« Tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de l’allégresse à toujours » (Ps. 5:12). Un autre Psaume (89:17) entonne le même hymne de gratitude: « Il [le peuple] se réjouit sans cesse de ton nom, et il se glorifie de ta justice. » Ces versets expriment bien mon état d’esprit quand je repense aux seize années qui se sont écoulées depuis que j’ai commencé l’étude de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce). Les bénédictions reçues sont si nombreuses qu’il faudrait des pages et des pages pour les relater. Il s’est produit des guérisons physiques remarquables et, ce qui est encore plus précieux, une constante spiritualisation de la pensée permettant l’appréhension de la forme la plus haute de l’amitié: la compréhension que Dieu est notre ami le plus cher et le plus proche.
Pendant les années 70, une organisation canadienne me demanda de mettre sur pied un magazine éducatif populaire. J’acceptai et je passai une année à travailler sur le numéro d’essai. Je travaillais en Afrique, quand je dus présider une réunion importante de deux jours. C’était durant cette réunion que les participants devaient décider s’ils voulaient ou non contribuer au financement de ce magazine. Bien que sans expérience aucune dans le domaine du journalisme ou de la publication, j’avais joyeusement relevé le défi que représentait la création de cette revue. Pendant l’année qui précéda la sortie du numéro d’essai, j’avais quotidiennement pensé que ce magazine exprimerait des qualités–Christ telles que la clarté, l’intelligence, l’intégrité, la simplicité, la sagesse, l’humour, la joie, la beauté, l’espoir, la perspicacité.
Le jour précédant la réunion, je fus pris de douleurs abdominales aiguës. Je restai toute la journée dans ma chambre d’hôtel, essayant de surmonter cette difficulté par la prière, mais elle ne cédait pas. A quatre heures de l’après–midi, j’envoyai un bref télégramme à une amie praticienne de la Science Chrétienne aux États–Unis. Je lui demandais de l’aide par la prière. Tout d’abord, il me sembla souffrir davantage, et, vers neuf heures du soir, j’étais plié en deux par la douleur et je transpirais abondamment, malgré la climatisation. Mes deux autres collègues voulaient appeler une ambulance, mais je leur dis que tout irait bien. Ils étaient très anxieux. Puis, vers dix heures, la douleur s’arrêta. Je dormis normalement et je fus en mesure d’assister à la réunion, qui dura deux jours.
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