Un trait répandu dans la pensée et la vie humaines est cette tendance qu’ont certains à se prendre volontiers pour le « soleil », alors que d’autres assument un rôle de « satellite ».
Lorsqu’on pense à un soleil et à ses satellites, généralement l’image qui vient à l’esprit est celle d’une étoile semblable à notre soleil, avec des corps célestes plus petits gravitant autour, comme notre terre. Mais en plus de cette signification en astronomie, un satellite peut aussi être une « personne ou nation qui vit sous l’étroite dépendance d’une autre et gravite autour d’elle ». Il s’agit là de types de relations qui risquent tout naturellement d’être marquées par la dominance — voire la domination — du « soleil » sur le « satellite ».
Dans le même ordre d’idées, il nous arrive souvent de ressentir une attirance envers une forte personnalité, un ami intime ou peut-être un praticien de la Science Chrétienne dont la compréhension de Dieu est si remarquable que nous en sommes venus à dépendre de lui. Mais en nous reposant outre mesure sur une personne, nous courons le danger de faire d’elle, plutôt que de Dieu, le centre de notre pensée. Nous risquons à notre insu de lui faire jouer le rôle de soleil, ou d’assumer celui de satellite, ou vice-versa, sans reconnaître là un trait de l’entendement humain, à savoir sa propension à assigner aux uns et aux autres certaines caractéristiques types.
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