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RÉPONSES À DES QUESTIONS

SUR LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1992


Le profond désir de se comprendre les uns les autres est irrésistible que la venue d’une nouvelle saison. Nous souhaitons tous mieux connaître nos semblables, en pénétrant au-delà des apparences; nous aimerions en particulier savoir ce qui, au fond, motive leur vie.

Dans cette série d’articles, vous trouverez des réponses à des questions qui ont surgi récemment dans des conversations individuelles, des discussions de groupe ou des échanges de correspondance avec des gens qui veulent savoir ce qu’est la Science Chrétienne et ce qu’est la vie d’un Scientiste Chrétien. Bien sûr, les réponses qui sont données ici ne prétendent pas faire autorité. Elles ne représentent pas non plus la seule façon de répondre à une question donnée. Mais elles proviennent d’échanges qui ont effectivement eu lieu entre des Scientistes Chrétiens et leurs semblables.


Mary Baker Eddy, la Fondatrice de l’Église de la Science Chrétienne, a écrit un livre, Science et Santé avec la clef des Écritures, qui a rendu la Bible, avec sa promesse de guérison, accessible à bien des gens. Cependant, la nature de cet ouvrage et ce qu’il représente par rapport à la Bible sont parfois mal compris. Les deux premiers entretiens ont eu lieu lors d’une causerie donnée dans une école de commerce, dans le cadre d’un cours sur les religions, et le troisième, à l’occasion d’une causerie dans une faculté de médecine.

Question: Comment considérez-vous Science et Santé ? Est-ce simplement un livre de plus sur la Bible ? Un commentaire, par exemple ?

Réponse: Non, en réalité, c’est plus que cela. Bien que cet ouvrage abonde de citations et d’allusions bibliques, il n’est pas construit comme un commentaire. Il traite plutôt de la signification spirituelle de la Bible et définit nettement une théologie et une métaphysique élucidant les guérisons du Nouveau Testament, tout en montrant comment mettre cet enseignement en pratique aujourd’hui.

Nous ne considérons pas pour autant la Science Chrétienne comme un système religieux ou philosophique conçu de toutes pièces par Mary Baker Eddy. Elle savait — et les Scientistes Chrétiens adhèrent à ce point de vue — que la Science Chrétienne est fondée sur les lois de Dieu, lois qu’elle découvrit après avoir vécu pendant des années avec la Bible en s’efforçant d’y conformer ses actes quotidiens. Elle déclarait qu’on ne devait pas se contenter de prendre pour argent comptant ce que d’autres avaient dit: on pouvait étudier et mettre en pratique la Science Chrétienne par soi-même afin de parvenir à ses propres conclusions quant à la vérité de cet enseignement. Elle pensait avoir découvert les lois spirituelles à la base des œuvres de guérison de Christ Jésus et savait qu’en se conformant à ces lois, il était possible de guérir à nouveau ainsi que Jésus l’attendait de ses disciples à toutes les époques.

Question: Vous utilisez donc deux livres. Les mettez-vous sur le même plan ?

Réponse: Non, dans la mesure où Science et Santé n’est pas une autre Bible. Mais nous croyons, en revanche, que Science et Santé est un livre inspiré par Dieu, qu’il est le fruit d’une révélation spirituelle. C’est pour nous une lumière qui éclaire la Bible, expliquant et soulignant ce qui s’y trouve depuis toujours, de façon à ce que nous puissions nous y conformer. Il devient alors possible de vivre ce qu’ont connu les personnages de la Bible, autrement dit, d’avoir une relation vivante avec un Dieu vivant. L’important dans Science et Santé, c’est ce qu’il rend possible d’accomplir, ce sont les horizons qu’il ouvre.

Question: Chaque fois que je pose une question difficile à une amie Scientiste Chrétienne concernant la théologie, la guérison ou un problème moral, elle me dit: « Je vais vérifier dans la Bible et Science et Santé. » Pourquoi a-t-elle toujours besoin de se reporter à ses livres ?

Réponse: Mettez-vous à sa place un instant. Vous êtes une jeune personne honnête et pourvue de sens moral. Vous prenez votre religion au sérieux. Mais il y a encore de nombreux points que vous n’avez pas étudiés à fond. Vous entrez à l’université, et vient alors le moment de répondre à certaines questions délicates. A qui demanderez-vous conseil ? A un prêtre ou à un pasteur, peut-être. La Bible et Science et Santé sont le pasteur des Scientistes Chrétiens. Aussi est-il naturel pour eux d’avoir recours à ces ouvrages, tout comme d’autres chrétiens s’en remettent aux conseils et aux directives spirituelles de leur pasteur. (Il existe également dans notre église des personnes auxquelles on peut demander de l’aide. Les praticiens de la Science Chrétienne consacrent leur vie au ministère de la guérison. Ils prient pour les autres et les encouragent dans leur étude spirituelle.) Si Science et Santé constitue une base pour comprendre Dieu et se tourner vers Lui afin d’obtenir des réponses, la responsabilité à chacun de se laisser guider par Dieu pour résoudre toutes les questions et tous les problèmes auxquels il faut faire face.


Lorsque la religion aborde le sujet de la sexualité, l’intérêt semble souvent s’émousser. Mais il fait est que la réalité de Dieu et du lien qui nous unit à Lui éclairent d’un jour nouveau tous les aspects de l’existence humaine, y compris la sexualité. La question suivante a été posée dans une lettre adressée à notre Église.

Question: Que pensez-vous de la sexualité ? Plus précisément, qu’est-ce qui est bien et qu’est-ce qui est mal ?

Réponse: Vous n’ignorez sans doute pas l’importance que la Science Chrétienne attache au caractère spirituel de l’homme, à la véritable nature de chacun, l’image et la ressemblance de Dieu. Comprendre cette nature spirituelle apporte une libération extraordinaire. La vivre est parfois dure, cependant, et il y a de nombreuses pierres d’achoppement, même pour une personne aussi sainte que Paul qui disait: «Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Romains).

La sexualité en particulier, tel un faux dieu, peut nous aveugler, quand elle gouverne, détermine ou affaiblit le sens spirituel de ce que nous sommes réellement, quand elle concentre notre attention sur nous-mêmes et sur nos propres désirs, quand elle nous amène à trahir la confiance d’autrui, à considérer les autres comme des objets qu'on peut utiliser, ou quand elle nous pousse à faire dépendre notre identité et notre bonheur de la matière plutôt que de Dieu. C’est pourquoi notre Église persiste à voir dans la sexualité une question morale. Et cela peut également expliquer pourquoi nous pensons que la puissance institution morale du mariage entre hommes et femmes est si importante.

On attribue souvent à la moralité et à la religion un rôle strictement négatif ou prohibitif à l’égard de la sexualité. Mais le plus haut degré d’épanouissement ne se produit que lorsque nous renonçons, aux concepts incomplets et restrictifs que nous avons de nous-mêmes, notamment l’idée que les hommes et les femmes sont, fondamentalement et irrévocablement, gouvernés par la biologie. En venir à accepter la façon dont la société moderne exalte la sexualité, ce serait, non pas nous rapprocher, mais nous éloigner de la liberté et de la santé qui accompagnent une compréhension plus spirituelle de l’homme.

On se rend de mieux en mieux compte des drames vécus par les familles et les communautés lorsque les gens se laissent gouverner par leurs impulsions sexuelles. La Science Chrétienne nous apprend que nous parvenons à la joie et à l’épanouissement véritables lorsque notre vie est gouvernée par Dieu, et que nous aimons les autres davantage comme Dieu les aime. Un tel comportement est inné et naturel en chacun de nous, même si c’est quelque chose qu’il nous faut tous mieux comprendre.


Contrairement à ce que l’on suppose parfois, les Scientistes Chrétiens n’invoquent pas uniquement, ni même essentiellement, le droit à la liberté religieuse en demandant des clauses légales pour protéger leur pratique de la guérison spirituelle. La question suivante a été posée par un journaliste pour une revue médicale.

Question: Ces derniers temps, l’Église de la Science Chrétienne a mis l’accent sur les récits de guérison spirituelle. N’est-ce pas une nouvelle tactique, plus séculière, pour obtenir de nouveaux droits juridiques ?

Réponse: Il n’y a rien de nouveau dans le choix que les Scientistes Chrétiens font de la guérison spirituelle parce qu’ils ont eu la preuve de son efficacité dans leur vie et celle des autres. Il n’y a non plus rien de nouveau dans le fait que les Scientistes Chrétiens demandent que leur méthode de traitement soit reconnue par les autorités sur la base concrète de leurs guérisons et non pas uniquement sur celle de leurs droits religieux.

A la fin du siècle dernier, par exemple, l’une des déclarations sous serment déposées devant un tribunal à propos de la Science Chrétienne concernait un homme accidentellement atteint à la poitrine par une balle de revolver de calibre trente-deux. (Il est clair que le cas est antérieur à l’époque de la médecine moderne; néanmoins, les faits demeurent intéressants.) Les quatre médecins, dont un chirurgien, qui l’examinèrent sur la base des connaissances médicales de l’époque « conclurent... qu’à en juger par l’abondance hémorragie interne et externe, et vu la couleur caractéristique du sang, la balle avait touché le cœur et s’était probablement logée dans le péricarde. » Ils s’avouèrent impuissants devant l’hémorragie interne et annoncèrent qu’il mourrait bientôt; néanmoins, il fut complètement guéri grâce à un traitement par la Science Chrétienne. Trois jours après l’accident, il était debout, « au milieu des siens, comme si de rien n’était », et il vécut encore de nombreuses années. [Ce récit a été publié dans La Science Chrétienne: un siècle de guérisons.]

Plus récemment, les législateurs ont été informés de guérisons opérées par la Science Chrétienne après que la technologie médicale la plus moderne et la plus sophistiquée eut échoué.

L’Église de la Science Chrétienne n’a jamais défendu la position selon laquelle la guérison spirituelle doive être autorisée simplement parce qu’elle est de nature religieuse. De même, l’Église maintient qu’on ne doit pas rejeter sommairement la guérison spirituelle à cause de sa nature religieuse, ou sous prétexte que les guérisons ne sont pas toutes survenues sous observation médicale (encore que celles dont c’est le cas soient en plus grand nombre qu’on ne se l’imagine).


Fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ...
Comprends ce que je dis,
car le Seigneur te donnera
de l’intelligence en toutes choses...
Efforce-toi de te présenter devant Dieu
comme un homme éprouvé,
un ouvrier qui n’a point à rougir,
qui dispense droitement la parole de la vérité...
Il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ;
il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous,
être propre à enseigner, doué de patience ;

II Timothée 2:1, 7, 15, 24

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