La pénurie est une erreur si commune et si fondamentale dans l’existence humaine qu’on l’accepte et qu’on s’y résigne souvent comme s’il s’agissait de quelque chose d’inévitable. Je parle par expérience. Après avoir souffert pendant des années d’un manque de ressources qui me causait de constants tracas au sujet de dettes impayées et de ce que l’avenir me réservait, cette déclaration de Mary Baker Eddy dans Science et Santé me réveilla: « En Science divine, où les prières sont mentales, tous peuvent se prévaloir de Dieu comme d’un “secours qui ne manque jamais dans la détresse”. L’Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. C’est la fontaine jaillissante qui crie: “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux !” » Science et Santé, p. 12.
Je commençai à voir que le bien dont jouissaient amis et voisins, bien dont je paraissais privé, constituait tout autant mon héritage divin que le leur. La prise de conscience de cette vérité vivifiante commença à détruire le mesmérisme qui avait obscurci ma vie quotidienne et avait eu pour résultat de me faire vivre avec parcimonie et douter du lendemain autant que du jour même.
La pénurie, qui n’est qu’une croyance à la limitation basée sur une conception matérielle des choses, céda progressivement à la compréhension du fait que la substance est spirituelle, que c’est le don d’un Dieu qui est Amour et répond perpétuellement aux besoins des enfants bien-aimés de Sa création spirituelle.
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