Il y a un certain temps que je n’ai pas exprimé par écrit ma gratitude pour ce que la Science Chrétienne a fait pour moi. Une récente guérison vient de me donner une forte raison de me réjouir.
Il y a environ trois ans, un client qui habite à l’étranger et avec qui j’avais été en relations d’affaires pendant des années, vint aux États-Unis. Un jour, alors que je ne l’attendais pas, il vint dans mon bureau, m’accusant faussement d’avoir fait sur son compte des transactions non autorisées et me réclamant avec colère une forte somme d’argent.
Ma première réaction fut la consternation et le ressentiment. Mais aussi rapidement que je le pus, je demandai de l’aide à une praticienne de la Science Chrétienne, qui accepta de prier pour moi. Elle me rappela que Dieu est toujours avec nous et elle me renvoya à ce passage concernant le Principe divin de la guérison scientifique (Science et Santé de Mary Baker Eddy, p. 107): « Ce Principe apodictique indique la révélation d’Emmanuel, “Dieu avec nous”, la souveraine toute présence, délivrant les enfants des hommes de tous les maux “auxquels la chair est sujette”. »
Ensuite, je pris contact avec notre service du contentieux. Bien que l’avocat avec lequel je m’entretins alors sût que j’étais parfaitement innocent des accusations portées contre moi, il m’avertit que ces accusations pourraient porter un grand tort à la réputation de la société, car certains documents prouvant mon innocence avaient été égarés. Il exprima aussi la crainte que dans le cas où le litige serait porté devant les tribunaux, la décision d’un jury ne soit peut-être pas favorable. Malgré le bien-fondé de ma cause, me dit-il, je pourrais être considéré comme coupable « par association », et la publicité éventuelle pourrait être préjudiciable à la société comme à moi-même. Et comme si les charges retenues contre moi n’étaient pas déjà assez lourdes, il était aussi possible, si j’étais reconnu coupable, que l’organisation professionnelle à laquelle j’appartenais m’impose une amende et suspende la licence qui m’autorisait à exercer ma profession.
Après avoir longuement essayé de négocier, période durant laquelle le client demeura non seulement inflexible, mais doubla encore ses prétentions, notre service du contentieux offrit de verser une large somme d’argent en espèces, à mes frais, afin d’éviter d’autres difficultés. Cependant, le client repoussa cette proposition et porta l’affaire devant le conseil de l’organisation professionnelle, pour ce que l’on appelle un arbitrage à effet obligatoire. Une commission fut nommée pour entendre la cause, commission dont la décision serait irrévocable.
Nous lisons dans Science et Santé (p. 66): « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. » Je reconnus que cela était vrai pour moi. J’étudiai, priai et travaillai assidûment pour dominer le ressentiment et la crainte. La prière de la praticienne dévouée m’aida aussi beaucoup. J’appris simplement à « être plein de foi », comme le dit un cantique (n° 359 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne).
Il apparut clairement pendant l’audition des parties que l’un des motifs de l’action engagée était de pénaliser non seulement moi, mais aussi mon directeur, et, en fait, toute la société.
Peu de temps après l’audience, un appel téléphonique longue distance de notre avocat m’apprit que j’avais été reconnu « non coupable ». J’avais été complètement innocenté ! Après presque trois ans, vous pouvez imaginer mon soulagement ! Mais ceci fut et reste surpassé par mon sentiment de gratitude pour cette preuve de la promesse que l’on trouve dans la Bible (Ésaïe 41:10): « Ne crains rien, car je suis avec toi. » Sans cesse, la praticienne m’avait rappelé que le Principe divin était toujours actif, protégeant et gouvernant tout. Un article dans Écrits divers de Mary Baker Eddy, intitulé « Aimez vos ennemis » (p. 8-13), fut aussi utile qu’il fut approprié à la situation.
C’est là l’une des nombreuses fois où, grâce à la Science, j’ai pu voir complètement renversé le faux témoignage des sens matériels. Ma gratitude est infinie pour cette preuve de l’Amour divin.
Charlotte (Caroline du Nord), U.S.A.
Faisant partie de la même société que M. Small, où je suis employée depuis vingt ans comme chef d’opérations et assistante commerciale, je suis tout à fait au courant de la situation dont parle M. Small dans son témoignage. Et en tant que membre depuis longtemps de la même église filiale à Charlotte, je n’ignore pas tout le travail de prière que M. Small a accompli pendant cette période, qui a été pour lui une période de progrès spirituels.
