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Réponses à des questions sur la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1988


Il est probable qu'à aucun moment de l'histoire, la vie des hommes n'a été si pourvue d'informations sur tous les sujets. Cependant il reste encore des questions, des questions graves, auxquelles on ne peut répondre qu'avec franchise, des questions sur des problèmes de fond qui affectent notre vie, nos espoirs, nos pensées concernant Dieu. Nous faisons part, ici, aux lecteurs, de réponses à des questions sur la Science Chrétienne.

Extrait d'une lettre à une personne qui se reconnaît athée

Question: Lorsque Mary Baker Eddy définit la mort comme « une illusion, le mensonge qu'il y a vie dans la matière... » Science et Santé, p. 584., cela paraît absurde. Comment pouvez-vous affirmer que la mort est une illusion ?

Réponse: Les chrétiens ont maintenu au cours des siècles que la mort ne marque pas la fin de l'identité ou de l'être d'une personne, même si cela paraît bien être le cas. Il ne s'agit pas de nier le phénomène humain de la mort. Pas plus qu'il ne s'agit de dire que les Scientistes Chrétiens ne combattent pas la mort de toutes leurs forces, de la façon qu'ils estiment être la meilleure. Mais il s'agit plutôt de dire que la mort est autre chose que ce qu'elle paraît, et qu'en fin de compte, c'est un phénomène trompeur, de même que la solidité apparente de la matière se voit mise en question par la physique quantique du xxe siècle. Ces certitudes, si difficiles soient-elles à admettre pour quelqu'un ayant vos croyances, constituent le pivot d'un ministère qui a aidé de nombreux Scientistes Chrétiens, même dans des conditions horribles, comme les camps de concentration allemands, à s'engager encore davantage dans l'existence humaine, et non pas à s'en retirer. Ils ne prétendent pas avoir totalement vaincu la mort, mais, grâce à leur ministère de guérison, de nombreuses vies humaines, qui autrement auraient été abrégées, ont été épargnées et prolongées. Et ainsi, bien des existences ont trouvé une joie nouvelle, un but nouveau, une utilité nouvelle.

Extrait d'une causerie donnée à une classe de lycéens dans une synagogue

Question: Quelle est votre réaction devant un enfant arrière ? Comment cela cadre-t-il avec votre système ?

Réponse: Les Scientistes Chrétiennes sont aussi déchirés que les autres devant ces situations de l'existence apparemment inexplicables. Pourquoi devons-nous les affronter ? Pourquoi moi ? Pourquoi ma famille ? Pourquoi maintenant ? Tout cela semble particulièrement douloureux et triste, surtout parce qu'il n'y a ni raison ni explication rationnelle. Mais il faut bien dire qu'il existe très peu de raisons vraiment satisfaisantes pour ce qui se passe, dans l'ensemble, sur le plan humain. L'humain semble toujours défier l'explication, un peu comme si la nature de l'existence humaine mortelle avait pour but de nous maintenir constamment en déséquilibre, constamment à la recherche d'une réponse qui n'existe pas vraiment.

Mais avec tout ce que nous affirmons sur la vie et Dieu, sur Son pouvoir et Sa présence, je ne peux pas croire que la sollicitude de Dieu soit partiale — ne couvrant que les petites choses et excluant les cas difficiles. Si nous nous instruisons sur l'authentique réalité du pouvoir spirituel et de la compréhension spirituelle, libérer les enfants d'un mal aussi grave que l'arriération mentale n'est pas exclu de l'effet divin. En fait, il y a eu des cas où des enfants ont été guéris de l'arriération mentale grâce à une prière persévérante sur plusieurs années.

Pouvez-vous imaginer ce que dut ressentir Jésus dans la maison de Jaïrus, lorsque les gens qui pleuraient se sont moqués de lui et de sa remarque à propose de la fille du chef de la synagogue: « Elle n'est pas morte, mais elle dort », remarque qui leur semblait apparemment si ridicule ? Ou encore, songez à la réaction de Jésus devant la tombe de Lazare: il remercia Dieu d'avoir toujours entendu sa prière, même face à cette cause apparemment perdue. Or, si nous essayons de tirer une leçon de cet exemple parfait, nous devons le faire sérieusement et nous en rapporter à Dieu, même dans les cas les plus graves.

Extrait d'une causerie donnée dans un lycée privé

Question: Nos péchés ne sont-ils pas déjà tous pardonnés par l'expiation de Jésus ?

Réponse: Nous pensons que l'expiation de Jésus est absolument essentielle à la destruction du péché dans notre vie. Mais cette expiation ne nous procure pas automatiquement le pardon. Elle nous donne plutôt les moyens spirituels de combattre et de vaincre le péché. Lorsque le péché est détruit par la repentance, la régénération et notre participation à l'expiation du Christ, nous sommes pardonnés. Et nous commençons à voir que le péché n'avait jamais fait vraiment partie de notre nature réelle.

En d'autres termes, nous sommes pardonnés, non pas alors que nous sommes en train de pécher, mais lorsque nous sommes libérés du péché dans notre vie. La Bible nous enseigne l'amour du bien et la haine du mal. Cela ne signifie pas que nous haïssions les pécheurs ou que nous les traitions avec mépris. Nous haïssons le péché — d'une « parfaite haine » — mais nous aimons les victimes du péché, nous leur pardonnons et nous les aidons à se réformer s'ils l'acceptent.

Question: Supposons que je sois un plus grand pécheur que vous, gagneriez-vous la vie éternelle avant moi ?

Réponse: Nous avons déjà tous les deux la vie éternelle, puisque Dieu est notre Vie réelle, mais, dans ces conditions, je serais mieux préparé que vous à voir ce fait et à en bénéficier.

Extrait d'une causerie donnée lors d'un cours sur les religions du monde à l'intention de lycéens

Question: Si j'ai bien compris, vos guérisseurs étudient les Écritures, prient beaucoup et sont très fidèles. Mais, la personne qu'ils guérissent doit-elle en savoir autant et être aussi fidèle ?

Réponse: Pas nécessairement. Beaucoup de gens ont été guéris simplement parce que la pensée claire et pure d'un guérisseur de la Science Chrétienne, ou praticien, leur a permis de ressentir plus profondément et plus pleinement l'amour de Dieu.

Si vous introduisez une lumière vive dans une pièce, que se passe-t-il ? Vous voyez les choses clairement, telles qu'elles sont en réalité. C'est la même chose avec les praticiens. Ils comprennent qu'ils sont, eux-mêmes et les autres, enfants de Dieu créés à Sa ressemblance spirituelle, et cela fait rayonner la lumière divine. Lorsque vous êtes avec quelqu'un qui irradie ou transmet la lumière divine, vous vous apercevez — du moins si vous êtes disposé à ouvrir les yeux — que vous commencez à vous entrevoir dans cette lumière et que cela débouche sur la guérison. Il se peut que vous n'ayez jamais entendu parler de Dieu et que vous soyez cependant guéri par Son tendre amour. Je pense que l'élément important, ce n'est pas notre degré de connaissance de Dieu, mais notre envie de Le connaître, notre désir de vivre de manière plus loyale, notre volonté d'être transformés et de naître à nouveau; voilà ce qui rend une personne réceptive à la guérison. En réalité, s'il veut vraiment faire un travail de guérison, le praticien le plus expérimenté doit aussi posséder cet humble désir de mieux connaître Dieu et s'efforcer d'y parvenir !

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