un reflet de notre existence et de nos affections, c'est entrevoir le lien permanent qui nous lie les uns aux autres au sein de la famille humaine. Mais, plus encore que cela, à mesure que nous comprendrons que Dieu est le véritable Père-Mère de l'homme, peut s'en tenir à considérer la « famille » comme un groupe de personnes mortelles et matérielles.

Autrefois, lorsque les disciples de Christ Jésus rencontrèrent un homme aveugle de naissance, ils pensèrent immédiatement trouver l'explication de son infirmité dans quelque défaillance ou faiblesse morale d'origine familiale. Ils voulurent savoir qui, de lui ou de ses parents, avait péché; il se demandaient quelle était la cause de cette cécité, de cette apparente malédiction. La réponse que leur fit Jésus les étonna sans doute. L’Évangile de Jean rapporte ces propos du Maître: « Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les ouvres de Dieu soient manifestées en lui. » Résultat: Jésus guérit l'homme de sa cécité.

Quelle réponse ! Pour Jésus, cet homme n'était pas un paria exclu de la sollicitude et de l'amour de Dieu, mais quelqu'un qui n'était jamais en dehors de l'amour de Dieu. Si nous comprenons que Jésus est le Fils de Dieu, alors nous pouvons dire, en toute logique, que le pouvoir curatif de sa prière était fondé sur sa conscience de l’identité spirituelle de ses semblables, également enfants de Dieu, l'Esprit divin. Cette filialité signifiait pour Jésus que l'homme est spirituel des maintenant. On pourrait même dire que Jésus reconnaissait qu'au sens spirituel le plus profond, ses semblables étaient ses frères et sœurs, qu'ils étaient cohéritiers avec lui au sein de la famille universelle de Dieu.

Ce ne sont pas des parents et des enfants humains sans défaut qui donnent à la famille son caractère idéal, mais c'est une compréhension plus profonde de l'homme, l'image et la ressemblance spirituelle de Dieu. Cela ouvre les écluses de l'amour et de l'affection qui conduisent à la vérité que le mal, la maladie et le péché ne font pas partie de l'homme ni de la famille des hommes, les idées spirituelles de Dieu, Ses enfants.

Parlant de la nature véritable de l'homme, l'expression, ou reflet, de Dieu, Mary Baker Eddy insiste dans Écrits divers, sur la nécessité de reconnaître que l'homme est « uniquement l'enfant spirituel de Dieu ». Et elle poursuit en disant: « S'il reconnaissait ce fait, l'homme ne pourrait jamais se séparer du bien, de Dieu, et il serait nécessairement animé d'un amour constant pour son semblable. »

Voilà ce qui constitue la famille idéale, non pas le nombre de personnes, la fortune ni tous les autres critères habituels de réussite, mais la compréhension de la nature véritable de l'homme, l'enfant de Dieu. Cette compréhension élargit le cercle familial jusqu'à ce que nous sachions vraiment que Dieu et tous Ses enfants constituent notre famille.

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