Extrait du Laymen's National Bible Committee News, [Journal du comité laïque américain de la Bible] hiver 1986
« Au cours du déjeuner de la 45e année de la Semaine biblique [américaine], Mlle Pearl Bailey s'est vu décerner une distinction honorifique. Il y était mentionné qu'elle avait servi la cause de la Bible en laissant les enseignements bibliques s'exprimer dans une vie toute de dévouement et d'étude.
« Dans sa réponse, Mlle Bailey... nous fit part de certaines des leçons reçues au cours de son voyage terrestre, histoires qui, à l'instar des paraboles de la Bible, s'accompagnent d'une moralité...
La parabole du vin coupé d'eau
« C'est l'histoire d'un roi; une histoire qui nous parle de la capacité de travailler ensemble, de vivre à l'unisson et de la nécessité de prendre part à l'activité générale.
« Le roi dit à tous ses sujets: "Nous allons donner une fête, et tout le monde doit y venir. Nous allons mettre une énorme cuve au milieu de la place du village et chacun de vous, dans mon royaume, apportera une bouteille de son vin. Chacun videra une bouteille de son vin dans la cuve. Et nous donnerons une fête."
« De retour chez lui, un homme pensa: ... "Moi, je ne vais pas apporter de vin. Je vais apporter une bouteille d'eau." Et c'est ce qu'il fit.
« Puis la réception commença. On se mit à chanter et la fête battait son plein. Tout le monde s'amusait. Soudain, le roi leva son verre et le remplit dans la cuve. Chacun puisa dans la cuve, leva son verre et but... de l'eau !
« Vous savez pourquoi ? C'est parce que tout le monde avait pensé la même chose. Et, à certains moments, nous faisons tous ainsi. Si vous lisez la Bible, je n'ai pas besoin de le faire. Si vous faites cela, personne ne saura si je ne le fais pas. C'est l'explication que donna le roi, et c'est logique.
« Chacun dit: "Si tout le monde le fait, je n'ai pas besoin de le faire." Oh ! que si, vous devez le faire ! Chacun doit accomplir son travail, parce que nous devons tous entrer dans la grâce de Dieu. Il nous faut marcher sur nos deux pieds, c'est indispensable. »
Reproduit avec la permission du journal
Commentaire de la rédaction: En nous rappelant cette vieille parabole des Hassidéens, Mlle Bailey nous donne une leçon magistrale. Ce qui crée la différence entre une église qui s'active, qui progresse et une église qui stagne, c'est peut-être que, dans le premier cas, personne ne reste sur sa chaise à attendre que quelqu'un d'autre s'active. Chacun veille, prie et fait son travail sans se soucier de savoir si quelqu'un d'autre fait le sien. La parabole de Mlle Bailey vaut la peine d'être entendue !
