En mai 1982, je fus soudain affligé d’une inflammation aiguë des membres. Je fis appel à une praticienne de la Science Chrétienne afin qu’elle m’aide par la prière. La moitié d’un continent nous séparait, mais nous étions chaque jour en contact par télephone. Elle s’occupa fidèlement du cas et était toujours prête à m’aider lorsque je l’appelais au cours des sombres heures de découragement. Elle me donnait à étudier des passages de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy qui contenaient un message de réconfort et de guérison.
Pendant un certain temps, le problème sembla empirer et les symptômes s’aggravaient. J’étais incapable de me mettre au lit ou de me lever sans aide; je ne pouvais me retourner et je devais dormir sur le dos.
J’abandonnai mes fonctions à ma filiale de l’Église du Christ, Scientiste, et bien que j’aie assisté fidèlement aux services de l’église pendant des années, je souhaitais m’abstenir, parce que sortir me demandait un gros effort. Cependant, la praticienne me fit remarquer que d’assister aux services à l’église joue souvent un rôle essentiel dans la guérison. Elle me rappela que j’avais souvent dit que notre église est une église qui guérit. Je n’ai donc jamais manqué un service du dimanche ou une réunion de témoignage du mercredi, malgré l’aide importante qui m’etait indispensable pour m’habiller comme pour monter et descendre de voiture.
Je crois que cela fut très important pour la guérison. A certains moments pendant les services, je ressentais une profonde inspiration qui m’a aidé à surmonter le découragement. L’Article VIII, Section 5, du Manuel de L’Église Mère de Mary Baker Eddy prévoit pour la « Prière à l’Église »: « Les prières dans les églises de la Science Chrétienne seront offertes pour l’assistance collectivement et exclusivement. » A un certain moment pendant la prière silencieuse, je fus tout à coup débarrassé d’un sentiment de lutte et je me sentis béni. Ce qui s’est alors produit me rappelle cette phrase dans Message to The Mother Church for 1902 de Mary Baker Eddy (p. 8): « L’amour spirituel fait comprendre à l’homme que Dieu est son Père, et cette conscience de Dieu en tant qu’Amour donne à l’homme un pouvoir dont l’étendue n’est pas révélée. »
Certains indices m’assurèrent bientôt que la difficulté cédait. Puis, un problème plus grave se manifesta et des organes internes se bloquèrent. La praticienne trouva comme moi qu’il était préférable qu’un praticien qui habitait sur place m’aide dans cette circonstance critique. Ce dernier entreprit donc de traiter le cas et continua vigoureusement.
Tout au long de cette épreuve, ma femme me soutint fidèlement. Elle m’aida sur tous les plans et, grâce à elle, je pus aller à l’église dans les conditions les plus difficiles.
Au bout de cinq mois environ, il y eut des signes certains que la guérison se produisait. Il fallut encore du temps avant que je reprenne du poids et que les membres redeviennent normaux, mais je fus capable de reprendre intégralement mon activité dans mon église filiale. Aujourd’hui, je vais tout à fait bien, je suis aussi fort et vigoureux que si la maladie ne s’était jamais produite.
Du fond du cœur, je remercie Dieu que Mary Baker Eddy nous ait donné les enseignements de la Science Chrétienne, qui peuvent être démontrés par des guérisons aussi totales que celle–ci. Je suis aussi reconnaissant envers les praticiens fidèles qui m’ont aidé. Leurs prières inlassables furent essentielles dans des situations où il me semblait impossible de m’en tirer tout seul. Et je suis reconnaissant pour l’aide affectueuse que m’a apportée ma femme et qui a tellement contribué à la guérison.
Denver (Colorado), U.S.A.
C’est avec reconnaissance que je confirme le témoignage donné par mon mari; les faits mentionnés sont exacts. Pendant les mois d’épreuve, il s’est appuyé fermement et résolument sur la Vérité. Au cours de la semaine qui a suivi la reprise de son activité au sein de son église filiale, chaque jour a apporté des progrès dans la résolution des difficultés qui demeuraient. La guérison fut bientôt complète.
La Science Chrétienne a apporté beaucoup dans ma vie, et je suis reconnaissante.
