« Mercredi dernier, Michele et Charles Berkley avaient garé leur voiture neuve devant l’entrée de leur nouvelle maison. Le lendemain matin, à 5 h 30, explique Mme Berkley, “j’ai ouvert la porte sur une scène de cauchemar”.
« On avait lacéré à coups de couteau les pneus de leurs deux voitures. On avait projeté de la peinture sur les véhicules, sur la maison et sur le trottoir. M. et Mme Berkley sont noirs et, en avril, ils ont acheté leur maison dans un quartier en majorité blanc...
« Dès 7 h 30, le jeudi matin, les voisins exprimaient leur sympathie. “Ils se sont précipités chez nous, nous ont embrassés. Des larmes jaillissaient comme si les écluses des cieux s’étaient ouvertes”, raconte Mme Berkley, qui enseigne à l’école primaire. “Tous ceux qui passaient dans la rue — les éboueurs, les livreurs — s’arrêtaient... rien que pour nous montrer qu’ils prenaient part à nos ennuis.”
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