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Entretenir sa santé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1990

The Christian Science Monitor


Les gens se donnent beaucoup de mal de nos jours pour ne pas tomber malades. Pour cela, ils font régulièrement de l'exercice, ils améliorent leurs habitudes alimentaires ou ils suivent différentes sortes de régimes physiques.

Mais il y a autre chose qu’on peut faire, et qu’on doit faire un jour ou l’autre, à un niveau bien plus profond, pour entretenir sa santé. Il s’agit de garder sa pensée en harmonie avec Dieu et Son infinie perfection. La sainteté entretient la santé mieux que tout autre moyen.

La Bible nous donne le conseil suivant: « Ne sois point sage à tes propres yeux, crains l’Éternel et détourne-toi du mal: ce sera la santé pour tes muscles, et un rafraîchissement pour tes os. » The New English Bible [La nouvelle Bible anglaise] traduit ainsi ces versets: « Ne crois pas à ta propre sagesse, mais crains l’Éternel et détourne-toi du mal. Que ce soit là la médecine qui te conserve la santé, et un baume pour tes membres. »

On peut se demander comment la droiture ou l’obéissance à Dieu pourraient nous conserver la santé. Quel rapport existe-t-il entre notre façon de penser et l’état de notre corps ?

Exprimer davantage la nature divine nous fait prendre conscience de notre nature réelle d’enfants de Dieu, et nous permet d’éprouver le bien-être qui caractérise notre identité véritable. Notre vraie nature est entièrement spirituelle, découlant de l’Esprit divin. Elle comporte des qualités qui viennent de Dieu, comme la force, l’intégralité, la pureté et la vitalité. Mettre nos pensées et notre vie en accord avec la source même de ces qualités, avec notre Créateur et notre soutien, voilà qui favorise de manière certaine notre bien-être.

Ce n’est pas toujours chose aisée. L’amour-propre tente de nous dire que nous n’avons nul besoin de l’Esprit divin. L’ego humain désire souvent ne dépendre que de lui-même. Mais l’orgueil ne fait que nous éloigner de notre Créateur et du bien qu’Il nous dispense en abondance. Lorsque nous déifions notre personnalité, nous perdons de vue la santé et la sécurité que Dieu nous donne.

La tentation de dépendre de substances matérielles pour notre bien-être est également une pierre d’achoppement. L’étreinte de Dieu — discernable par la pensée spiritualisée — est davantage capable de nous conserver la santé que l’usage de médicaments ou de compléments nutritionnels.

Un des points principaux de la Science Chrétienne, c’est que Dieu, le bien, n’envoie jamais la douleur, les accidents, la maladie ni la mort. L’Esprit divin n’ordonne que le bien pour Ses enfants. Grâce à la puissance de l’Esprit, chacun de nous peut véritablement résister à la maladie et au mal.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Gardez la porte de la pensée. N’admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. »

Plus loin, elle ajoute: « Prenez possession de votre corps et dominez-en la sensation et l’action. Élevez-vous dans la force de l’Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien... Demeurez ferme dans votre compréhension du fait que l’Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l’homme reflète le gouvernement de Dieu. »

Ce n’est pas par la volonté humaine que nous laissons l’Entendement divin gouverner notre pensée et notre vie. Il faut au contraire que beaucoup de choses cèdent, grâce à la prière; il faut que les craintes, les croyances et les plaisirs mortels laissent la place à la pureté et à la perfection de Dieu. Plus nous cédons humblement, plus nous ressentons, dans tout notre être, la force que dispense l’Esprit.

Pensez un instant à la vie de Christ Jésus: il cédait constamment aux impulsions divines. Il savait qu’il dépendait entièrement de l’Esprit divin. Il vivait dans la droiture, attentif et obéissant à la voix de son Père. Pourtant, il ne se reconnaissait aucun talent particulier personnel et il déclarait: « Je ne puis rien faire de moi-même. »

La douceur et l’obéissance du Maître lui permirent non seulement de conserver la santé, mais aussi de guérir ceux qui l’entouraient. Aucun autre guérisseur chrétien n’a égalé les œuvres de Jésus. Par la prière seule, il chassa la lèpre, guérit les aveugles, les sourds, les paralysés et ceux qui étaient atteints de folie ou de nombreuses autres maladies.

Nous pouvons encore aujourd’hui considérer que Jésus est notre Guide. Il nous a montré comment entretenir notre santé en laissant Dieu occuper la première place dans notre pensée et notre vie. Il a prouvé de façon irréfutable le pouvoir que possède l’Esprit de protéger et de maintenir l’être de l’homme. La pratique chrétienne quotidienne, attestant de la perfection divine, nous entoure de l’amour du Père, qui apporte la guérison.

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