Dans Les Misérables, Victor Hugo décrit la situation épouvantable des nombreux pauvres et sans-abri en France, au début du XIXe siècle, ainsi que la lutte humaine pour la liberté, l’égalité et la dignité.
A un moment, il écrit: « L’avenir arrivera-t-il ?... Faut-il continuer de lever les yeux vers le ciel ? Le point lumineux qu’on y distingue est-il de ceux qui s’éteignent ? L’idéal est effrayant à voir ainsi perdu dans les profondeurs, petit, isolé, imperceptible, brillant, mais entouré de toutes ces grandes menaces noires monstrueusement amoncelées autour de lui; pourtant pas plus en danger qu’une étoile dans les gueules des nuages. »
Du point de vue humain le plus courant, l’avenir semble souvent incertain, peu prometteur, tantôt morne et désolé, tantôt désespéré. Certains, pourtant, peuvent, à travers le brouillard et les ténèbres, voir encore briller une lumière. Ce sont des gens courageux qui savent que, même si la lumière semble menacée par la tristesse et la douleur, les ténèbres ne peuvent vraiment l’engloutir, la lumière n’étant en réalité « pas plus en danger qu’une étoile dans les gueules des nuages ». Car, en définitive, les nuages finissent par se dissiper, emportés par le vent; et l’étoile demeure, lumineuse.
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