Pendant un certain temps après le décès de mon mari, il était devenu très important pour moi de savoir bien à l'avance où j'allais passer Noël, car je n'avais aucun parent proche. Dès l'été et le début de l'automne, je commençais à chercher une solution, et plus la période des fêtes approchait, plus je consacrais de temps à cette recherche.
Je parvenais en général à décrocher une invitation au début du mois de décembre. Si l'on me demandait dès lors où j'allais passer Noël, il existait un endroit où je me sentais attendue et je pouvais le dire aux gens. Tout en sachant qu'il était assez ridicule de passer autant de temps à cela, il me paraissait triste d'admettre que je n'avais aucune famille à proximité avec qui célébrer un événement aussi important.
Mais une année, il me vint à l'esprit que, malgré tous ces sentiments, ce serait peut-être une bonne idée de passer Noël en ma propre compagnie. Au lieu d'aller toujours chez des amis et dans leurs familles, je pourrais demeurer seule avec mon Père-Mère Dieu. J'avais réfléchi à la question de la solitude et à tout ce que cela implique, et j'avais découvert une nouvelle façon d'envisager la situation dans un discours de Mary Baker Eddy aux membres de son Église: « Le Scientiste Chrétien est seul avec son être et avec la réalité des choses. » Message to The Mother Church for 1901, p. 20. Je savais qu'il n'était pas là question de se retirer sur soi-même, parce que, dans le même discours, elle dit à ceux qui l'écoutaient qu'ils devaient se conformer à la norme chrétienne en menant toujours plus une existence d'altruisme et d'amour.
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