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LES PREMIERS A SERVIR LA CAUSE

Ils ont répondu à l'appel

James J. Rome

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1988


« La Science Chrétienne et les Scientistes Chrétiens auront, et doivent avoir une histoire... » Écrits divers, p. 106. 2 Voir Journal, vol. 10, mai 1892, p. 68–72. 3 Voir Journal, vol. 62, mars 1944, p. 165.

Mary Baker Eddy

Au fil des ans, et de diverses façons, les périodiques ont parlé des premiers travailleurs de la Cause de la Science Chrétienne. En 1892, par exemple, le capitaine Joseph Eastaman a fait part de certains de ses souvenirs; il a relaté en particulier comment, pendant qu'il suivait le cours primaire de Science Chrétienne avec Mary Baker Eddy, il avait guéri sa femme, alors que les docteurs avaient affirmé qu'elle ne « pourrait vivre bien longtemps ».2 En mars 1944, Laura Conant a raconté comment son mari, Albert Conant, le rédacteur des Concordances des œuvres de Mary Baker Eddy, obéissant à une impulsion divine, avait abandonné ce qu'il était en train de faire et était retourné chez lui, juste à temps pour sauver d'un incendie le premier manuscrit de la Concordance de Science et Santé, qu'il venait de terminer.3

Avec ce numéro du Héraut, nous commençons une nouvelle série sur le travail des personnes qui ont tant donné pour aider à établir la Science Chrétienne. « Ils ont répondu à l'appel » évoquera quelques personnages familiers, et peut-être quelques-uns qui le sont moins. Leur point commun, cependant, c'est d'avoir particulièrement compris l'abnégation, le travail et la loyauté qui sont nécessaires lorsqu'on oeuvre pour la Cause de la Science Chrétienne. Ils ont compris et accepté la signification de la vérité révélée, contenue dans la découverte de Mary Baker Eddy, qui allait bouleverser le monde.

Cette série s'appuie sur des documents originaux conservés par le département Archives et Bibliothèque de L'Église Mère. Bien qu'il s'agisse d'esquisses plutôt que d'études historiques de grande envergure, les articles fourniront de nouveaux renseignements qui enrichiront notre connaissance générale de ces personnages intéressants.

Sans se contenter de relater des faits purement historiques, la série cherche à saisir l'esprit et la conviction essentiels qui ont si profondément incité des hommes et des femmes du monde entier à tout donner pour une Cause plus grande à leurs yeux que toutes les autres.

SURTOUT connu, semble-t-il, comme auteur des paroles du cantique « Donne, ô mon Dieu, le cœur qui Te comprend, / Pour que j'apprenne à me connaître en Toi... » Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 69., James Rome a vécu l'esprit de ses paroles. Sa recherche de la compréhension spirituelle le conduisit d'une carrière de pasteur baptiste à celle de praticien et professeur de Science Chrétienne.

« Quitter l'ancien pour le nouveau », voilà comment le pasteur Rome décrit son entrée dans la compréhension et la pratique de la Science Chrétienne. Voir Journal, vol. 9, septembre 1891, p. 231–234. Une partie de « l'ancien » qu'il laissait derrière lui, c'était une mauvaise santé générale. Son premier contact avec la Science, en 1888, lui procura un soulagement physique, mais provoqua aussi chez lui, à cause de ses théories orthodoxes, une résistance initiale aux enseignements de la Science. Après avoir essayé, pendant près de trois ans, de laisser de côté la Science Chrétienne (« si seulement, écrivait-il, elle voulait bien me laisser tranquille »), il admit finalement sans équivoque qu'il était conduit à la vérité par la Science Chrétienne. Il lui était impossible d'en nier l'évidence.

La réflexion suivante, d'une personne qui l'avait connu quand il faisait ses études de théologie, jette un jour nouveau sur cette décision qu'il prit finalement: « M. Rome ne faisait pas de grands discours, mais, lorsqu'il émettait une opinion, on savait qu'il avait mûrement réfléchi à la question et son opinion était très appréciée. » Cité dans les mémoires de Joan Hudgens Rome, Archives et Bibliothèque de L'Église Mère.

M. Rome a servi la Cause de la Science Chrétienne de diverses façons. L'une des premières fois où il écrivit pour les périodiques — et il le fit bien souvent par la suite — il reçut l'éloge de Mary Baker Eddy. Voir Mary Baker Eddy, Écrits divers 313:15–18. Après avoir suivi le cours Normal de 1901, il fut élu Membre exécutif de L'Église Mère en 1903. De 1904 à 1906, Mary Baker Eddy lui confia le soin de transporter les épreuves de ses révisions du Manuel de L'Église Mère entre Boston et Concord, au New Hampshire.

A la demande du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne, James Rome monta la garde, métaphysiquement et physiquement, pendant une partie de chaque nuit, au cours de la période critique des derniers mois de la construction de l'Annexe de L'Eglise Mère. Ses premiers doutes quant à la possibilité d'achever à temps la construction furent surmontés lorsqu'il accepta la responsabilité de prier à cette intention. « Je vis aussitôt, écrivit-il plus tard à Mary Baker Eddy, que quelqu'un devait se réveiller. » En conséquence, il fut témoin de « la façon dont la puissance de l'Entendement divin renverse les obstacles humains ». Cité dans Mary Baker Eddy, The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 61.

Il fut un des bibliothécaires des Salles de Lecture de L'Église Mère pendant plus de douze ans et contribua à mettre sur pied la première bibliothèque de prêt des publications de la Science Chrétienne à Boston. Les paroles suivantes de M. Rome ont le timbre authentique du vécu: « Le désir de progresser nous incite à reconnaître les exigences universelles de la Vérité qu'il faut satisfaire; la question n'est pas: Serai-je Scientiste Chrétien ? mais: Puis-je me permettre de ne pas être Scientiste Chrétien ? » Christian Science Sentinel, vol. 19, 14 avril 1917, p. 643.

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