Lorsque mes grands-parents et d’autres membres de ma famille quittèrent l’Europe pour venir aux États-Unis au début du siècle, ils entendirent, pour la première fois, parler de la Science Chrétienne. Ils avaient été élevés dans une autre religion, mais ils acceptèrent sans réserve ce nouvel enseignement. Au cours des années qui ont suivi, tous les membres de notre famille ont pu démontrer cette Science à des degrés divers.
C’est vers l’âge de sept ans que je fus, pour la première fois, témoin d’une guérison. Je couchais dans la même chambre que ma mère et, un soir, avant de se mettre au lit, elle me montra deux énormes furoncles qu’elle avait sur les jambes. A cette époque, elle savait qu’il existait des praticiens de la Science Chrétienne et, ce jour-là, elle avait demandé à l’un deux de l’aider par la prière. Le lendemain matin, ma mère, émerveillée, me montra de nouveau ses jambes. Il n’y avait plus trace de furoncles; ils s’étaient volatilisés !
Ma première guérison personnelle survint environ deux ans plus tard. J’étais avec une amie, en train de jouer pieds nus, dans une grande flaque, sautant d’une pierre à l’autre, lorsque, soudain, mon pied glissa et je ressentis une violente douleur. Je courus à la maison, m’assis par terre et regardai mon pied. Il saignait abondamment et la blessure était profonde.
J’allais régulièrement à l’école du dimanche de la Science Chrétienne et on m’avait donné à étudier « l’exposé scientifique de l’être » (voir Science et Santé de Mary Baker Eddy, p. 468). Je demandai à ma camarade de me passer mon exemplaire de Science et Santé et je lus le paragraphe deux fois, très attentivement. Lorsque je regardai à nouveau mon pied, la blessure profonde s’était refermée et le saignement s’était arrêté. Sans nous inquiéter davantage, nous allâmes, mon amie et moi, toujours pieds nus, faire une promenade dans les bois. Lorsque je repense à cette guérison instantanée, je me rends compte que je m’étais tournée immédiatement vers Dieu, avec une confiance totale.
Un jour, pendant mon adolescence, je me rendis à la piscine et y passai tout l’après-midi tantôt dans l’eau, tantôt sur le bord. Au bout de plusieurs heures, je me rendis compte que je prenais un coup de soleil. Le lendemain, j’avais les bras, les épaules, le dos et les jambes couverts de cloques. Ma mère s’était absentée. Lorsqu’elle revint ce soir-là et qu’elle vit mon état, elle descendit téléphoner à un praticien. Je ne l’entendis pas remonter les escaliers, car j’avais déjà sombré dans un sommeil réparateur. Le lendemain matin, en me réveillant, je vis ma mère assise au pied de mon lit, le visage inondé de larmes de joie. Je constatai alors qu’il n’y avait plus aucune trace du coup de soleil. Ma peau était entièrement normale.
A une période bien plus récente, je fus saisie d’une violente douleur à la jambe. Je pensais que cette gêne disparaîtrait rapidement, mais le problème persista pendant des semaines. A cette époque, je travaillais dans un grand magasin. Lorsque je me mis à boîter dans mes allées et venues, les clients commencèrent à s’inquiéter gentiment pour moi et me pressèrent de consulter un médecin.
Un jour, en sortant de voiture pour aller faire quelques courses, un cri m’échappa, si vive était la douleur. Je me tournai vers Dieu en prière et la pensée me vint nettement d’appeler un praticien. J’obéis et, après que le praticien eut prié pour moi pendant deux jours environ, la douleur avait complètement disparu. Cela se passait il y a bien des années, et je peux faire maintenant des kilomètres à pied sans aucune gêne.
Tout récemment, j’ai terminé un mandat de Seconde Lectrice dans mon église filiale. J’apprécie beaucoup la discipline, l’étude et l’engagement que ce service requiert. Mon amour et ma reconnaissance envers Dieu pour la Science Chrétienne grandissent de jour en jour.
Spring Valley (New York), U.S.A.
