J'ai vu dernièrement à la télévision une émission sur la nature. On y racontait l'histoire d'un homme qui travaillait pour une cimenterie en Afrique orientale. Une carrière ainsi qu'une vaste portion de terrain qui avaient été exploitées par l'entreprise offraient un aspect totalement désolé. C'étaient de grandes cicatrices à la surface de la terre. Il n'y restait aucun signe de vie, mais cet homme était parti de l'idée que le terrain pouvait être reconquis. Il organisa la plantation d'arbres et de buissons à croissance rapide, il fit remplir la carrière d'eau douce et y introduisit du poisson.
Huit ans après les premiers travaux de plantation, les arbres atteignaient douze mètres et quantité d'oiseaux, de papillons et autres insectes habitaient leurs branches. Les poissons s'étaient multipliés dans le lac et constituaient une bonne source alimentaire. Des singes, des antilopes, des crocodiles et même un hippopotame y vivaient heureux. Là où n'existait auparavant qu'une terre désolée, on avait maintenant une réserve naturelle dont tout le monde pouvait jouir.
Ce renouveau me faisait penser aux versets de la Bible parlant de terres désolées qui s'égaient et fleurissent « comme un narcisse » Voir Ésaïe 35:1–10.. Dans le passage en question, les enfants d'Israël en exil sont invités à recourir à Dieu qui les délivrera et les fera sortir de leur désert inhospitalier, par une voie sainte, pour leur permettre de trouver leur vrai foyer dans Sion, la cité de Dieu.
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