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L'Église à l'œuvre

Cet article fait partie d’une série rédigée par le Département des Practitioners and Nursing Activities et répond aux questions du Champ sur la pratique de la Science Chrétienne.

L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1987


La pratique: Questions et réponses

Les praticiens devraient-ils jouer un rôle dans les affaires personnelles de leurs patients ? La tentation de la faire part souvent d’une bonne intention, mais l’expérience et la sagesse nous montrent que cela n’est pas souhaitable. Nous allons voir pourquoi.

Si un patient est à la recherche d’une décision pour sa carrière, s’il a des difficultés d’ordre familial ou se trouve devant des obligations financières ou autres, ces situations nécessitent une prière sincère qui reconnaît que l’Entendement divin assure la direction et le gouvernement infaillibles de l’homme.

Cette prière pour le patient constitue l’unique privilège et responsabilité du praticien. S’il essayait d’aider le patient par des moyens purement humains, il abandonnerait la base spirituelle de sa pratique et assumerait des responsabilités qu’il ne convient pas de prendre. Par exemple, le praticien ne donnera pas de conseils personnels, il n’interviendra pas dans les difficultés familiales, il n’aidera pas quelqu’un à trouver un emploi, il ne paiera pas les factures d’un patient, il ne décidera pas si un patient doit ou non entrer dans une maison de repos, et n’acceptera pas de celui-ci une délégation de pouvoir. Au mieux, de telles activités impliquent une confiance erronée dans des ressources et un jugement humains au lieu de la confiance en l’Entendement divin. Au pire, elles indiquent l’obstination, le désir de contrôler les décisions et les actions du patient. « La volonté humaine est une tendance animale, non une faculté de l’Ame » écrit Mary Baker Eddy. « Donc elle ne saurait bien gouverner l’homme. » Science et Santé, p. 490. Ailleurs, elle dit encore: « Celui qui guérit le mieux est celui qui s’efface le plus et devient ainsi un transparent pour I’Entendement divin qui est le seul médecin; l’Entendement divin est le guérisseur scientifique. » Écrits divers, p. 59.

Évidemment, cela ne signifie pas que nous devons manquer de compassion dans nos rapports avec les patients. Nous devons aimer notre prochain. La douceur et une affection désintéressée sont essentielles; elles sont l'expression de l'esprit-Christ, qui seul nous rend capables de guérir.

Mais notre amour pour les autres ne doit pas nous conduire à agir imprudemment. Le rôle du praticien est de refléter le pouvoir guérisseur de Dieu. C'est dévier de son chemin que de s'aventurer dans une activité qui incombe en réalité à la famille du patient, à son mandataire ou au patient lui-même. Intervenir personnellement dans les affaires du patient, c'est pour le praticien non seulement compromettre son efficacité, mais c'est peut-être aussi violer des normes morales, éthiques et même légales.

Si un praticien se sent attiré à agir ainsi, il peut surmonter cette tentation par la sagesse et la prière. Sa vraie responsabilité à l'égard du patient est spirituelle, et le praticien peut compter sur la sagesse qu'il y a à rester dans les limites de cette responsabilité. Il se peut qu'il ait besoin, par la prière, de traiter et de détruire la croyance du sens personnel — une phase du magnétisme animal — qui voudrait l'entraîner dans des activités imprudentes. Le praticien peut aussi avoir besoin de détruire ses propres craintes concernant le patient. S'étant lui-même libéré de l'influence erronée du magnétisme animal, le praticien est plus apte à libérer le patient des croyances, quelles qu'elles soient, qui se manifestent dans son existence. Par contre, si le praticien essaie de diriger personnellement ou d'influencer les affaires du patient, il risque de se trouver mesmérisé par les croyances mêmes qu'il a été appelé à détruire.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy fait une remarque qui pourrait nous être bien utile dans le cas présent: « Il y a danger aujourd'hui à renouveler l'offense des juifs en limitant le Saint d’Israël et en demandant: “Dieu pourrait-Il dresser une table dans le désert ?” Que Dieu ne peut-Il faire ? » Science et Santé, p. 135.

Fondons-nous vraiment notre pratique sur le pouvoir illimité de Dieu ? Tenons-nous notre pratique à l'abri de la volonté humaine, des desseins humains, des moyens humains ? Bien qu’un praticien exprime la compassion et l’humanité, sa pratique repose toujours sur la démonstration de la vérité scientifique concernant Dieu et l’homme au moyen de la prière. C’est là une activité spirituelle, et nous n’avons pas à permettre qu’une influence erronée puisse nous éloigner de la pratique sûre et authentique de la Science Chrétienne.

Vous pouvez envoyer des questions sur la pratique à l’adresse suivante: The First Church of Christ, Scientist; Practitioners and Nursing Activities, A-151; 175 Huntington Avenue; Boston, MA, U.S.A. 02115.

Un endroit lumineux

Guérir grâce aux activités des Salles de Lecture de la Science Chrétienne établies dans le monde entier est une chose qui se produit tous les jours. Comme le fait ressortir l’expérience suivante, les Salles de Lecture représentent beaucoup plus que des magasins où l’on vend des publications de la Science Chrétienne. Au milieu d’un discours que j’adressais à un auditoire important d’hommes d’affaires, je fus pris d’un malaise subit et fus incapable de terminer mon allocution. Plusieurs personnes me proposèrent d’appeler un médecin, mais je les remerciai. J’étais à des lieues de mon domicile, dans une ville qui m’était pratiquement inconnue, mais je savais qu’il y avait une Salle de Lecture de la Science Chrétienne où je pourrais prier pour voir l’irréalité de cette attaque.

Un ami me conduisit en voiture à la Salle de Lecture; en entrant, je dis à la bibliothécaire ce qui était arrivé et l’avertis que je désirais étudier jusqu’à l’heure d’envol de mon avion. La vigilante bibliothécaire me dit alors: « Souvenez-vous de ce qu’est l’être véritable. »

Comme j’entrais dans cette salle reposante, un flot d’amour pour notre Leader, Mary Baker Eddy, ainsi que pour son livre Science et Santé avec la Clef des Écritures, éleva ma pensée au-dessus de ma faiblesse et me libéra de sorte que je pus étudier. Lorsque mon ami revint pour me prendre, il me trouva en forme, et je pus savourer un solide souper dans l’avion qui nous ramenait chez nous. Il n’y eut aucune séquelle.

Plusieurs années plus tard, j’étais de service comme bibliothécaire le soir à la Salle de Lecture de mon église filiale. Quelques soirs se passèrent sans visiteurs, et un sentiment de déception et de frustration m’envahit. Voici comment cette inactivité fut dissipée:

En faisant un travail de comité quelque temps auparavant, j’avais utilisé ce que dit Jésus à ses disciples lorsqu’il les quitta: « Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16:15). Je me souvins que ces mots étaient maintenant tout aussi actuels qu’ils l’étaient lorsque Jésus les adressa à ses fidèles disciples.

Je me demandai: « Comment un bibliothécaire assis à son bureau peut-il obéir à cet ordre ? » En y réfléchissant profondément, ces mots de Mary Baker Eddy me vinrent comme une réponse: « Les pensées inexprimées ne sont pas inconnues à l’Entendement divin » (Science et Santé, p. 1). Puis suivit rapidement une autre déclaration que j’aime et que je gardais en moi depuis des années: « La “douce petite voix” de la pensée scientifique atteint, par-delà mers et continents, jusqu’aux extrémités les plus lointaines du globe... Elle se fait entendre dans le désert et dans les lieux ténébreux de la peur » (ibid., p. 559).

Comme je pensais à ces précieuses déclarations, des gens commencèrent à arriver à la Salle de Lecture et une soirée très active succéda à l’inactivité qu’il m’avait été demandé de guérir. Je me rappelai la guérison immédiate que j’avais eue dans cette ville lointaine tant d’années plus tôt et remerciai Dieu pour les nombreuses guérisons dont j’avais été témoin, dans l’existence d’autrui et dans ma vie personnelle. Je pris conscience de surcroît que c’était vraiment la « douce petite voix » qui m’avait conduit alors à cette Salle de Lecture et avait inspiré à la bibliothécaire le vrai sens de l’être qui produisit ma guérison ce jour-là.

Je me dis en moi-même: « Oui, vraiment, être bibliothécaire, c’est beaucoup plus qu’ouvrir la porte, allumer les lumières, et attendre ! »

[Extraits de la section « The Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]

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