Une amie me racontait que ses parents venaient de divorcer. « J’avais grandi en pensant que rien de mauvais ne saurait jamais se produire dans ma famille », me disait-elle. « Il n’est pas juste que personne ne dise aux enfants ce qui pourrait arriver à ceux qu’ils aiment. »
J’ai beaucoup réfléchi à ce qu’elle voulait dire, car il m’est parfois arrivé de ressentir la même chose. Mais je ne suis pas certaine que la seule solution soit de conseiller aux jeunes de s’attendre au pire pour leur éviter de trop souffrir. Que se passerait-il si, au contraire, nous leur apprenions à aider leur famille à faire face aux difficultés et à les guérir.
Quelques-uns de mes meilleurs souvenirs correspondent à des périodes où nous affrontions ensemble les difficultés par la prière. Le premier qui me soit bien resté, c’est lorsque j’avais environ dix ans; mon frère avait quelques années de moins. Nous vivions avec nos parents chez mon grand-père. Maman ne travaillait pas et papa pensait qu’il lui fallait faire davantage pour entretenir sa famille. C’est ainsi qu’il décida de quitter son emploi et de monter son propre atelier de réparation automobile. Mais il n’avait pas beaucoup d’argent pour commencer. Et les choses semblaient plutôt angoissantes.
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