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L’Église, toujours nouvelle, continue à guérir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1990


L’Église chrétienne primitive constituait une force puissante, si puissante même qu’elle a changé le cours de l’histore humaine. Il est fort probable que les érudits et les spécialistes de la société du premier siècle apr. J.-C. n’ont pas reconnu l’importance réelle ni l’étendue de l’influence qu’aurait un jour un groupe si modeste; un changement absolument remarquable était pourtant en train de se produire. Le bien qu’accomplissait la jeune Église était directement proportionnel à son œuvre de guérison.

L’Église chrétienne était en fait fondée sur la guérison spirituelle; pour rester fidèle à sa vocation, l’Église doit donc logiquement continuer à guérir de la manière enseignée par Jésus. Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Jésus établit son église et maintint sa mission sur un fondement spirituel de guérison-Christ. » Science et Santé, p. 136. Lorsque le Sauveur donna des instructions à ses disciples pour guérir, il leur dit clairement: « Allez par tout le monde... »  Marc 16:15.

De toutes les injonctions, celle d’aller dans le monde entier a peut-être été la plus difficile à comprendre dans toutes ses implications... et à suivre. N’exige-t-elle pas des chrétiens un réexamen presque constant des priorités, le désir réel d’aller vers le monde, là où il se trouve, tout en se gardant de l’esprit du monde ?

Mary Baker Eddy a fondé l’Église du Christ, Scientiste, pour suivre l’exemple tracé par Christ Jésus: apporter la guérison et la rédemption à toute la famille humaine. Bien évidemment, l’intention de Mary Baker Eddy ne pouvait être que son Église devienne un jour une sorte de musée abritant ce que le monde tient pour de curieuses reliques de l’idéalisme victorien ou quelques vénérables objets d’art de l’optimisme pieux qui régnait à la fin du XIXe siècle. Tout ce que dit notre Leader sur l’Église et tout ce qu’elle a fait pour diriger son Église indique du dynamisme spirituel, de la spontanéité, une énergie toute neuve, une profonde vitalité, en un mot, la vie que rien n’arrête. Ce que Mary Baker Eddy a établi était, et doit continuer d’être, une mission véritablement vigoureuse, vivante, une mission qui consiste à donner à l’humanité l’évangile de guérison du Christ.

Mais l’entendement humain, qui n’est pas toujours prêt à aller de l’avant, peut ne pas se sentir très à l’aise avec une église qui essaye activement de servir tous les habitants de la planète. Ces derniers, au nombre desquels il faut compter les malades, les esclaves du péché et tous ceux qui souffrent, ne sont-ils pas pourtant précisément ceux que l’Église a toujours été destinée à servir ? Après tout, nous ne devrions peut-être pas nous attendre à être obligatoirement à l’aise tandis que notre Église se tourne vers l’humanité pour guérir et sauver. L’espoir de nous sentir « à l’aise » avec un tel ministère passe peut-être complètement à côté de l’essentiel, jusqu’à affaiblir tant les progrès de l’église que notre propre développement spirituel.

Lorsque la pensée ne se sent bien que dans le statu quo, dans la pure tradition, dans des façons de faire désuètes, elle risque l’atrophie et l’épuisement par manque d’usage inspiré. Mais la spontanéité, la nouveauté, l’originalité font toutes partie de la conscience individuelle qui est imprégnée du Christ, la Vérité. Ces mêmes qualités font partie intégrante de l’Église, imprégnée, elle aussi, du Christ, la Vérité.

Cela impliquerait-il que tout le travail et les activités qui se sont déroulés jusque-là dans l’histoire d’une église soient sans importance, ou inutiles, qu’on ne doive pas les apprécier ni en tenir compte ? Bien au contraire. Il y a des trésors de sagesse à tirer, sur le plan pratique, de l’histoire d’un mouvement religieux, de l’expérience accumulée au fil des ans.

Depuis un siècle, les responsables de I’Église du Christ, Scientiste, sont guidés et inspirés par Dieu. Comprendre ce qui s’est passé avant nous et ce qui s’est accompli, au prix de tant de sacrifices pour notre Leader et pour tous les Scientistes dévoués du début du mouvement, constitue un enseignement très précieux pour nous. Ceci dit, aucune institution espérant atteindre ses buts, particulièrement lorsque ces buts sont la guérison et le salut universels, ne peut vivre dans le passé sans courir le risque très réel d’extinction.

Comment donc concilier ces deux éléments: en premier lieu, apprécier sincèrement les moyens fondamentaux, spirituellement démontrés, qu’a établis notre Leader pour le travail de l’église et s’engager à fond dans leur mise en application; ensuite, être vigilants et disposés à marcher, comme le dit Mary Baker Eddy, « de pair avec le temps » Manuel de L’Église Mère, Art. VIII, Sect. 14. ?

La réponse est liée au progrès de la faculté de discerner la relation qui existe entre, d’une part, la substance spirituelle essentielle de ce qui constitue notre Église et, d’autre part, les moyens les plus pratiques que nous offre l’époque actuelle pour faire ce que notre Église est censée accomplir. Nous devons bien comprendre la cause spirituelle sous-jacente, ou divin pouvoir, qui commande la mission de notre Église, dont la guérison sera toujours, répétons-le, l’objectif primordial. L’élan divin, la fondation spirituelle permanente, voilà qui nous donne la capacité d’être une Église et d’agir en tant que telle. C’est ce qui donne à l’Église la capacité de survivre et d’aller de l’avant, même au sein d’une société largement matérialiste qui recherche avant tout son intérêt personnel et la satisfaction de ses besoins. Cette fondation spirituelle est l’unité de l’Église avec le Christ, lui qui, nous dit la Bible, est « le même hier, aujourd’hui et éternellement »  Hébr. 13:8.. Jamais la fondation spirituelle, la mission fondamentale qui consiste à élever et à guérir l’humanité, ne peut ni ne doit changer.

Mais que dire des moyens pratiques destinés à accomplir cette mission ? Certains d’entre eux ne doivent-ils pas inévitablement changer avec le temps ?

Pour marcher « de pair avec le temps », il faut comprendre la nature intemporelle de la vérité spirituelle dans son application immédiate aux affaires d’aujourd’hui. Sous bien des aspects, les difficultés individuelles que les gens rencontrent de nos jours sont fort semblables à ce qu’elles ont toujours été: les défis lancés par le chagrin, la solitude, la maladie, la pauvreté, le désespoir, le péché ne sont pas bien différents, en cette fin du XXe siècle, de ce qu’ils étaient à la fin du XIXe. Et pourtant, bien que toutes ces difficultés soient toujours présentes, on assiste en plus, à toute une levée de nouveaux défis: déchets radioactifs, armes chimiques et biologiques, marées noires dans les océans, nécessité de nourrir, vêtir et loger une population mondiale de plus de cinq milliards d’hommes, diminution de la couche d’ozone, pluies acides, destruction massive des forêts tropicales vitales pour la terre, inflation galopante et dettes nationales qui atteignent des niveaux sans précédent.

L’ampleur de ces problèmes peut parfois défier la pensée et, a fortiori, tout espoir d’y remédier. Mais une église n’a-t-elle pas quelque chose à dire sur des questions de cette envergure ? L’Église du Christ, Scientiste, a-t-elle une solution à offrir pour régler les problèmes aux dimensions planétaires, aussi bien que ceux qui nous touchent de près ?

La Science du Christ montre effectivement comment parvenir à la guérison dans tous les domaines de l’expérience humaine, mais marcher « de pair avec le temps » n’est pas chose facile. C’est pourtant ce que notre Église s’efforce honnêtement de faire et c’est ce qu’elle est en train de faire. Quand cet effort a lieu, grâce à l’opération et à l’esprit du Christ, les gens le ressentent intuitivement. Ils agissent en conséquence. Ils détectent la chaleur de l’Amour divin. Ils entrevoient la lumière de la Vérité divine dans son application à leur vie actuelle. Alors, la guérison a lieu.

Il demeure essentiel que la communication de la nature de la Science Chrétienne et de ce qu’elle offre à l’humanité trouve les moyens d’expression les plus larges et les plus efficaces. Nous devons tendre les bras vers tout le genre humain. Nous ne pouvons vivre pour une section choisie de l’humanité, car cela reviendrait rapidement à vivre seulement pour nos proches et finalement, peut-être, pour nous-mêmes. N’oublions pas, encore une fois, l’ordre du Maître: « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » et « Guérissez les malades ».

C’est toute la raison d’être de l’Église du Christ, Scientiste. C’est pourquoi elle doit continuer à être toujours « nouvelle » et à guérir.

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