Celui qui n'a pas essuyé un ouragan ne peut vraiment savoir ce que c'est. Et, bien sûr, on peut en dire autant d'un tremblement de terre en pensant à nos frères de San Francisco, de Chine, d'Arménie soviétique, d'Iran et de Mexico, qui ont, hélas, subi des tremblements de terre dévastateurs.
Ironiquement, ce genre d'épreuve permet cependant de voir la vie sous un jour tout nouveau. La routine de la vie ordinaire — y compris l'activité la plus débordante — perd son sens, alors que des choses plus fondamentales occupent le devant de la scène.
Le souci de la famille et du foyer, l'empressement à aider voisins et étrangers, et une empathie totalement irrésistible envers les habitants des communautés sinistrées ou ravagées par la guerre priment manifestement tout. C'est en de tels moments de lucidité que nous prenons conscience de la possibilité de mener une vie bien différente de l'existence que nous envisageons en temps normal.
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