Pour Celui Qui désire pratiquer, d'une manière sûre et efficace, la guérison par la Science Chrétienne, le conseil de Paul: « ... amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ », s'avère plus important que jamais. Chaque traitement par la Science Chrétienne incite à comprendre davantage la nature de Dieu et de l'homme, Son reflet, et à étudier sérieusement la vie de Christ Jésus pour bien assimiler la Science de l'être. L'existence est alors transformée par le Christ, la Vérité, et on est mieux armé pour guérir les autres en les aidant à prendre conscience de leur perfection.
Qu'un Scientiste Chrétien se lance dans son premier traitement ou qu'il s'agisse de son dix millième cas, il éprouvera le besoin de bien comprendre Dieu, ainsi que le gouvernement et la sollicitude qu'Il exerce sur Sa Création. Il priera pour acquérir la certitude spirituelle que l'homme n'a jamais été séparé de Dieu et qu'il n'a jamais perdu sa perfection ni son intégrité divines. Ses prières dissipent les ténèbres du doute et de la crainte. Cette assise lui donne la force de voir au-delà des suggestions de maladie ou de péché, de nier leur prétention à la réalité et d'affirmer ce qu'il a compris au sujet de Dieu et l'homme. L'ivraie de la pensée, c'est-à-dire la conception erronée et imprécise qu'on a de Dieu et de soi-même, se trouve séparée du bon grain. L'existence de chacun témoigne alors du pouvoir régénérateur de l'Esprit.
Mary Baker Eddy comprenait que le praticien de la Science Chrétienne doit fonder son travail sur la pure révélation de la Science Chrétienne. Elle consacra plusieurs décennies à élucider le Principe divin de la guérison. Elle reconnaissait que Dieu était l'auteur de cette Science de l'être, et elle vécut conformément à la discipline du Christ afin de donner au monde la Science de la guérison chrétienne dans sa pureté absolue. Sa tâche achevée, elle rédigea, dans le Manuel de L'Église Mère, la règle suivante, afin d'assurer le succès de celui qui s'engageait dans la pratique: « La bible avec science et santé et d'autres œuvres de Mrs. Eddy, seront ses seuls livres d'étude pour s'instruire en Science Chrétienne, et pour enseigner et pratiquer la guérison métaphysique » (Art. IV, sect. 1).
Tous ceux qui mettent honnêtement en pratique cette Science désirent parvenir à une plus grande efficacité. Mary Baker Eddy en était bien consciente; cette règle du Manuel épargne des détours et de légers écarts par rapport à la Vérité, infidélités qui retardent ou entravent les progrès. Tel un guide sage et affectueux, notre Leader indique le chemin du Christ et donne le moyen sûr d'y marcher.
Celui qui étudie la Science Chrétienne dispose de nombreux outils. Les conférences, les causeries, les articles des périodiques et autres livres apportent des réponses aux questions qu'il se pose sur Dieu et sur la pratique de la Science Chrétienne. Si tous ces écrits sont certes utiles par l'inspiration, voire la guérison, qu'ils procurent, ce dont Mary Baker Eddy convenait volontiers, ils ne constituent qu'un appoint. Ils sont toujours redevables à Mary Baker Eddy et, pour avoir une valeur, ils doivent s'appuyer sur l'exemple de Christ Jésus et sur les enseignements bibliques, tels qu'ils sont expliqués dans les œuvres de notre Leader. L'entendement humain, cependant, se plaît à penser que l'herbe est parfois, sinon toujours, plus verte de l'autre côté de la clôture. Nombreux sont ceux qui risquent d'être tentés de rechercher ailleurs que dans la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy une compréhension de la Science Chrétienne plus profonde, plus pénétrante et plus facilement démontrable. Beaucoup se sont laissé entraîner dans des discussions pour savoir si d'autres livres enseignent la Science Chrétienne avec exactitude. En réalité, celui qui étudie la Science Chrétienne avec fidélité puise son enseignement uniquement dans les Écritures et les ouvrages de Mary Baker Eddy.
L'anecdote suivante, rapportée par Calvin Hill, montre la reconnaissance et l'amour que Mary Baker Eddy portait à ceux qui comprenaient ce point. Au cours d'une conversation, elle lui demanda qui était son professeur. Voici comment il relate l'incident: « "... je crois que c'est vous que je devrais appeler mon professeur. Depuis quatre ans, j'étudie votre livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures, et vos autres écrits; si ce que me dit l'un de vos propres élèves ou un élève de vos élèves n'est pas corroboré ou confirmé par vos écrits, je n'attache absolument aucune valeur à ses déclarations."
« Mary Baker Eddy fit un pas vers moi et m'encouragea d'une petite tape sur l'épaule en disant: "Mon enfant, mon enfant, mon enfant, vous êtes en sécurité, en sécurité !" » (Nous avons connu Mary Baker Eddy, p. 88).
La nuit est avancée, le jour approche.
Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres,
et revêtons les armes de la lumière.
Romains 13:12
