Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

La théologie divine guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1987


La théologie authentique doit se reconnaître à ses effets salutaires. Il est possible alors de dire des vrais théologiens qu’on les reconnaît à leurs œuvres. Comme l’explique Mary Baker Eddy: « La théologie de la Science Chrétienne est la Vérité, à laquelle s’oppose l’erreur de la maladie, du péché et de la mort, erreur que détruit la Vérité. » Écrits divers, p. 62.

La Science Chrétienne enseigne que l’homme spirituel, notre véritable identité, connaît la perfection et la plénitude propres à la création de Dieu, et qu’il les manifeste, puisqu’il est la ressemblance de Dieu. En fait, l’homme atteste donc la théologie divine. Et en exprimant notre nature véritable, nous voyons se révéler, par des cas de guérison et de rédemption, l’intelligence spirituelle qui fait si naturellement partie de notre être.

Nos points de vue touchant les questions religieuses façonnent notre existence. Les opinions courantes en matière de théologie tendent à exercer une influence sur l’état du monde. Si nous voulons vaincre la misère en remontant à ses causes, il peut ainsi s’avérer nécessaire de prendre en compte les opinions religieuses. La théorie que « Dieu est mort », conviction diamétralement opposée à la théologie scientifique, est une façon de voir qui, ces dernières années, a requis notre attention.

La controverse autour de cette théorie excessive a désormais perdu de son intensité dans le public, mais elle a eu pour séquelle une proposition qui lui est étroitement liée, à savoir que « Dieu souffre ». Il est des auteurs de livres sur la religion pour penser que ce qu’ils appellent « la nouvelle orthodoxie », c’est-à-dire des propositions échafaudées sur la théorie d’un « Dieu qui souffre », provoquera d’ici le début du siècle prochain une révolution dans les idées religieuses.

La théorie que « Dieu souffre » est une menace pour la guérison chrétienne. Elle prétend tirer sa justification de l’argument que la Divinité ne saurait comprendre les malheurs des humains à moins de souffrir comme les hommes. Pourtant, un Dieu qui souffrirait ne serait pas en mesure de libérer l’humanité de ses malheurs. Un tel Dieu ne pourrait engendrer Sa ressemblance exempte de souffrances. D’ailleurs, un Dieu qui souffrirait serait exactement le contraire du Dieu guérisseur qui S’est révélé à travers les enseignements de Christ Jésus et de la Science Chrétienne. Dieu exprime Sa nature scientifique par des actions d’une grande puissance, qui produisent rédemption et guérison.

L’hypothèse selon laquelle « Dieu ressent la souffrance » ne constitue pas plus un fait réel qu’une loi. Elle ne pourra jamais être davantage qu’une méprise. Pourtant, ceux qui pensent que Dieu peut souffrir se trouvent sous l’empire de cette croyance, en proportion du consentement qu’ils lui accordent.

Croire qu’il était impossible de franchir le mur du son ne pouvait offrir les conditions propices à la conception puis au pilotage de l’appareil qui devait finalement dépasser Mach 1. De même, croire que Dieu souffre n’offre aucune des conditions propices pour prouver que Dieu guérit de façon rapide et complète. Nous ne sommes pas obligés d’accepter la théorie selon laquelle Dieu ressentirait la souffrance. Rien ne nous oblige à considérer la souffrance comme impossible à éviter ou à guérir, ni à nous appesantir sur ce que Jésus a souffert au point de ne plus pouvoir nous réjouir du triomphe qu’il a remporté sur le crucifiement, avec sa résurrection et son ascension. Qu’est-ce qui rendra le plus de service à l’humanité, une doctrine qui engendre à la fois la souffrance et des efforts basés sur la matière pour y remédier, donc inefficaces par leur principe même, ou la théologie divine qui détruit la souffrance avec ses causes sous-jacentes ?

Jésus n’est pas venu pour adopter le stoïcisme ou dresser un compromis avec la douleur. Il a enseigné la théologie divine qui est le fondement de la guérison métaphysique. En expliquant par l’exemple la vraie nature de l’homme, il s’opposait à la souffrance, la percevant comme un mal, et il la détruisait. En mettant en pratique les enseignements de Jésus, il est possible de prouver que Dieu guérit et d’en comprendre dans une certaine mesure la raison, à savoir que Dieu est le bien qui ne rencontre aucune opposition. Ceux qui ont besoin de guérison peuvent obtenir un rétablissement total, une libération complète à l’égard de la souffrance, le renouveau spirituel. Les témoignages publiés dans chaque numéro du Héraut attestent que la guérison telle que la pratiquait Jésus est encore bien vivante aujourd’hui. Ce mode de guérison continue de prouver la véracité de la théologie qu’il a enseignée, et qui est maintenant révélée dans sa pureté originelle et son intégralité définitive avec la Science Chrétienne.

Il est facile de concevoir quels sont les avantages de comprendre Dieu et l’homme grâce à la révélation divine, plutôt que d’avoir à se livrer à des spéculations sur la nature de la réalité. Cependant, l’intelligence spirituelle s’accompagne des plus hautes responsabilités chrétiennes. Si nous voulons pouvoir prouver, dans les moments de crise, que ni Dieu ni l’homme ne souffrent, nous devons prouver, dans notre vie journalière, que ni Dieu ni l’homme ne pèchent.

En tant qu’Esprit ou Ame infinis, Dieu — le bien intégral — ne laisse place à aucun élément matériel: il ne peut donc exister ni souffrance ni sensualisme. Dans la mesure où nous mettons en pratique cette théologie vraie, nous voyons s’accomplir la prophétie de Mary Baker Eddy dans Science et Santé: « Guidé par la Vérité divine et non par des conjectures, le theologus (c’est-à-dire l’étudiant — l’interprète chrétien et scientifique — de la loi divine) obtient dans le traitement de la maladie des résultats plus certains que tout autre guérisseur au monde. » Science et Santé, p. 459.

Il n’y a guère lieu de s’étonner que les œuvres de guérison accomplies par la Science Chrétienne passent inaperçues, alors que l’action et l’autorité du pouvoir divin dans l’existence des hommes sont largement mises en doute par les opinions religieuses en vogue. Mais dire que cette erreur de perception rend la loi de Dieu moins disponible et moins démontrable équivaudrait à dire que Dieu Lui-même peut ressentir la souffrance. Car si l’on y réfléchit bien, la Science divine est inséparable de sa source, la trine nature de Dieu, le Principe infini — Vie, Vérité et Amour. Et puisque Dieu ne saurait souffrir, la Science ne saurait non plus souffrir, elle doit au contraire perpétuellement grandir et s’épanouir.

Le corpus des preuves réunies dans l’Église du Christ, Scientiste, est en train de faire bouger la pensée du monde, de mettre au jour les erreurs cruelles et antichrétiennes qui ont été si longtemps dissimulées sous le nom de religion. Ces erreurs seront entièrement consumées au feu de la Vérité, feu alimenté par la démonstration du pardon et de l’amour, qui incombe aujourd’hui à cette Église.

Secouer la pensée, lorsqu’une guérison est requise pour un cas individuel, est aussi capital pour la Cause de la Vérité que le sont nos prières quotidiennes pour le monde. Entretenir une croyance latente à la coexistence possible entre Dieu et la souffrance, ou croire que Dieu aurait causé la souffrance dans le but de faire respecter Sa volonté ou de nous punir de nos fautes, pourrait empêcher même ceux qui sont fidèles d’accepter la théologie de la Vérité et retarder ainsi l guérison. Mais ce sont là des erreurs qui disparaissent à mesure que, par notre prière, notre étude et notre mise en pratique de la Science Chrétienne, nous laissons pénétrer dans notre pensée la doctrine de la Vérité et de l’Amour. Lorsque l’on comprend l’ineffable bienveillance de Dieu, on en ressent les effets.

Reconnaître que Dieu est présent rend inévitable la guérison de la souffrance. En effet, Dieu, qui est à l’origine du Consolateur, la Science divine, et qui en est le soutien, est incapable de connaître la souffrance ou de la permettre. Il est impossible pour une simple théorie aux données spéculatives et variables de tourner en dérision la Vérité infinie et immuable. C’est seulement dans la mesure où nous souscrivons au rêve illusoire qu’il y aurait vie dans la matière que nous semblons ressentir, ou observer chez les autres, des sensations, pénibles ou agréables, qui tendent à conférer à ce rêve une auréole de réalité. C’est seulement dans le contexte d’un rêve de souffrance qu’il peut sembler utile de s’apitoyer sur la souffrance et de chercher à y porter remède. Ce n’est qu’en nous réveillant spirituellement que nous pouvons réellement échapper à la souffrance, car celle-ci ne réside pas ailleurs que dans ce rêve. Et c’est seulement dans la mesure où nous comprenons la Vérité divine et où nous lui obéissons que nous nous réveillons spirituellement.

Les résultats produits dans notre existence par la Vérité sont proportionnels à notre démonstration de la Science Chrétienne. Nous nous trouvons libérés du péché, de la maladie et de la mort dans la mesure où nous comprenons et mettons en pratique cette théologie curative de la Science. La guérison-Christ apporte la preuve du caractère divin de la théologie à laquelle nous avons donné notre adhésion, et c’est seulement à des œuvres de guérison analogues à celles du Christ qu’il est possible d’identifier les vrais disciples chrétiens.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / novembre 1987

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.